• [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2019 que je vous recommande

    [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2019 que je vous recommande

     

    [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2019 que je vous recommande

     

     

    Couverture La vérité à propos d'Alice

     

     

     

     

     La vérité à propos d'Alice, Katherine Webb, 2016, 667 p.

     

     

     

     

    Lu entre la fin 2018 et les premiers jours de janvier, La Vérité à propos d'Alice a été une bonne surprise. Le livre dormait dans ma PAL depuis un bon moment, je ne me décidais pas à l'en sortir et j'ai bien eu tort. Quelle histoire ! J'avais déjà apprécié ma lecture de L'Héritage et de Pressentiments, mais La Vérité à propos d'Alice est certainement le meilleur de Katherine Webb... Le contexte historique m'a beaucoup plu, par exemple : on parle beaucoup de l'époque victorienne, mais nettement moins de l'époque géorgienne, qui la précède, hormis peut-être chez Jane Austen. Et justement, les paysages m'ont parfois évoqué ceux des grandes sagas « austenniennes », bien que les intrigues soient éloignées de mille lieues. Dans ce roman, il y'a des secrets, des non-dits, de l'amour et beaucoup d'émotion. Pour moi, c'est un roman excellent, qui m'a parfois mise un peu mal à l'aise (l'ambiance est lourde par moments) mais qui, dans l'ensemble, a su convaincre la lectrice avertie de romans à secrets que je suis. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

    Résultat de recherche d'images pour "le ciel de darjeeling" 

     

     

     Le Ciel de Darjeeling, Nicole Vosseler, 2018, 427 p.

     

     

     

     

     

    Qu'est-ce qui m'a plu dans ce roman ? Beaucoup de choses. Ce fut le premier coup de cœur de l'année et surtout, le premier depuis un bon moment. Je ne sais pas pourquoi je l'ai eu pour ce roman en particulier et pas pour un autre, mais ce qui m'a le plus plu dans le roman de Nicole Vosseler, c'est qu'il m'a vraiment fait voyager et il m'a dépaysée. J'affectionne les romans qui se passent en Inde, toutes époques confondues. Et ce roman ne m'a pas déçue, au contraire, d'autant plus que l'auteure ne se contente pas d'écrire une bête romance. Certes, il y'en a, je ne vais pas vous mentir, comme souvent dans ce genre de livres...mais Nicole Vosseler n'oublie pas de nous parler d'Histoire aussi et son roman nous montre bien toute la complexité de l'Inde coloniale, écartelée entre traditions ancestrales et coutumes britanniques souvent mal acceptées. Au milieu de cela, deux jeunes gens aux passés respectifs peu évidents se rencontrent et s'apprivoisent...la romance qui naît entre Ian et Helena n'est pas fleur bleue, elle n'est pas dégoulinante de bons sentiments. Ce roman m'a transportée. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

     

     

     

    Le Chagrin des Vivants, Anna Hope, 2017, 432 p.

     

     

     

     

     

    Avec ce roman lu en début d'année, je découvrais Anna Hope, après tout le monde, comme c'est souvent le cas me concernant, d'ailleurs. Je me suis aperçue que je faisais partie de ces lecteurs qui se méfient du phénomène. Souvent, là où tout le monde a été conquis, je ne le suis pas...En général, j'aime laisser passer l’effervescence et tant pis si je me lance trois ou quatre ans après tout le monde. Avec Anna Hope et ce roman qui traite de l'après-guerre de Quatorze ans et notamment le rapatriement en Angleterre du Soldat Inconnu, en 1920, je me suis pris une claque monumentale. Quel roman : je l'ai lu d'une traite, en retenant mon souffle. Je n'ai pas vu les quatre-cent-trente pages passer, je les ai lues en vingt-quatre heures à peine. Je n'ai pas eu de véritable coup de cœur pour ce roman mais il fait assurément partie de ces livres lus en 2019 que j'ai envie de vous conseiller, si vous ne l'avez pas encore lu. C'est fort et intense et Anna Hope décrit merveilleusement bien le désarroi et la solitude de ceux qui restent, ce fameux chagrin des vivants qui donne son titre français au roman. Et c'est vrai, quand on y pense, on songe souvent, en cas de conflit, à ceux qui y laissent leur vie...mais ceux qui restent ou qui reviennent...de quoi est fait leur quotidien avec l'absence lancinante d'un être aimé, mort dans de telles circonstances ? Ce roman est poignant et, pour moi, c'est une petite bombe littéraire, ce genre de livres qui secoue et ne laisse pas indifférent. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Couverture La lanterne des morts  

     

     

    La Lanterne des Morts, Frédéric H. Fajardie, 2007, 472 p.

     

     

     

     

     

    Et voici le deuxième coup de cœur de l'année, pour un roman historique atypique mais particulièrement bien mené, qui m'a séduite de bout en bout. Je lis peu de romans sur la Révolution française, parce que c'est une époque extrêmement complexe et qui est souvent traitée de manière manichéenne et très uniforme. Aujourd'hui encore, nous sommes influencés par cette époque-là, cette décennie qui a changé entièrement la physionomie de la France, monarchie millénaire et qui devient soudain une République. Aujourd'hui, on parle à tort et à travers de la Révolution, on la convoque pour tout et rien et souvent, on n'y comprend rien. J'avais été stupéfaite, en étudiant cette époque à la fac, du discours de mon professeur, tellement différent de celui auquel j'avais eu affaire jusqu'ici et fortement instrumentalisé... La Révolution est une période de notre Histoire avec laquelle je ne me sens pas très à l'aise, peut-être parce qu'on l'encense trop en oubliant ses parts d'ombres...Ici, Fredéric Fajardie nous plonge en plein cœur des guerres de Vendée, dans le sillage d'un personnage principal charismatique, Valençay d'Adana. Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est que l'auteur brouille les cartes...l'humanité et le cœur ne sont pas forcément du côté de ceux que l'on pense, il n'y a aucun manichéisme dans ses personnages et ceux-ci sont très bien travaillés. Ce roman se lit avec autant de facilité qu'un bon film se regarde. J'ai beaucoup aimé cette lecture et le recommande sans hésiter à tous les amoureux de romans historiques. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Couverture La confidente des morts  

     

     

    Adelia Aguilar, tome 1, La Confidente des Morts, Ariana Franklin, 2015, 519 p.

     

     

     

     

     

    Peut-être le titre ne vous dit rien, mais il ne faut pas s'arrêter à cela, je vous assure. En ce qui me concerne, c'est d'abord la jolie couverture qui m'a attirée (et toute la saga d'Ariana Franklin est aussi bien illustrée chez 10/18 !) puis j'ai lu le résumé et là, j'ai été carrément emballée. Une enquête policière, de la médecine légale en plein Moyen Âge, c'est original et je me suis laissée tenter...pour mon plus grand plaisir parce que j'ai beaucoup aimé ce premier tome qui m'a rappelé, par exemple, la saga Les Mystères de Druon de Brévaux, d'Andrea H. Japp. J'adore le Moyen Âge depuis longtemps, c'est une époque fascinante et j'ai aimé l'angle d'attaque d'Ariana Franklin, dans cette saga...On découvre un personnage atypique, Adelia, qui est une femme médecin, ce qui constitue alors, en plein XIIème siècle, un énorme paradoxe dans bien des pays d'Europe, où la médecine est une discipline interdite aux femmes...et pourtant, l'université de Salerne, en Sicile, enseigne aussi cette science aux femmes et forme d'excellents praticiens, à l'image de cette Adelia, pas forcément attachante au premier abord mais assez fascinante. Ce premier tome m'a franchement convaincue et m'a donné envie de me lancer, évidemment, dans la suite de la saga, ce que je ne manquerai pas de faire en 2020. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

     

     

    L'Île aux Mille Sources, Sarah Lark, 2019, 464 p.

     

     

     

     

     

    Si je vous dis que c'est peut-être le livre que j'attendais le plus cette année, vous me croyez ? Ca fait plusieurs années maintenant que je suis Sarah Lark, d'abord via sa trilogie Le Pays du Nuage Blanc puis, plus récemment, avec Les Rives de la Terre Lointaine. L'Île aux Mille Sources amorce une nouvelle saga dont la reine du roman d'évasion a le secret et, après l'Océanie du XIXème siècle, elle nous emmène dans les Caraïbes du XVIIIème siècle, ce qui a achevé de me convaincre que ce roman était fait pour moi. Et effectivement, quel bon moment j'ai passé en compagnie de Nora ! Ce roman était dépaysant et rafraîchissant, je l'ai beaucoup aimé. Encore une fois, romance et Histoire se mêle habilement et Sarah Lark aborde un pan peu glorieux de l'Histoire du monde, l'esclavage... Elle s'y prend plutôt bien et j'ai trouvé ce roman tout à fait pertinent et vraisemblable. Une très bonne lecture. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Le Sans Dieu ; Virginie Caillé-Bastide  

     

     

    Le Sans Dieu, Virginie Caillé-Bastide, 2017, 336 p.

     

     

     

     

     

    Dans ce roman d'aventures et de piraterie, je suis repartie au cœur d'une époque que j'affectionne tout particulièrement, le XVIIIème siècle. J'ai dévoré ce roman, je l'ai beaucoup aimé et passée la première surprise occasionnée par la langue utilisée par l'auteure, j'ai été totalement emportée...Quelle histoire, franchement ! Ce roman est un superbe roman historique, enlevé, plein de fougue et plein de verve et qui, en plus, fait réfléchir sur l'humain. Ces marins solitaires, en dehors de toutes lois, de toute société et qui en recréent une bien à eux sur les mers, faisant parfois régner la terreur, qui sont-ils au fond, sinon des hommes qui parfois ont souffert et n'ont pas eu le choix ? Je recommande chaleureusement ce roman parce que c'est une lecture forte et qui ne laisse assurément pas indifférent. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    La Vallée des Poupées ; Jacqueline Susann 

     

     

    La Vallée des Poupées, Jacqueline Susann, 2016, 480 pages

     

     

     

     

     

    Au mois de juillet, la couverture estivale et légèrement rétro de ce roman m'a attirée, je me suis dit que c'était parfait pour la saison, tout ça...Mais attention...La Vallée des Poupées est un roman bien plus sombre et torturé que sa couverture ou même son titre peuvent le laisser supposer. Ces fameuses poupées, ce ne sont pas les jeunes femmes comme on pourrait le penser, mais les pilules et autres cachets avec lesquels elles s'étourdissent. Des années 1940 aux années 1960, c'est le destin de trois jeunes femmes, Anne, Nelly et Jennifer que nous raconte Jacqueline Susann. Elles sont de purs produits de cette jeunesse d'après-guerre, vivant dans un contexte économique florissant, jeunes, ne demandant qu'à brûler la vie par les deux bouts, ce qu'elles vont faire et bien faire. J'ai lu ce roman avec une certaine fascination parce que la vie des trois héroïnes est extraordinaire mais, en même temps, on n'en voudrait pour rien au monde ! Jacqueline Susann croque un portrait brut, cru et sans concession de sa propre génération. On découvre que ces années-là sous un autre jour, bien moins prude et réservé...le roman de Susann fut malgré tout censuré et on a l'impression, même encore aujourd'hui, de se plonger en quelque sorte dans l'interdit... J'ai aussi eu le sentiment de lire un classique du XXème siècle américain, un peu comme Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, par exemple. Un de ces romans qui est à lire au moins une fois. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

     

     

    Ce que le Jour doit à la Nuit, Yasmina Khadra, 2014, 441 p.

     

     

     

     

     

    La guerre d'Algérie est une époque que je connais mal et peu. C'est surtout une période sensible de notre Histoire, qui met fin dans le sang et les larmes à une politique de colonisation qui met mal à l'aise aujourd'hui et peut provoquer un sentiment de honte. Est-ce pour autant qu'il faut détourner le regard et faire comme si cela n'avait jamais existé ? La guerre d'Algérie est une tâche douloureuse, pour les Français comme pour les Algériens, qui ont cohabité durant des décennies, tant bien que mal, avant de se déchirer. Dans son roman, Yasmina Khadra raconte le destin du jeune Younès, né algérien, fils de paysans pauvres obligés de quitter leurs terres et de s'installer en ville. Mais élevé par son oncle, pharmacien à Oran, le jeune homme l'est comme un jeune Français et côtoie la forte communauté française de la ville. Quand éclate la guerre dans les années 1950, il se trouve écartelé entre sa fidélité viscérale à sa terre natale et son éducation presque coloniale. Ce roman est une fiction mais raconte un drame qui a dû être celui de centaines de gens. Yasmina Khadra ne diabolise pas, il n'encense pas non plus. Il raconte seulement une période peu évidente et franchement pas belle, comme toutes les guerres. Mais surtout, c'est d'une plume magnifique qu'il le fait et qui m'a entièrement chamboulée. Ce roman n'est pas un simple coup de cœur, c'est plus que ça. Il m'a extrêmement émue, il m'a profondément touchée et m'a fait verser des torrents de larmes, ce qui est rare pour moi, en général. Ce roman est magnifique, oui, n'ayons pas peur de le dire, aussi beau que son titre. J'en suis ressortie complètement bouleversée par cette intrigue qui, au départ, peut apparaître bien simple voire manichéenne mais qui n'est finalement, ni plus ni moins, que le récit d'un drame commun de deux nations qui n'ont plus jamais réussi à s'entendre par la suite. Un roman devenu culte, pour moi. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

    Gabriële ; Anne et Claire Berest  

     

     

    Gabriële, Anne et Claire Berest, 2018, 480 p.

     

     

     

     

     

    Ce roman, c'est une aïeule inconnue racontée par ses arrière-petite-filles, parties sur ses traces une fois devenues adultes, alors qu'on leur a caché pendant leur enfance l'existence de cette femme, Gabriële Buffet, la mère de leur propre grand-père Vincenzo Picabia. Picabia ? Vous connaissez peut-être ce nom ou alors, il vous évoque vaguement quelque chose, comme à moi quand j'ai démarré cette lecture, dans l'été. Ce nom aux sonorités espagnoles, c'est celui du peintre surréaliste Francis Picabia, ami d’Apollinaire ou encore de Marcel Duchamp. Et son épouse s'appelait Gabriële Buffet. Anticonformiste, féministe, artiste dans l'âme, femme libre, Gabriële est un personnage étrange, une femme hors norme en ce début de XXème siècle. J'ai aimé la découvrir sous la plume d'Anne et Claire Berest, deux sœurs unies par une même motivation : partir à la recherche de leurs racines. Gabriêle est un roman assez particulier, qui n'est ni vraiment une biographie ni complètement un roman...s'il est inclassable, j'ai malgré tout passé un excellent moment et j'ai découvert avec intérêt et plaisir la plume de la romancière Claire Berest, que je ne connaissais pas et qui partage ici la plume avec sa sœur, Anne, moins connue. C'est aussi une expérience qui les a réunies qu'elles nous font partager et elles nous emmènent sur les traces de cette Gabriële Buffet, née à la fin du XIXème siècle et morte il n'y a pas si longtemps, en 1985, une femme qui a inspiré les artistes de cette époque d'émulation que furent les années 1910-1920... Une belle lecture à recommander à ceux qui s'intéressent à l'art, sans hésiter. Et autres aussi, bien sûr. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Couverture L'Amie prodigieuse, tome 1 

     

     

     L'Amie Prodigieuse, Elena Ferrante, 2016, 430 p.

     

     

     

     

     

    Comme dit plus haut, je fais partie de ces lecteurs qui fuient le phénomène. En ce qui concerne L'Amie Prodigieuse, je n'ai pas changé mes habitudes et j'ai laissé passer un peu de temps avant de le lire à mon tour. Je l'ai vue des mois durant sur Instagram et sur les blogs, cette saga. J'ai ajouté le premier tome à ma PAL un peu par hasard, sans véritable désir de le lire, mais malgré tout curieuse, au vu de l'engouement soulevé par cette saga et le mystère qui entoure l’identité de son auteure. Je crois que ce qui m'a finalement totalement convaincue, c'est l'attirance que j'ai pour l'Italie et l'envie de lire autre chose que des romans se passant à la Renaissance ou à l'époque des Borgia. Là, c'est une histoire bien plus contemporaine que nous raconte Elena Ferrante, puisque les quatre tomes de sa saga s'échelonnent entre les années 1950 et les années 2000. J'ai lu ce roman rapidement, en quelques jours, avec facilité et plaisir parce que j'ai trouvé cette histoire touchante, mignonne et grave à la fois. L'enfance de Lila et Lenù, dans la Naples des années 1950, ni pauvre ni riche, est ancrée dans une époque, un pays et des traditions, mais c'est aussi l'enfance commune à tous, leurs préoccupations étant, somme toute, les mêmes que les nôtres. J'ai lu ce premier tome avec le sentiment d'être partie prenante de cette histoire. J'ai découvert une plume et un univers qui m'ont plu, m'ont vraiment séduite. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Couverture Le ciel de la chapelle Sixtine 

     

     

    Le Ciel de la Chapelle Sixtine, Leon Morell, 2015, 609 p.

     

     

     

     

     

    Le Ciel de la Chapelle Sixtine est un roman qui saura séduire tous ceux qui aiment l'art et s'extasient devant les œuvres des grands maîtres. Dans ce roman très documenté de l'Allemand Leon Morell, on part à la découverte de l'une des œuvres majeures du grand Michel-Ange, le plafond de la chapelle Sixtine que le pape Jules II lui commande au début du XVIème siècle. Le héros n'est pas Michel-Ange à proprement parler mais un jeune apprenti, Aurelio, qui découvre, aussi fasciné que nous, l'étendue du talent de son maître. 
    J'ai trouvé ce roman absolument passionnant parce qu'il fait la part belle à la conception de cette oeuvre majeure et ambitieuse et nous permet de quasiment toucher du doigt la méthode de Michel-Ange, sculpteur de formation et qui devient fresquiste à la demande du souverain pontife. L'immense Jugement Dernier prend forme sous nos yeux fascinés et ce n'est qu'avec beaucoup de regret que l'on quitte un roman comme celui-ci qui, au-delà de cette oeuvre monumentale et qui fait partie de notre patrimoine à tous, ne néglige pas le contexte historique très riche de cette époque-là. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Le Viking qui voulait épouser la Fille de Soie ; Katarina Mazetti 

     

     

    Le Viking qui voulait épouser la Fille de Soie, Katarina Mazetti, 2015, 304 p.

     

     

     

     

    Impossible de ne pas inclure ce livre dans ma liste de recommandations de l'année ! Le Viking qui voulait épouser la Fille de Soie est un roman absolument hors normes et inclassable, bien qu'il soit présenté comme un roman historique. Effectivement, il l'est, puisque l'auteure nous propose une intrigue qui se déroule sur une petite île perdue de Scandinavie, au Xème siècle. Nous sommes au Moyen Âge, à une époque où la société viking commence à se structurer doucement...les incursions à bord des fameux drakkars sont moins fréquentes et surtout, les Vikings se sont installés en Europe de l'Est, où ils ont fondé des comptoirs prospères, comme la future Novgorod. Entre la saga nordique et le conte oriental, ce roman m'a littéralement ravie. Pourquoi ? Comment ? Je n'en sais rien, je me suis contentée de me laisser porter mais ce fut une très bonne lecture que je ne peux pas ne pas recommander. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

     

    [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2019 que je vous recommande

     

     

     

     

     

    Marie-Antoinette l'Insoumise, Simone Bertière, 2003, 927 p.

     

     

     

     

     

    Vous connaissez mon intérêt, je devrais même dire ma passion pour la reine Marie-Antoinette, passion de laquelle découle mon amour absolu et inconditionnel pour le XVIIIème siècle. Il était donc obligatoire pour moi de lire cette biographie de référence écrite il y'a près de vingt ans par Simone Bertière, historienne qui a consacré une immense anthologie aux reines de France, d'Anne de Bretagne à Marie-Antoinette. Dans ce gros volume de près de mille pages, l'auteure, sans dénigrer mais sans encenser non plus, nous livre un portrait très humain d'une femme qui a été reine mais reste avant tout une femme, avec des qualités, des défauts, des failles et des limites. Cette biographie illustre bien les dangers de l’idolâtrie comme de la détestation qui, l'un comme l'autre, sont incompatibles avec le travail de l'historien. On sent bien sûr dans ce livre tout l'intérêt de Simone Bertière pour son objet d'étude et il est clair que Marie-Antoinette, à bien des égards, est un personnage fascinant. Mais l'auteure ne cherche pas à l'excuser ni à l'accuser de maux dont elle n'est pas coupable. C'est un portrait très juste qui nous est présenté de cette reine dont le destin tragique a forgé la légende. J'ai pris grand plaisir à lire cette biographie, même si elle n'est pas la première que je lis sur cette reine. Finalement, chaque auteur a son approche personnelle et celle de Simone Bertière est convaincante. Une lecture incontournable si vous aimez Marie-Antoinette et son époque. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

    Couverture Le sceptre et le sang 

     

     

     

    Le Sceptre et le Sang : Rois et Reines dans la tourmente des deux guerres mondiales. Jean des Cars, 2014, 475 p.

     

     

     

     

    Il est difficile de concilier le travail rigoureux de l'historien et la chaleur du romancier mais je trouve que Jean des Cars concilie les deux avec brio. Le Sceptre et le Sang est encore une fois un coup de maître, qui nous fait découvrir les deux conflits mondiaux à travers un prisme inédit : celui des royautés européennes du début du XXème siècle, royautés qui vont basculer et vaciller et pour certaines, ne jamais se relever. Ce livre est ardu et technique mais passionnant pour tout ceux qui se passionnent pour l'Histoire. Volume particulièrement dense et riche qui ne laisse rien au hasard, servi par une bibliographie fiable et sérieuse, ce livre a au moins le mérite de ressusciter des Etats et des personnages entièrement oubliés, pour certains. C'est aussi retrouver la grandeur de la Russie des tsars, qui vit ses derniers moments, assister à la création de nouveaux états sur les cendres de monarchie pluriséculaires, comme l'Empire austro-hongrois. J'ai trouvé que c'était une bonne idée de parler des deux guerres mondiales de cette manière, en soulignant également l'implication forte et personnelle de certains monarques, comme les Windsor pendant la Seconde Guerre Mondiale, qui s'associent spontanément à la douleur du peuple britannique. A ne peut-être pas mettre entre toutes les mains : si vous n'êtes pas spécialement intéressé par l'Histoire, vous allez sûrement trouver ça barbant. Pour les autres, n'ayez pas peur si vous devez garder non loin de vous une généalogie européenne de l'époque, pour bien comprendre les liens familiaux entre les différents monarques : c'est nécessaire. Mais une fois tout bien assimilé, ce livre offre une lecture captivante et fluide. 

    • Pour lire mon avis complet, c'est par ici

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :