• #29 [SPECIAL HALLOWEEN] : Abbayes et châteaux hantés

    #29 [SPECIAL HALLOWEEN] : Abbayes et châteaux hantés

     

    #29 [SPECIAL HALLOWEEN] : Abbayes et châteaux hantés

     

    Hey ! Bonjour à tous...Aujourd'hui, nous sommes le 31 octobre, c'est le jour d'Halloween...personnellement, ce n'est pas forcément une fête que je célèbre mais j'avoue que j'en aime l'ambiance malgré tout. Cette année, j'ai décidé de vous concocter un petit article frissonnant à souhait, en partant à la découverte d'abbayes et châteaux hantés, en France et ailleurs...De l'abbaye de Mortemer en Normandie, en passant par le château de Puymartin en Dordogne et la sinistre île de Poveglia, au large de Venise, partons donc à la découvert de ces lieux qui font aussi peur qu'ils fascinent. 

    Vous êtes prêts ? 

     

    L'abbaye de Mortemer, en Normandie

     Légendes urbaines en Normandie : frissonnez en découvrant l'abbaye hantée  de Mortemer | 27actu

    Située dans l'actuel département de l'Eure, l'abbaye de Mortemer n'est aujourd'hui plus qu'une ruine. Fondée en 1134 par Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et fils de Guillaume le Conquérant, elle est la première abbaye cistercienne de Normandie. C'est au XIIIème siècle que l'abbaye de Mortemer connaît son apogée : le roi Philippe Auguste, après la conquête de la Normandie en 1204, reconnaît les titres de l'abbaye. Celle-ci possède de nombreuses terres dans la région mais aussi des maisons à Rouen et même à Paris. Le nombre de moines s'accroît considérablement. Son aura se maintient tout au long du Moyen Âge, même pendant la Guerre de Cent Ans.
    En 1543, l'abbaye de Mortemer passe sous un régime de commende et commence à décliner. Les guerres de Religion n'arrangent rien. A la fin du siècle suivant, un coup de vent arrache les plombs de la toiture de l'église abbatiale, entraînant un effondrement des voûtes du choeur. Au XVIIIème siècle, lorsque éclate la Révolution, les moines ne sont plus qu'une poignée à vivre sur le domaine. Pourchassés par les révolutionnaires qui les accusent d'être des affameurs du pêuple, les quatre derniers habitants de Mortemer sont finalement assassinés sur place. L'abbaye cesse officiellement d'exister en 1791 et ses biens sont dispersés. Abandonnée et ruinée, l'abbaye de Mortemer est finalement rachetée en 1985 par l'association de l'Abbaye de Mortemer qui l'ouvre au public et y installe un musée. De nombreuses animations y sont programmées toute l'année.

    • La légende


    Bien que considérée aujourd'hui comme l'abbaye la plus hantée de France, rien ne prouve que Mortemer le soit vraiment ! D'ailleurs un cliché montrant un spectre errant dans l'ancienne abbatiale a été analysé et il a été prouvé que ce que l'on y voyait n'était qu'un effet d'optique, dû à l'éclairage d'un projecteur sur les murs de l'église.
    Pour autant, les lieux, leur situation (une vallée isolée au coeur de la forêt domaniale de Lyons) et leur histoire (notamment l'assassinat des quatre moines pendant la Révolution) prêtent le flanc à toutes les superstitions. Ceci dit, il faut préciser qu'avant son rachat en 1985, Mortemer ne fait pas vraiment l'objet de telles croyances. Certes, un exorcisme s'y serait déroulé en 1921 et un ouvrier agricole se trouvant de nuit aux abords de l'abbaye, au début des années 1960, aurait été terrorisé par des bruits étranges qu'il aurait entendus entre les murs de l'ancienne abbaye...d'autres encore affirment que Mortemer serait hanté par le fantôme de Mathilde l'Empereresse, la mère du roi Henri II Plantagenêt ou qu'en 1884, un habitant de la région aurait abattu près de Mortemer un monstre étrange aux yeux phosphorescents avant de se rendre compte le lendemain qu'il s'agissait de...son épouse, transformée en garache (un loup-garou femelle, dans le folklore poitevin et vendéen). Si rien n'a été prouvé, l'Association de l'Abbaye de Mortemer surfe cependant sur la fascination que l'on peut nourrir pour les lieux hantés et mystérieux en organisant chaque été La Nuit des Fantômes, une balade mise en scène par l'artiste lituanien Vytas Kraujelis et qui rencontre un franc succès.

    Le château de Glamis, en Ecosse

    Le Château de Glamis, en Écosse - 20 châteaux à visiter absolument pour  faire un bond dans l'Histoire ! - Elle


    Construit près du village du même nom, le château de Glamis se trouve dans la région administrative de l'Angus. De style gothique, construit à partir du XIVème siècle, Glamis est la propriété des comtes de Strathmore et Kinghorn. Entouré de jardins luxuriants et de plus de 57 km² de terres, Glamis est considéré comme l'un des plus beaux châteaux d'Ecosse (mais aussi comme l'un des plus hantés !). Le château est aussi la demeure d'enfance d'Elizabeth, la fille du 14e comte, Claude Bowes-Lyon. Elle épouse dans les années 1920 le fils cadet du roi George V et sera sacrée reine d'Angleterre en 1937 : elle n'est autre que la mère de l'actuelle reine Elizabeth II !

    • La légende

    Beaucoup de personnes encore aujourd'hui sont intimement persuadées que Glamis est hanté. On parle ainsi du Monstre de Glamis ou encore de la Dame Grise, qui hanteraient les lieux.
    Le "monstre de Glamis" aurait réellement existé et vécu au XIXème siècle. En 1821, Charlotte Grismtead, épouse du 11e comte, George Bowes-Lyon, donne naissance à un enfant affreusement difforme. Selon la légende, il aurait passé sa vie reclus à Glamis et, après sa mort, ses chambres furent murées. Une version plus romanesque affirme qu'un vampire voit le jour à chaque génération et est enfermé dans ces chambres. On dit que des invités, pour chercher les chambres du monstre, auraient accrochées des mouchoirs aux fenêtres du château. Plusieurs de ces mouchoirs auraient disparu, lorsqu'ils se rassemblèrent pour regarder le château de l'extérieur.
    La légende des chambres murées pour remonter à beaucoup plus loin dans l'histoire et faire référence à la famille Ogilvie. Quelque part dans les flancs des murs épais (près de 5 mètres d'épaisseur), se trouverait une chambre remplie de crânes : ils appartiendraient à la famille Ogilvie qui, réfugiée à Glamis où elle cherchait protection contre le clan Lindsay, serait morte de faim emmurée. Cet épisode remonte au XVème siècle, quand les Ogilvie, aidés par les Seton, les Oliphant, les Gordon et les Forbes s'opposèrent au clan Lindsay.
    Outre le « monstre de Glamis », on parle aussi de la Dame Grise, que l'un des oncles d'Elizabeth II aurait d'ailleurs aperçue un jour. Les guides de Glamis racontent que, dans la petite chapelle du domaine, où 46 personnes peuvent prendre place, l'une de ces places est réservée à celle que l'on appelle The Grey Lady et qui pourrait être Janet Douglas, épouse du 6e seigneur de Glamis. Accusée de sorcellerie, elle fut torturée puis brûlée à Edimbourg en 1537. La chapelle est encore utilisée aujourd'hui par les membres de la famille mais la place de la dame grise est scrupuleusement laissée vide. Au XXème siècle, l'un des frères de la reine-mère raconte qu'il aperçut une jeune femme à l'une des fenêtres du château, regardant fixement dans la nuit. Lorsqu'il s'apprêta à lui parler, elle disparut brusquement.
    Une autre histoire met en scène rien de moins que le diable ! Au XVème siècle, Earl Beardie (un doute subsite sur son identité : il s'agit soit d'Alexander Lyon, 2e seigneur de Glamis ou d'Alexander Lindsay, 4e comte de Crawford) est invité au château. Il demande à jouer aux cartes mais cela lui est refusé car c'est le jour du sabbat. Furieux, il déclare alors qu'il jouerait avec le diable lui-même. Peu après, un inconnu se présente au château et accepte de partager une partie de cartes avec Earl Beardie. Pendant la partie, des serviteurs entendirent des hurlements et des malédictions. L'inconnu disparut brusquement, emportant avec lui l'âme de Beardie. On dit que l'on entend encore parfois des cris et des bruits de dés : le comte continuerait de jouer éternellement contre le diable.

    Le château de Combourg, en Bretagne

    Chateau de Combourg


    Situé en surplomb de la commune du même nom, dans le département de l'Îlle-et-Vilaine, Combourg est un château du Moyen Âge, construit entre le XIIème et le XVème siècle mais il est surtout connu pour avoir abrité l'enfance d'un célèbre auteur : François-René de Châteaubriand, qui revient longuement, dans ses Mémoires d'Outre-tombe, sur les années qu'il passa avec ses parents et ses frères et soeurs à Combourg. Et l'auteur ne manque pas d'évoquer ces légendes qui glacèrent le sang de l'enfant qu'il était que l'on força à dormir dans une chambre que l'on disait hantée.
    C'est l'archevêque de Dol, fils d'Haimon Ier (alias Hamon), vicomte d'Aleth et Dinan, qui fait élever un premier château à Combourg, sur une butte naturelle surplombant un lac que Châteaubriand appelle le Lac Tranquille.
    Ce n'est qu'au milieu du XVIIIème siècle que le château échoit à la famille malouine des Châteaubriand : René-Auguste de Châteaubriand, engagé comme mousse dans la marine marchande, puis capitaine et enfin armateur enrichi par la guerre de course le rachète à la duchesse de Duras, qui avait hérité du château par son père. La famille de Châteaubriand y passera plusieurs années assez mornes, comme ne manquera pas de le souligner Châteaubriand dans ses Mémoires. En 1786, à la mort de son père, le château devient la propriété de son frère Jean-Baptiste, qui la délaisse. En 1791, de passage dans la région pour embrasser sa mère avant de s'embarquer pour l'Amérique, François-René de Châteaubriand, qui s'arrête à Combourg, dit que la demeure est en si mauvais état qu'il est obligé de loger chez le régisseur.
    Considérablement transformé au XIXème siècle, Combourg, presque ruiné, connaît une véritable renaissance. Il appartient actuellement à Guy de la Tour du Pin de Verclause, un descendant de Jean-Baptiste de Châteaubriand.

    • La légende

    Dans le premier tome de ses Mémoires, consacrés à l'enfance et à la jeunesse, François-René de Châteaubriand ne manque pas d'évoquer les légendes qui hantent Combourg et qui terrifièrent l'enfant qu'il était lorsque sa famille s'y installa.
    Il parle ainsi d'un comte de Combourg à la jambe de bois, évoqué par les habitants du bourg. Mort alors depuis trois siècles celui-ci reviendrait parfois hanter Combourg. Epicentre de ces manifestations, la chambre rouge était celle où dormait le père de Châteaubriand, René-Auguste.
    Toutefois, le comte de Combourg dont il est question ne serait pas mort depuis trois siècles comme Châteaubriand l'évoque dans ses Mémoires mais beaucoup plus récemment, puisqu'il aurait expiré dans son lit en 1727. Blessé lors de la bataille de Malplaquet en 1709, il portait depuis une jambe de bois dont on entendrait le bruit caractéristique dans les escaliers du château. Le fantôme de Malo-Auguste de Coëtquen (1679-1727) serait accompagné par celui d'un chat, dont on entend le miaulement près de la Tour du Chat, où Châteaubriand avait sa chambre et où il passa des nuits, selon ses dires, particulièrement terrifiantes.
    Lors des restaurations du château, les ouvriers trouvèrent derrière une poutre maîtresse datant du XVIème siècle, le cadavre désseché d'un chat emmuré. Cette découverte fut immédiatement reliée à la légende du fantôme du chat : au Moyen Âge, une croyance affirmait que, pour conjurer le mauvais sort, il fallait emmurer un chat noir vivant dans les fondations d'une maison en construction.
    Aujourd'hui, l'animal est exposé dans la chambre qu'occupait Châteaubriand enfant.

     

    Le château de Puymartin, en Dordogne

     Château de Puymartin — Wikipédia


    Joli château de la fin du Moyen Âge (quoique remanié au XIXème) construit sur la commune de Marquay, non loin de Sarlat, Puymartin est encore aujourd'hui un château privé appartenant aux descendants d'Henri Chérade de Montbron, petit-fils de Marc de Carbonnier de Marzac qui fit restaurer Puymartin au XIXème siècle.
    Le château actuel date du XVème siècle et fut achevé deux siècles plus tard, mais il occupe probablement l'emplacement d'un château plus ancien, dont la construction aurait commencé au XIIIème siècle. En 1357; le château devient possession anglaise. Racheté par les consuls de Sarlat, il est finalement abandonné.
    En 1450, Radulphe de Saint-Clar reconstruit le château. Au siècle suivant, l'un de ses descendants, Raymond de Saint-Clar se distingue pendant les Guerres de Religion : tenant du parti catholique, c'est lui qui reprend Sarlat aux protestants, sous le nom de Capitaine de Puymartin et il installe son quartier général au château. Au XVIIème siècle, Jean de Saint-Clar et sa soeur Suzanne se disputent la possession du château. C'est finalement Suzanne qui en hérite mais le château est abandonné au XVIIIème.
    Au XIXème siècle, Marc de Carbonnier de Marzac fait restaurer le château dans le style néo-gothique à la mode à l'époque. En 1920, la famille de Marc de Carbonnier de Marzac se marie avec Jacques de Montbron, donnant naissance à la lignée encore propriétaire de Puymartin aujourd'hui.

    • La légende

    Aujourd'hui encore, si vous visitez Puymartin, vous ne pourrez pas échapper à la légende de la dame blanche qui, semble-t-il, a été aperçue à plusieurs reprises errant sur les remparts du château. On dit que son corps est encore emmuré dans une petite chambre du château, où elle fut enfermée de nombreuses années par un mari jaloux.
    Un jour, au XVIème siècle, la jeune Thérèse de Saint-Clar, épouse du seigneur de Puymartin est surprise dans les bras de son amant par son époux revenu inopinément de la guerre. Furieux, le mari trompé tua l'amant (un chevalier du voisinage) et emmura Thérèse dans une petite chambre qui, dit-on, donnait sur un grand arbre dans lequel on avait pendu le corps de son amant. La châtelaine de Puymartin y passa recluse les seize dernières années de sa vie. A sa mort, son mari demanda à ce qu'elle y soit emmurée.
    Le fantôme de Thérèse hanterait encore le château, se promenant dans les escaliers et sur les chemins de ronde avant de disparaître dans la chambre qui fut sa prison.

    L'île de Poveglia, à Venise (Italie)

    L'Île de la Peste / Poveglia, Italie – Le Fil de l'Histoire


    Située dans la lagune de Venise, entre la ville et la dune du Lido, Poveglia est une île inquiétante dont on s'approche peu. En effet, on dit qu'elle est hantée et, inhabitée depuis plusieurs décennies, elle laisse apercevoir des bâtiments ruinés au milieu d'une végétation dense qui a repris ses droits.
    Pourtant, ce ne fut pas toujours le cas et, au Moyen Âge par exemple, l'île de Poveglia (alors appelée Popilia ou Dei Pioppi, probablement en référence à la présence de nombreux peupliers sur son sol) fut très peuplée. Au IXème siècle, près de deux cents famille occupent les lieux. A la fin du Moyen Âge, compte tenu de l'importance de la population de Poveglia, on élit un podestat chargé de rendre la justice sur l'île, en 1339. La charge échut à un nommé Pietro Lando.
    Le déclin de l'île commença à la fin du XIVème siècle, vers 1379, durant la guerre de Chioggia, un conflit qui opposa la République de Gênes et la République de Venise entre 1378 et 1381. La population de Poveglia diminua alors fortement mais ceux qui choisirent de rester ne furent jamais privés de leurs anciens privilèges, comme l'exemption des taxes par exemple.
    C'est au XVIème siècle que l'on transforme Poveglia en lazaret, notamment pour désengorger ceux de la cité de Venise (en effet le Lazzaretto Vecchio et le Lazzareto Nuovo sont saturés). Des malades de la peste y sont alors accueillis. On dit qu'environ 160 000 personnes y furent enterrées : de grandes fosses auraient été creusées dans le sol de Poveglia pour y inhumer tous les morts de la peste et d'imposants bûchers y furent aussi allumés pour y brûler des corps. Pour éviter la propagation de la maladie, on sépara aussi des malades de leurs familles et on les envoya au lazaret de Poveglia.
    Au XVIIIème siècle, Poveglia sert toujours de lieu de quarantaine : on y fait patienter les navires dont on soupçonne à bord des cas de peste. Cet usage de l'île comm lieu de quarantaine est maintenu jusqu'au XXème siècle : pendant la Seconde guerre mondiale, Poveglia accueillit des soldats et on y déposa aussi les corps de victimes du conflit.
    En 1922, on construit un hôpital psychiatrique sur l'île et c'est à partir de là que des rumeurs persistantes affirmèrent que des patients, ainsi que des médecins, peu après leur arrivée, avaient vu des fantômes.
    Le lieu ne fut pas abandonné pour autant puisque par la suite, l'île accueillit une maison de convalescence et de repos pour personnes âgées, jusqu'en 1968.
    Aujourd'hui complètement laissée à l'abandon, l'île est déserte et le gouvernement italien l'avait même mise en vente en 2014. Actuellement, il serait question de transformer les anciens bâtiments de l'île en hôtel de luxe mais cette idée d'un entrepreneur privé divise l'opinion.

    • La légende

    De nombreuses légendes urbaines sur Poveglia ont été propagées à notre époque, notamment par des chasseurs de fantômes venus d'Europe mais aussi des Etats-Unis. Pour eux, l'île serait hantée par les malades de la peste que l'on y enfermait au XVIème siècle mais aussi par les personnes que l'on interna à l'hôpital psychiatrique, au XXème et sur lesquels on commit peut-être des tortures (ce qui est réfuté aujourd'hui) et des expériences médicales, comme des lobotomies. L'atmosphère inquiétante des lieux aujourd'hui permet de conforter cette idée que l'île est habitée par des esprits effrayants.
    Des médecins et des patients de l'hôpital auraient sombré dans la démence après avoir vu les fantômes de malades de la peste hanter les lieux (on a retrouvé des sortes de pierres tombales enjoignant de ne pas creuser la terre de Poveglia, dans laquelle sont enterrés de nombreux corps portant le germe mortel de la peste : la présence d'un lazaret à l'époque moderne et des tombes de malades morts à Poveglia est avérée mais, évidemment, pas l'apparition de fantômes). Le médecin résident, décidant d'enquêter sur ces étranges expériences des patients, finit par être victime lui aussi d'apparitions. Il se serait suicidé en se jetant du haut du clocher de l'hôpital mais rien ne permet de le prouver et il n'est fait mention dans aucune archive ni aucun article de journaux du suicide d'un médecin de l'hôpital de Poveglia.

     

    Et vous ? Avez-vous déjà visité un lieu réputé hanté ? Dites-moi tout en commentaires !!

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Novembre 2020 à 16:38
    Charlotte

    Très intéressant ton article. Même si certains lieux sont hantés, on irait bien faire un tour !

      • Mercredi 4 Novembre 2020 à 09:55

        Merci beaucoup, c'est très gentil ! ^^

        J'ai visité le château de Puymartin parce que je suis dans la région...au-delà de la légende, c'est un très beau monument, bien meublé, avec une histoire intéressante et une tradition familiale depuis plusieurs générations...mais évidemment, on ne peut pas s'enlever de la tête que Thérèse de Saint-Clar est peut-être là, quelque part et visiter la petite chambre où elle a vécu recluse jusqu'à sa mort et où elle est encore emmurée est assez...perturbant. 

        Personnellement, je suis assez fascinée par l'abbaye de Mortemer, je trouve ce lieu assez grandiose et très inquiétant...le lieu est complètement propice à la naissance de nombreuses légendes, je trouve ! smile

        C'est vrai que ce sont des lieux assez fascinants, qui font peur en même temps mais qui attirent malgré tout... winktongue  L'humain aime se faire peur, c'est bien connu ! 

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    2
    Mardi 10 Novembre 2020 à 16:25

    De tous ces lieux, j'ai visité seulement le château de Combourg ! Je me souviens de l'histoire du chat effectivement...

    Je suis plutôt flippée par la fête d'Halloween donc je n'aime que les histoires gentillettes. J'avoue que je suis plutôt terrifiée par ces histoires que tu rapportent mais cela reste intéressant :-D C'est fou cette histoire de Dame blanche...

      • Mercredi 11 Novembre 2020 à 11:18

        Alors moi, je n'ai visité que le château de Puymartin parce qu'il n'est pas loin de chez moi... le lieu est vraiment très beau, isolé sur une colline très boisée pas loin de Sarlat... C'est un très beau château qui a été très remanié au XIXème siècle dans un style néo-gothique mais je trouve qu'on dirait un château de contes de fées, du coup. smile Et il très meublé donc la visite m'avait beaucoup plu. 

        Evidemment, au cours de ta visite, tu ne peux pas ne pas penser à la fameuse Dame Blanche mais les guides n'en font pas des caisses non plus, ils racontent juste l'histoire et du coup ce n'est pas flippant, ni sinistre...en revanche, j'avoue que les histoires de l'abbaye de Mortemer ou Poveglia, pour fascinantes qu'elles sont, sont assez terrifiantes, en effet...j'avais regardé un reportage sur les mystères de Venise et ils abordaient justement l'histoire de Poveglia et ça fait assez froid dans le dos de voir cette île avec des bâtiments abandonnés etc... bad

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