• « Car de grandes violences se préparaient qui changeraient le monde pour toujours. L'amour n'avait pas sa place dans cette époque de terribles tourments.  »

    The Rose Saga, tome 3, L'Indomptable ; Jennifer Donnelly

    Publié en 2011 en Angleterre ; en 2013 en France (pour la présente édition)

    Titre original : The Wild Rose

    Editions Pocket

    701 pages

    Troisième tome de la saga The Rose Saga

    Résumé :

    Au début du XXe siècle, le monde découvre de nouveaux aventuriers : les alpinistes, qui s'attaquent aux cimes les plus inaccessibles. Un univers d'hommes dans lequel Willa Alden a pourtant su se faire un nom. Jusqu'à ce terrible accident qui la laisse infirme et met fin à son histoire d'amour naissante avec Seamus Finnegan. 
    Le décès de son père va tirer Willa de sa retraite himalayenne. A Londres, l'attendent Max von Brandt, un amant au double visage, le fougueux Seamus, marié à une autre, ainsi que les préparatifs d'une guerre mondiale avec ses cohortes de mensonges et de trahisons... 

    Ma Note : ★★★★★★★★★ 

    Mon Avis :

    C'est avec un brin de nostalgie que je referme ce roman. En effet, L'Indomptable est l'ultime tome d'une trilogie, The Rose Saga, qui nous a emmené de la fin du XIXème siècle au début du XXème, en compagnie de personnages attachants.
    Cette saga, je l'ai découverte un peu par hasard. J'ai acheté le premier tome, sans savoir que c'était une saga d'ailleurs, bien avant d'être blogueuse. Et je ne l'ai pas lu. Il est resté sagement rangé dans un placard puis j'ai de nouveau eu envie de le lire. Ce fut chose faite en février 2015 et... J'ai fait une très bonne découverte, qui m'a très agréablement surprise, malgré quelques points -mais vraiment mineurs- qui m'ont un peu gênée.
    Par la suite, en décembre 2016, j'ai lu L'Ange de Whitechapel et j'ai énormément aimé ! Un roman qui se dévore, vraiment.
    Alors évidemment, si parfois je commence une lecture sans attentes particulières, vous vous doutez que, cette fois, ce n'était pas le cas. J'attendais beaucoup de ce dernier tome. Est-ce que la saga allait se bonifier jusqu'au bout ? Est-ce que je serais encore plus séduite qu'à l'issue de ma lecture de L'Ange de Whitechapel ? Est-ce que c'était possible ? Voilà toutes les questions qui me sont passées par la tête avant que je ne retrouve, une dernière fois, tous les protagonistes de cette grande saga historique.
    Sa particularité est qu'elle est essentiellement féminine. Dans chaque tome, nous suivons un nouveau personnage principal, mais il s'agit toujours d'une femme. Dans L'Insoumise c'est Fiona Finnegan, jeune fille des quartiers modestes de Londres qui parviendra à se hisser au rang des plus grands exploitants de thés du royaume ; dans le deuxième tome, c'est India Selwyn Jones, jeune médecin, tombée amoureuse d'un chef de la pègre et qui se bat pour le sortir de cet enfer ; enfin, dans le dernier tome, la place est faite à Willa, déjà découverte dans le deuxième volume. Après l'insoumise et l'ange, voici donc venue l'indomptable ! Tout un programme.
    Amie d'enfance de Seamie, le jeune frère de Fiona, Willa Alden est une jeune femme de bonne famille. Mais elle nourrit une passion dévorante : celle des grands sommets. Alpiniste pleine de ferveur elle doit cependant renoncer à son rêve après un terrible accident lors de l'ascension du Kilimandjaro. Obligée de rester au sol, reconvertie en guide et géographe, Willa fuit sa vie d'avant et même Seamie, qu'elle aime pourtant, pour une vie vagabonde et solitaire, minée par les regrets, car elle ne peut supporter de vivre son rêve par procuration. Mais à l'aube de la Grande Guerre, un deuil brutal rappelle Willa en Angleterre. Et là-bas, elle va recroiser la route de celui qu'elle avait pourtant laissé derrière elle, huit ans plus tôt et ces retrouvailles vont assurément bouleverser sa vie, ainsi que celle de Seamie, qui avait essayé de se reconstruire loin d'elle. 
    Après un premier tome plein de qualités mais un peu bancal par bien des aspects, un deuxième franchement pas mal et vraiment abouti, l'ultime tome de The Rose Saga est assurément LE coup de maître ! Je n'y ai pas tout aimé et la fin m'a empêchée de ressentir le coup de cœur que je pressentais pourtant. Mais dans l'ensemble, j'ai été totalement emballée et convaincue par cette grande fresque historique pleine de souffle, qui s'achève avec la Grande Guerre, sur une note d'espoir et de renouveau. La saga des Finnegan et des Bristow s'achève au début des Années Folles, alors que la Première guerre mondiale se termine, laissant une Europe meurtrie et exsangue mais bien décidée à revivre. Jennifer Donnelly n'a pas choisi un point de vue traditionnel puisque, loin de nous emmener dans l'enfer des tranchées ou sur les plages de Gallipoli, c'est en plein désert qu'elle nous fait voyager, aux côtés de Willa et Lawrence d'Arabie. On oublie souvent que des combats eurent lieu en Afrique et dans la péninsule arabique et pourtant c'est bien le cas.
    L'Indomptable est un roman exotique et dépaysant... Des dunes de l'Arabie en passant par les sommets de l'Himalaya pour revenir en Angleterre, on ne s'arrête pas une seconde.
    Le roman est servi, qui plus est, par des recherches précises sur l'époque, le contexte, la politique -par exemple la lutte des suffragettes mais aussi l'espionnage et le contre-espionnage en temps de guerre.
    Ce que j'aime chez Jennifer Donnelly, c'est qu'elle laisse aussi une grande part aux petites histoires. Je ne vous surprends pas si je vous dis que, depuis le début, les histoires d'amour sont au centre des intrigues de The Rose Saga. Mais elles ne sont jamais évidentes et jamais trop faciles ; ainsi on ne tombe pas dans une mièvrerie pleine de guimauve, qui m'énerve vite. Je n'ai rien contre l'eau de rose mais il faut juste savoir la doser. Chaque personnage est finalement un représentant, un symbole de l'époque dans laquelle il vit, mais il est aussi un humain comme les autres. J'ai aimé toutes les nuances apportés aux personnages, qui en font des héros ciselés, aboutis, avec une psychologie très précise et une complexité qui empêche de tomber dans le cliché : le meilleur exemple est certainement Max von Brandt. Jennifer Donnelly a réussi à me balader jusqu'au bout et je ne m'attendais pas à la révélation de la fin.
    La fin, justement, parlons-en. Comme dans le premier tome, L'Insoumise, la fin de L'Indomptable ne m'a pas convaincue. Ou disons qu'elle ne m'a pas totalement convaincue, cela est plus juste. Après des péripéties relativement nombreuses mais vraisemblables j'ai trouvé que les rebondissements à la fin étaient peut-être un peu superflus et téléphonés : trop de hasard tue le hasard.
    A part ça, rien à signaler. J'ai passé un très bon moment et j'étais un peu triste de tourner l'ultime page du roman. Je me suis énormément attachée à tous les personnages rencontrés depuis L'Insoumise et qu'on retrouvait tous, de loin en loin, d'un tome à l'autre. Mais je garde à l'esprit une saga historique vraiment pas mal fichue, très bien écrite et qui, malgré quelques petits bémols, aura su me séduire totalement et j'ai trouvé que L'Indomptable la clôturait admirablement, avec la plus intrépides des trois héroïnes, cette jeune Willa déjà rencontrée et qui s'avère être une femme exceptionnelle. Un personnage de roman, peut-être, mais il y'eut certainement des femmes comme elle à cette époque, qui se battirent pour leurs passions et pour leur pays. 

    En Bref : 

    Les + : une belle intrigue, pleine de souffle et servie par un contexte historique intéressant et bien rendu, grâce à des recherches importantes et assez précises. 
    Les - : une fin un peu moins à la hauteur du reste du roman. 

     

     


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  • Pourquoi je me suis lancée dans l'aventure Bookstagram ?

     

    Pourquoi je me suis lancée dans l'aventure Bookstagram ?

     

     

     Aujourd'hui, je reviens vers vous pour vous parler d'une aventure qui me tient en haleine depuis bientôt deux ans : Bookstagram... Alors pourquoi et comment me suis-je lancée ? Comme je vous l'explique un peu plus bas, je me suis d'abord inscrite en pensant que cela pouvait donner un coup de pouce à mon blog...ensuite, doucement, je me suis prise au jeu... Cet article va aussi être l'occasion de vous parler de Bookstagram en général... Et vous, alors ? Vous y êtes ? 

    • Bookstagram, c'est quoi ?

    J'imagine que je n'ai pas besoin de vous expliquer de quoi il s'agit...A moins d'avoir passé les dix dernières années sur la Lune, tout le monde connaît Instagram, ce réseau social qui permet de partager des photos. D'abord associée à Facebook, l'application peut s'utiliser aussi indépendemment : c'est ce que j'ai fait, puisque mon blog n'avait pas de page Facebook à l'époque où j'ai créé mon compte Instagram. Et, encore aujourd'hui, les deux ne sont pas associées. Bref ! Comme sur YouTube où s'est développé le phénomène des Booktubeurs (des chaînes consacrées aux livres et au plaisir de la lecture), sur Instagram va très vite apparaître une communauté de lecteurs qui partagent leurs lectures...en photo.


    Spontanées, mises en scène... C'est à chaque Bookstagrameur de voir ce qui lui plaît. Certains ont des pages de folie, avec de magnifiques photos. On appelle ça un feed : cela donne une certaine cohérence à la page, une certaine harmonie, avec une mise en scène ou des éléments de décor qui se retrouvent d'une photo à une autre.
    Pour d'autres, on reste dans quelque chose de plus classique, des photos très spontanées et aussitôt postées. Car c'est surtout et avant tout ça, Instagram : une appli, donc une utilisation qui ne passe par ordinateur mais uniquement par les SmartPhone. On active l'appareil photo et on publie. Simple comme bonjour. Je crois que tous les Bookstagrameurs ont commencé un peu de la même manière, avec des photos toutes simples. Après, vient, ou pas, l'envie de faire des photos plus ambitieuses...Pour ma part, j'ai beaucoup tâtonné avant de trouver mon style. On ne va pas se mentir, les jolies pages donnent envie de faire la même chose. Je suis consciente de ne pas être à ce niveau. Je ne suis pas une bonne décoratrice et je crois que je n'ai pas spécialement le sens de la mise en scène. Mais, depuis que j'ai testé les photos prises avec mon appareil photo reflex et non plus avec mon téléphone, qui n'a pas un appareil très performant, je suis plus satisfaite de moi et j'ai retrouvé l'envie de faire des photos et de chercher des décors pour Bookstagram, même si ça reste relativement peu ambitieux...


    Je ne crois pas que la mise en scène tue la sincérité de la publication. Certes, on perd en spontanéité mais l'envie de partager reste. Du moins, c'est ce que je ressens et je ne crois pas qu'un peu de décoration nuise à cette sincérité : au contraire, cela peut aussi sublimer le livre en tant qu'objet et non pas seulement comme un élément un peu passager de notre vie qu'on lit et qu'on relègue. Comme tous les réseaux sociaux, certains aspects d'Instagram sont un peu artificiels, c'est sûr. On n'est cependant pas obligé d'y souscrire. Je ne publie des stories (inspirées de Snapchat) que très rarement ou quand j'en ai envie... Je n'ai pas cédé à la folie des concours, autres sondages, chaînes et tags qui n'apportent finalement pas grand chose aux pages, il faut bien le dire.
    Mais chacun est libre, bien sûr, d'utiliser ce réseau comme il l'entend et loin de moi l'idée de juger qui que ce soit. J'essaie seulement de vous présenter un peu tous les aspects de cet univers qu'est Bookstagram.

     

     

     

    • Bookstagram et moi 

    Maintenant, la grande question est : est-ce que cela a apporté quelque chose à mon blog ? Si je veux être honnête avec vous, quand j'ai choisi, en février 2016, de me lancer sur Instagram, au départ, je l'ai fait dans l'idée que cela allait peut-être apporter un plus au blog, lui donner un peu plus de visibilité. Au final, après près deux ans d'utilisa tion, force est de constater que non, ce n'est pas le cas. Ne vous inscrivez pas sur Instagram dans la seule optique de faire connaître votre blog... Certains y sont peut-être arrivés, pour ma part, ça n'a pas marché. Le nombre d'abonnés et de j'aime n'est pas forcément représentatif non plus. Certains blogueurs sont très suivis sur Instagram et le sont nettement moins sur leur blog. C'est mon cas, d'ailleurs. Je ne recherche cependant pas spécialement un nombre faramineux d'abonnés, d'autant plus que peu de comptes s'avèrent actifs, en fin de compte.


    Bookstagram est donc devenu une aventure à part entière. Elle reste bien entendu liée au Salon des Précieuses dans la mesure où j'y présente, en photo, des livres qui seront ensuite chroniqués sur le blog... Parfois, j'y annonce aussi la publication d'un In My Mail Box avec une photo. Ca s'arrête là. J'ai beaucoup publié, disons, entre février 2016 et le printemps 2017... Je pouvais publier plusieurs photos d'une même lecture. Maintenant, en général, je publie une photo au moment du démarrage d'une lecture et ce rythme de publication me plaît bien. Déjà parce que j'essaie que les photos que je prends me ressemblent. Cela prend plus de temps que d'ouvrir le livre et faire une photo rapide avec son téléphone. Parfois, ça marche bien et on fait un super truc. Et parfois, non, ça ne marche pas du tout.


    Je crois que, pour aimer Bookstagram (ou Instagram en général), il faut avant tout faire ce qui nous plaît. Ne pas forcément se laisser influencer, faire seulement ce qui nous correspond. Vos photos sont spontanées et nombreuses ? C'est parfait. Au contraire, elles sont un peu plus mises en scène, et alors ? Comme je le disais plus haut, cela n'enlève rien à la sincérité de la personne qui se trouve derrière son écran. L'envie première est celle d'échanger, non ? Et l'important est de faire ce que l'on a envie. Gérer un compte Bookstagram doit être un plaisir avant toute chose. Lorsque cela devient une contrainte, cela veut dire que ça ne fonctionne pas. Alors on se réinvente ou on arrête, c'est selon. Pour ma part, je n'ai pas ressenti l'envie de m'arrêter mais j'avais envie de changer. Cela a démarré en septembre dernier et depuis, je teste. Je suis une fan des ambiances qui changent selon les saisons. Je le fais sur mon blog et c'est ce que je fais aussi sur mon compte et cela me plaît beaucoup.


    Pour le moment, je n'ai pas envie d'arrêter. Je gère Bookstagram en même temps que mon blog et c'est sympa. Cela demande un peu d'organisation car il ne faut pas non plus que cela empiète sur notre vie quotidienne. Peut-être ressentirais-je un jour une certaine lassitude et à ce moment-là, j'arrêterais. Pour le moment, ça n'est pas le cas et j'espère que l'aventure va encore durer parce que c'est quand même plutôt sympa, d'être Bookstagrameuse.

     

    Sur Bookstagram, vous pouvez me retrouver sous le pseudo lesbooksdalittle... J'avais envie de changer un petit peu...On retrouve cependant une petite corrélation avec mon pseudo A-Little-Bit-Dramatic... 

    Pourquoi je me suis lancée dans l'aventure Bookstagram ?

     

    Maintenant, il est temps de vous présenter quelques comptes que je trouve très agréables à suivre...Ils sont tous différents mais ont ce petit ce quelque chose qui m'a plu et qui m'a fait appuyer sur le bouton « S'abonner »...

     

    • Les comptes que j'aime 

    - le compte de loauchocolat, qui nous présente aussi bien des photos de ses lectures en cours que des prises de vue de paysages ou d'épisodes de la vie quotidienne. J'adore l'ambiance de son compte. 

    - le compte d'emiibook, qui a beaucoup de talent et nous publie toujours des photos superbes. 

    - le compte de stephanie_croqueuse_de_livres et ses magnifiques ambiances. 

    - le compte de lolitendouceur, qui, comme son nom l'indique est plein de douceur rétro...

    - ...elle gère aussi le compte autum.and.books pour les amoureux, comme moi, d'ambiances automnales. 

    - le compte de the.story.of.jo, mélange de photos de bouquins et de photos plus personnelles. J'aime beaucoup son naturel, ses post et je ne manque jamais une de ses stories.

    - le compte de les-chamoureux-des-livres, deux étudiants amoureux des livres et très attachants. 

    - le compte de brazencurl, qui n'est pas vraiment un compte Bookstagram mais plutôt historique et qui emporte donc tous mes suffrages. 

    • Les comptes des copines blogueuses

    - le compte de cellardoor.

    - le compte d'unchocolatdansmonroman.

    - le compte de lululitdeslivres (lulu_fit_and_books sur Instagram).

    -  le compte de jelydragon.

    - le compte de leslecturesdelicorne.

    - le compte de bibliozoé, qui m'a certainement donné l'envie de créer le mien.

    - le compte de le_salon_des_lettres.

     

     

     

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    Colis reçu le : 9 janvier 2018

    Aujourd'hui, je vous présente un colis un peu atypique qui n'est pas vraiment un swap mais qui, dans le principe, peut s'en rapprocher un peu. La seule différence, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'échange...mais on reçoit un colis chaque mois et c'est toujours la surprise à chaque fois, un peu comme pour les swaps ! ! Donc j'ai décidé que je vous présenterai mes Thé Box dans la catégorie des Swaps puisqu'il faut bien les classer quelque part !

    Après nous avoir emmenées en pleine jungle en janvier 2017, c'est sous le soleil du Mexique que l'on voyage cette année ! Une box colorée et acidulée qui fait oublier les frimas de l'hiver...

     

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    Voici donc la première Box de l'année 2018, rendant hommage au Mexique et à Frida Kahlo. 

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    On commence par la présentation des gourmandises : des N.A (le genre de truc que je n'ai pas mangé depuis des années) et un financier au chocolat, idéal pour accompagner une bonne tasse de thé. Non ?

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    J'adore cette boule à thé aux pompons colorés qui me servira très certainement pour mes infusions dans ma toute nouvelle théière Ming reçue à Noël. 

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    Maintenant, il est temps de passer à la présentation des thés. Et cette Box de janvier est bien remplie. On commence avec les jolis sachets de la marque The. Capsoul, que je ne connais absolument pas. Le premier est un Earl Grey, tout simplement ; le deuxième est un thé blanc Pai Mu Tan aux arômes de mandarine, fleur d'oranger et écorces d'orange. Je suis déjà sûre d'adorer ; enfin, le troisième est un rooibos sur lequel viennent se poser des saveurs de tournesol, de miel et de citron. Attrayant, non ? 

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    Tulum est une création de La Thé Box hommage aux saveurs mexicaines : sur une base de thé noir de Chine (ben oui, il n'y a pas de théiers au Mexique), ont été mélangés des fleurs de cactus et des arômes naturels de goyave, feijoa (une sorte de goyave) et ananas. Guitare & Sombrero nous est proposé par la marque française laGrange : il s'agit d'un rooibos aux arômes de fruits (goyave, figue de barbarie, papaye) et de réglisse. Enfin, la marque adagioteas nous propose un thé vert appelé Calypso Green sur lequel viennent se poser des arômes de pomme et autres fruits (orange et noix de coco) ainsi qu'une délicate senteur de fleur de sureau. Hâte d'y goûter. 

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    Le sachet le plus surprenant de la Box ! Un petit cactus tout mignon imaginé par la maison française Tea Heritage. C'est un thé au cassis, un fruit au goût particulier mais que j'apprécie. Hâte de le découvrir. 

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    Les fondatrices de La Thé Box, Tamia & Julia, ont imaginé un thé si bien nommé : Frida. Voilà un thé vert de Chine au jasmin, pomme, basilic, hibiscus, gingembre et bien d'autres saveurs exotiques qui vont faire voyager nos papilles. 

    La Thé Box, Janvier 2017 : Viva la Vida !

    Ces jolis sachets nous sont proposés par la marque Natural Temptation, avec des noms originaux qui rendent immanquablement curieux : Rise and Shine est une infusion de verveine, citronnelle et écorces d'orange pour égayer les journées grises ; Charge You Up est une infusion à base de citronnelle, de maté (connu pour son effet énergisant) et de menthe poivrée, une boisson tonifiante idéale pour l'hiver ; A Hug in a Cup est une infusion épicée au goût de gingembre, de cannelle et de fenouil ; enfin, Wish You Luck mêle la menthe poivrée à l'anis vert à la pomme. Miam. J'ai hâte d'y goûter ! Un tea time est  à prévoir dès demain !  


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  • Aujourd'hui, et ça fait un moment que ça n'était pas arrivé, je reviens par ici pour vous parler d'une série télévisée... Je ne suis ni cinéphile ni forcément fan de séries même si j'en regarde. Disons que je ne suis pas une consommatrice compulsive ni forcément très régulière... Mais il arrive parfois que je sois captée et c'est ce qui est arrivé avec cette série française que j'ai trouvée de qualité et découverte sur France 2 en décembre dernier. J'ai raté les deux premiers épisodes mais je compte bien me rattraper et voir toute la saison 2 lorsqu'elle sera diffusée !

    Série judiciaire créée par Emmanuelle Rey-Magnan et Pascal Fontanille pour France Télévisions

    Pays d'origine : France

    Première diffusion : 29 novembre 2017

     

     

    Distribution : 

    Catherine Marchal (Astrid Lartigues) ; Ophélia Kolb (Audrey Lartigues) ; Charlotte des Georges (Sofia Lorenzi) ; Clémentine Justine (Roxane) ; Lionel Erdogan (Paul) ; Samir Boitard (Eric Leroy) ; Joseph Malerba (Alexandre Rotivel) ; Moïse Santamaria (Mehdi Kechiouche) ; Guilaine Londez (Colette) ; Jacques Chambon (Jean-Jacques) ; Joanna Tixier (Amal) ; 

     

    Synopsis : 

    Astrid Lartigues et Sofia Lorenzi sont associées dans un cabinet d'avocats lyonnais spécialisé dans le droit de la famille. À leurs côtés travaille également Audrey Lartigues, la fille d'Astrid, également avocate et mère de deux enfants. On suit les trois avocates dans les cas qu'elles défendent mais aussi dans leur vie privée.

    Bande-Annonce :

    Mon Avis :  

    Voilà une série que je n'aurais certainement jamais remarquée. Il a fallu que je tombe dessus par hasard (il s'agissait alors des deuxième et troisième épisodes) pour que je me mette à regarder avec un intérêt grandissant. Je ne suis pas très séries, comme je le disais plus haut. La dernière qui m'a vraiment énormément plu, c'est Downton Abbey, en 2014, parce que la trame historique correspondait à ce que j'aime, notamment dans les livres. J'en ai regardé d'autres depuis, j'ai aimé Outlander, notamment, mais sans suivre forcément ces séries ou alors, en dilettante.
    Là, absolument rien pour me plaire au premier abord : une intrigue plus que contemporaine, un univers qui m'est totalement étranger. Je ne connais rien au métier d'avocat et je n'aurais pas pensé qu'une série traitant du quotidien d'un cabinet puisse me plaire et surtout, m'intéresser. Eh bien, si. Parce qu'il n'y a pas que ça, mais aussi le développement, assez fouillé, d'histoires humaines. Le monde du travail est une chose, mais il est un moment où il laisse place à la sphère privée et  à tout ce qu'elle comporte : on suit ainsi Audrey, jeune avocate investie mais aussi mère attentive et prévenante, qui jongle entre sa vie de famille en construction et un boulot qui lui plaît et la motive. On suit sa mère, Astrid, une femme d'âge mûr, qui a de l'expérience, dans sa vie privée comme professionnelle et qui en impose et enfin, Sofia, leur associée, qui a créé le cabinet avec Astrid et se situe finalement entre elles deux. Bonne avocate, elle flirte sans cesse avec l'interdit et la limite. J'ai aimé que la série ne se contente pas de suivre les différents personnages uniquement dans leurs faits et gestes professionnels. C'est intéressant aussi de les découvrir ensuite dans leur vie quotidienne et cela permet de soulever tout un tas de sujets et donne l'occasion de brosser un portrait de la société dans laquelle on vit qui est assez juste. Quand à l'aspect professionnel, l'oeil avisé d'avocats de métier a décelé quelques libertés prises avec la réalité mais on est ici dans une fiction et la plupart des téléspectateurs n'ont pas dû s'en rendre compte. J'ai aussi beaucoup aimé que la série ne se situe pas, une énième fois, à Paris ou dans sa proche banlieue. On reste dans un univers très urbain mais nous sommes à Lyon et j'ai trouvé ça très ça très sympathique de changer un peu de cadre. La fiction française a souvent tendance à nous montrer uniquement la capitale ce qui est un peu dommage dans la mesure où Paris n'est pas toute la France, loin s'en faut. 
    On va s'aimer, un peu, beaucoup... est une série vraiment originale, décalée et ambitieuse. Les acteurs sont tous très bons et la trame des épisodes toujours bien écrite et maîtrisée. Entre drame et humour, entre moments légers et pleins de fraîcheur et d'autres un peu plus graves, c'est une bonne série, assez complexe, avec beaucoup de sujets abordés, tous très différents et sans préjugé. Les avocats du droit à la famille sont confrontés à des dossiers émouvants à d'autres beaucoup plus drôles voire assez surréalistes tout au long de la saison. Les interactions entre les personnages sont toujours amenées avec beaucoup de subtilité. Bref, pour moi, cette toute nouvelle série est agréable et suffisamment intéressante pour que j'aie envie de rédiger cet article sur le blog. Elle va peut-être souffrir du fait d'être une série française et certains vont peut-être céder à l'a priori c'est français, donc c'est mauvais ce qui serait dommage parce que je pense que cette série est prometteuse. Une chose est sûre, je serai devant mon écran quand la saison 2 va être diffusée. 
     
     


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  • « Pour Louis XIII, l'historiographie française ou étrangère reste en retrait. Il est le mal aimé, l'inconsolé, le ténébreux chevalier dont le luth constellé, comme dirait le poète, porte " le soleil noir de la mélancolie." »

    Louis XIII ; Jean-Christian Petitfils

    Publié en 2008

    Editions Perrin 

    970 pages 

    Résumé :

    Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi oublié. Éclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommée de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique, sans personnalité, fuyant son mal être dans la chasse, dominé par son Premier ministre, le tout-puissant cardinal de Richelieu. Erreur ! Ce n'est pas parce qu'il choisit un ministre d'une envergure exceptionnelle qu'il renonce pour autant à gouverner et à être pleinement roi. 

    Renversant les idées reçues, Jean-Christian Petitfils redonne ici toute sa place à ce souverain méconnu, à la personnalité déroutante, à la fois artiste, musicien, guerrier impétueux, extrêmement jaloux de son autorité, animé par la passion de la gloire et de la grandeur de la France. Sous son impulsion et celle du cardinal, le royaume se modernise. La monarchie dite absolue s'édifie. Son règne, traversé par une suite invraisemblable d'épreuves -lutte contre le parti protestant, conspirations des Grands, révoltes populaires, guerre contre la Maison d'Autriche-, prépare et annonce plus qu'on ne le croit celui de Louis XIV. 
    Sans négliger les faiblesses de l'homme, ses défauts, trop souvent exagérés, cet ouvrage se veut une réhabilitation. Celle d'un roi, d'un grand, d'un très grand roi. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★ 

    Mon Avis :

    On ne peut pas dire que le deuxième roi de la dynastie des Bourbons jouisse d'une image très positive, même encore aujourd'hui. Il n'est pas affligé d'une légende noire comme peuvent l'être Louis XI ou Charles IX, par exemple. Mais lorsqu'on pense à lui, c'est immanquablement avec un peu de pitié en se disant, comme Marie-Antoinette à propos de Louis XVI : le pauvre homme.
    Impuissant à honorer sa femme, incapable de gérer les affaires de l'Etat qu'il laisse aux mains d'un ministre omnipotent, à tel point que certains historiens, même des plus réputés ont opéré un lent glissement jusqu'à qualifier l'époque du règne de Louis XIII à travers uniquement le ministériat de Richelieu, comme si ce dernier avait finalement été le vrai monarque. L'image que nous avons aujourd'hui de Louis XIII a été figée par les auteurs du XIXème siècle, historiens et romanciers qui en ont fait un homme faible et inapte à l'exercice du pouvoir, terne et dominé par un ministre perfide.
    Il est vrai que, dans la triade royale du Grand Siècle, Louis XIII n'a pas la place la plus simple. Son règne est coincé entre celui de son père, Henri IV, qui fut un très bon roi, un très bon administrateur et celui, flamboyant de son fils, le Roi-Soleil. D'un tempérament plus timide, plus secret, Louis XIII ne se distingue pas. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'a pas été un bon roi. En lisant cette biographie, je n'ai pu m'empêcher d'établir des parallèles entre lui et son descendant, Louis XVI... Tous deux sont accablés par les mêmes critiques : des rois faibles, incapables de gouverner, préférant à l'exercice du pouvoir des tâches peu ou pas du tout nobles -ils étaient tous deux passionnés par les travaux manuels, la serrurerie ou la menuiserie. Ils régnèrent aussi à des périodes pas faciles faites de troubles populaires et de conjonctures difficiles, notamment économiquement. Louis XIII put cependant s'appuyer sur un homme fort, Richelieu, qui n'en est pas pour autant tout puissant et qui n'était pas le roi effectif de la France. Louis XIII fut un bon roi et c'est ce que Jean-Christian Petitfils va s'employer à nous démontrer dans cette biographie.
    Conception du pouvoir, personnalité, sexualité, goûts personnels, mode de vie, tout y passe et l'historien nous remet les pendules à l'heure. Considéré aujourd'hui comme le biographe officiel de Louis XIII, Louis XVI ou encore Madame de Montespan, Jean-Christian Petitfils, historien spécialisé du Grand Siècle est une sommité ! On ne le présente plus et je sais que chacun de ses livres est une valeur sûre. Sa biographie du père du Roi-Soleil allait forcément en être une et, effectivement, elle ne déroge pas à la règle.
    Très dense et très documentée, cette biographie est foisonnante et brosse un portrait très large de l'époque. Chronique du règne, ce livre est aussi un portrait précis du personnage et de sa Cour. Il apparaît que le règne de Louis XIII est une vraie charnière entre la fin de la Renaissance et le siècle d'or du règne de Louis XIV. Transition et mutations en sont les maîtres mots. Le pays entre doucement dans une ère plus moderne, continuant les évolutions amorcées sous le règne d'Henri IV et préfigurant celles du grand règne de Louis XIV. Louis XIII fut le souverain d'un pays essentiellement rural mais très peuplé, épuisé par les Guerres de Religions encore proches et qui ne connaîtront d'ailleurs un point final que sous son règne grâce à la paix d'Alès.

    Louis XIII ; Jean-Christian Petitfils

     

    Détail d'un tableau de Philippe de Champaigne (XVIIème siècle)


    Pour sa défense, on peut dire que le fils d'Henri IV accéda au pouvoir à une période vraiment difficile, tant sur le plan intérieur que sur le plan extérieur : les conflits seront récurrents notamment du fait de la Guerre de Trente Ans qui prendra fin en 1648, les tensions franco-espagnoles sont récurrentes, malgré le mariage de Louis avec Anne d'Autriche...
    Louis XIII n'en fut pas pour autant un mauvais roi ni un mauvais homme. Voilà de quoi veut nous convaincre Jean-Christian Petitfils et il y arrive très bien. En abordant le règne dans sa globalité, sans ignorer ses défauts mais sans minimiser pour autant le positif, l'historien signe là plus qu'une biographie. C'est le portrait élargi de toute une époque et de tout un pays.
    Cette lecture est très dense et assez érudite : je ne dis pas ça pour me jeter des fleurs en pensant que je suis trop forte d'y être arrivée ! C'est la vérité, ce livre est extrêmement scientifique dans sa conception, sur lequel on peut s'appuyer sans problème pour une dissertation ou une thèse : une énorme bibliographie, des notes nombreuses et précises. Oui, on est là dans un vrai livre d'Histoire et on comprend pourquoi l'auteur est aujourd'hui considéré comme un chercheur de référence et est recommandé par les enseignants en fac.
    Si j'ai été moins intéressée par les chapitres traitant de guerres, de diplomatie et de géopolitique -mais ils sont des maux nécessaires si je puis dire-, j'ai été captivée par ceux plus sociétaux ou domestiques, traitant de l'état du royaume, du mode de vie des Français sous Louis XIII, des sciences, des arts qui, justement, connaissent une forte émulation à l'époque : description de l'héliocentrisme par exemple, développement des mathématiques et du classicisme dans les arts et les lettres. J'aime aussi les portraits intimes des souverains qui nous permettent d'entrer dans leur particulier. Ici on rencontre un homme secret mais infiniment intelligent et ayant une grande conscience de son rang et des responsabilités qui en découlent. Traumatisé par la mort brutale de son père bien-aimé, quand il avait neuf ans, Louis XIII cherchera toujours à être à la hauteur de sa charge, tout en gardant, un peu comme son descendant Louis XV, une blessure de cette perte enfantine.
    Très inhibé par son bégaiement, il s'appuya sur un ministre puissant et loyal, toujours conscient d'être l'affidé du roi. En réhabilitant Louis XIII, c'est aussi Richelieu que Petitfils défend pour la postérité.
    Bref vous l'aurez compris, on est là dans un excellent livre d'Histoire. Il est difficile voire impossible de dire si on aime ou pas. On n'est pas là dans un roman, où les sentiments du lecteur entrent en ligne de compte. Lorsqu'on s'attelle à une lecture comme celle-ci, on sait qu'elle va nous prendre du temps mais qu'on va en retirer énormément de connaissances, malgré quelques chapitres peut-être moins captivants ou très techniques.
    Le Louis XIII de Jean-Christian Petitfils est d'ores et déjà une biographie de référence

    En Bref :

    Les + : une plume chaleureuse alliée aux connaissances solides de l'historien, un sujet d'étude intéressant. En un mot, une biographie très complète et assez passionnante. 
    Les - : quelques passages un peu techniques, mais nécessaires malgré tout, comme dans toute biographie.

     

     


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