• [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2020 que je vous recommande

    [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2020 que je vous recommande

     

    [CONSEILS LECTURE] Les livres lus en 2020 que je vous recommande

     

     

    Couverture Les soeurs Brontë : La force d'exister

     

     

     Les sœurs Brontë : la force d'exister, Laura El Makki,

     2019, 264 p. 

     

     

     

     

     

    Les sœurs Brontë font partie de ces auteurs qui me fascinent, même si je n'ai pas lu tous leurs romans. Il y'a quelque chose d'immensément attirant dans leur destin, quelque chose d'immensément dramatique aussi...Et leur vie, en général, m'évoque immédiatement l'univers gothique des Hauts de Hurlevent ou de Jane Eyre ! La vie des sœurs Brontë et de leur frère Branwell est marqué par le drame, par les deuils, par la maladie (Anne, Emily et Charlotte vont toutes les trois mourir de la tuberculose avant leur quarante ans), par une existence austère au presbytère de Haworth, qui s'ouvre sur une lande inhospitalière et désolée... Petit livre facile et agréable à lire, La Force d'Exister est une bonne introduction pour celui qui n'a pas encore lu les soeurs Brontë et s'apprête à le faire et c'est aussi très agréable de se plonger dans leur vie et de voir combien leurs propres expériences ont nourri leurs œuvres. J'ai vraiment apprécié me plonger dans ce livre en début d'année, qui n'est pas un roman mais se lit tout comme. A recommander pour une lecture d'hiver au coin du feu avec un bon chocolat ou un thé ou en automne : son atmosphère un peu sombre et gothique est aussi tout à fait recommandée pour cette période de l'année. 

     

    Couverture Une vie entre deux océans

     

     

     

     Une vie entre deux océans, Margot L. Stedman, 2016, 521 p. 

     

     

     

     

     

    Ce roman était dans ma PAL depuis longtemps avant que je ne me décide à l'en sortir, en février dernier. Une vie entre deux océans, c'est l'histoire d'Isabel et Tom, au début du XXème siècle. Après avoir combattu dans les tranchées en Europe pendant la Grande Guerre, Tom rentre en Australie, où il accepte un poste de gardien de phare, sur une petite île isolée, au large du continent. Avant de partir, il rencontre Isabel, qu'il épouse. Leur belle histoire les satisfait un temps et puis, leur union est mise à mal par l'absence d'un enfant, qui devient presque obsessionnelle... Jusqu'au jour où un bateau naufragé s'échoue sur une plage de leur petite île...un bateau dans lequel Isabel trouve un petit bébé en bonne santé. Et la jeune femme va persuader son époux de ne pas signaler l'incident, mettant le doigt dans un engrenage terrible, dans le cercle vicieux du mensonge, où elle entraîne Tom, de plus en plus tiraillé entre son amour pour Isabel, pour le bébé et sa conscience, qui ne peut l'empêcher de lui faire songer à la famille à qui ils ont peut-être pris ce bébé... Superbe roman d'amour (conjugal, filial), dramatique aussi, Une vie entre deux océans est un très beau roman qui nous touche au plus profond de nous-mêmes, nous fait passer par toute une gamme d'émotions, des premières jusqu'aux dernières pages. J'ai souvent eu les larmes aux yeux, parce que la plume simple de Margot L. Stedman s'y entend pour décrire avec pudeur et délicatesse les sentiments humains. Peut-être Iz et Tom nous touchent-ils parce qu'on pourrait tous agir comme eux et parce que malgré le caractère répréhensible de l'acte d'Iz, on ne peut vraiment la condamner... Bref, pas un coup de cœur mais une vraie bonne lecture à conseiller. 

     

    Couverture La cuisinière

     

     

     

     La cuisinière, Mary Beth Keane, 2016, 449 p. 

     

     

     

     

     

    Fin février, j'ai lu ce roman qui, au vu de ce que l'on a vécu dans les mois qui ont suivi et que l'on vit encore, d'ailleurs, résonne assez étrangement ! La Cuisinière, c'est l'histoire vraie de cette immigrée irlandaise, Mary Mallon qui, à la fin du XIXème siècle, fera la une de tous les journaux américains. Surnommée Typhoid Mary, elle passera plusieurs années de sa vie en quarantaine sur une île au large de New York après que l'on se soit rendu compte qu'elle était porteur sain de la fièvre typhoïde : après que plusieurs personnes soient mortes de cette maladie, on fait le rapprochement avec Mary qui, au moment du déclenchement de l'épidémie, est à leur service. Devenant un objet d'étude pour la médecine, Mary ne recouvrera jamais une liberté complète et vivra toute sa vie avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Elle ne peut contracter la maladie mais la porte en elle et peut la transmettre à n'importe qui... Ce roman est assez édifiant et j'ai pris grand plaisir à le lire et à suivre Mary dans le New-York de la fin du XIXème siècle, des beaux quartiers à ceux plus modestes, jusqu'à la petite île où elle vivra de nombreuses années, soumise aux diverses analyses des médecins, à leurs différrentes hypothèses. Le cas de Marie permettra de faire connaître le concept de porteur sain, encore peu connu aujourd'hui, quoique beaucoup plus documenté qu'à l'époque, où il est parfois remis en question. Pas forcément scientifique ni très médical, le roman de Mary Beth Keane se concentre surtout sur l'humain, sur Mary, sur l'anéantissement d'une vie sans histoire mais satisfaisante...du jour au lendemain, elle se retrouve pointée du doigt, véritable cobaye pour une médecine en pleine expansion et qui se modernise à une vitesse folle... j'ai apprécié le point de vue de l'auteure, qui ne nous abreuve pas de termes scientifique et obtus mais nous met dans les pas de cette femme comme tout le monde qui soudain se trouve au centre de l'intérêt de chacun et en verra sa vie bouleversée à jamais... 

     

    Couverture De battre la chamade

     

     

      

     De battre la chamade, Sophie Tal Men, 2019, 288 p. 

     

     

     

     

     

    Retrouver Sophie Tal Men, c'est comme savourer un petit bonbon ou un bon dessert. Ses romans feel-good sont mes préférés à ce jour et c'est toujours avec plaisir que je m'y plonge. J'ai lu avec intérêt Les yeux couleur de pluie comme Entre mes doigts coule le sable et c'est avec grand plaisir que j'ai lu De battre la chamade en mars dernier. C'est le dernier tome de la trilogie et j'étais un peu nostalgique de laisser derrière moi les héros que l'on suit depuis le début, ces internes brestois qui m'ont rappelé les personnages de Grey's Anatomy ou de la série Hippocrate. C'était sympa, encore une fois, on se prend au jeu, on suit les personnages attachants crées par Sophie Tal Men, on rit, on s'attendrit. Bref, on passe un bon moment et on ressort de cette lecture le coeur toujours plus léger et le sourire aux lèvres ! 

     

    Couverture Une vie

     

     

     

    Une vie, Simone Veil, 2009, 283 p. 

     

     

     

     

     

    Voilà un livre dont j'ai maintes et maintes fois repoussé la lecture. Un peu comme pour Le journal d'Anne Frank, j'avais peur de ce que j'allais y trouver, j'avais peur que ce soit une lecture dure...Au final, ce fut plus une lecture plus bouleversante que vraiment dure. Et puis, dans la seconde partie, Simone Veil raconte sa carrière politique, marquée notamment par la loi de dépénalisation de l'avortement, dans les années 1970. C'était, pour moi, une lecture essentielle : même si j'en repoussais sans cesse la lecture, je savais que je lirai ce livre un jour, comme je compte bien un jour découvrir les écrits de Gisèle Halimi ou encore Benoîte Groult, engagées toute leur vie dans la défense des femmes et de leurs droits. Parce que Simone Veil est un acteur majeur de la politique française et européenne de la fin du XXème siècle mais qu'elle est aussi, de part sa judéité et sa déportation à Auschwitz un témoin-clé d'une Histoire commune, ce livre est à lire. 

     

    Couverture No home

     

     

     

     No Home, Yaa Gyasi, 2018, 473 p.  

     

     

     

     

     

    No Home est le premier roman percutant d'une jeune auteure américano-nigériane, Yaa Gyasi, qui choisit de nous raconter l'esclavage et le commerce triangulaire, quasiment des origines jusqu'à nos jours... Nous sommes au milieu du XVIIIème siècle, en Afrique. Le commerce triangulaire connaît alors son apogée et les navires des grandes puissances coloniales européennes quittent leurs ports d'attache, descendent vers l'Afrique où ils remplissent leurs cales d'esclaves qu'ils emmènent dans les Antilles ou dans les colonies britanniques du continent américain et repartent chargés d'épices, de coton, de tabac, de tissus... No Home, c'est l'histoire de deux demi-sœurs nées à l'ouest de l'Afrique, mais qui ne se connaîtront jamais. L'une sera prise pour épouser par un Anglais : ses descendants auront de la chance, ils seront instruits, ils ne connaîtront jamais les horreurs de l'esclavage et du travail forcé en Amérique. L'autre, au contraire, deviendra une esclave dans une plantation de Virginie. Ses descendants, jusqu'à nos jours, porteront en eux une histoire chaotique dans laquelle les Etats-Unis se débattent encore, bien que l'esclavage ait été aboli après la guerre de Sécession. En montrant comment les descendants actuels des esclaves restent encore marginalisés et subissent le racisme du reste de la population, en montrant comment une destinée, parfois, ne tient qu'à bien peu de choses. Ce roman est fort, violent, percutant, il ne laisse évidemment pas indifférent et, dans le contexte actuel, revêt un écho certain. Pour moi, Yaa Gyasi signe là un coup de maître. 

    Couverture La dernière reine

     

     

     

     La dernière Reine, Philippa Gregory, 2019, 648 p. 

     

     

     

     

     

    Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu Philippa Gregory et j'ai été ravie de la retrouver, en avril dernier, avec La dernière Reine, un roman conséquent qui m'a rappelé Deux sœurs pour un Roi ou encore L'Héritage Boleyn, que j'avais dévorés ! Après avoir lu La Reine clandestine et La Princesse blanche, pas mal mais moins bons que le magistral Deux sœurs pour un Roi, par exemple, je ne savais pas ce que j'allais trouver dans La dernière Reine et, au final, j'ai été très agréablement surprise. Après des élucubrations un peu trop fantastiques à mon goût dans La Reine clandestine et La Princesse blanche, j'ai retrouvé le côté très historique des romans de Gregory, une intrigue imaginaire mais bien assise sur des bases solides et des recherches certaines. Dans ce roman, l'auteure nous emmène à la découverte de la dernière épouse d'Henry VIII, Catherine Parr. On découvre non seulement la vie de cette dernière, son mariage forcé avec un roi vieillissant et qui n'a plus rien du bel éphèbe de sa jeunesse, sa prudence constante face aux comportements fantasques et violents du roi, qui s'est tout de même débarrassé de plusieurs de ses épouses et, pour deux, de manière particulièrement expéditive en les envoyant à l'échafaud. Le roman est donc centré sur la reine Catherine mais aussi sur le contexte politique et surtout religieux, particulièrement trouble, des années 1540. Si vous aimez l'Histoire de l'Angleterre, les romans historiques et les portraits de femmes courageuses et méconnues, ce roman est fait pour vous. 

     

    Couverture Rien n'est noir

     

     

     

     Rien n'est noir, Claire Berest, 2019, 285 p. 

     

     

     

     

    Premier coup de cœur de l'année, Rien n'est Noir fait désormais partie du panthéon de mes romans préférés ! Et pourtant, je ne me suis jamais spécialement intéressée à Frida Kahlo. Je connais les grandes lignes de sa vie, mais pour moi, elle n'est ni une icône ni un modèle comme elle peut l'être pour certains. Disons qu'elle ne me fascine pas mais lire ce roman de Claire Berest, dont j'aime beaucoup la plume depuis ma lecture de Gabriële, en 2019, était justement l'occasion d'en savoir plus. Et voilà que ce roman a été un coup de cœur ! Un formidable coup de cœur, d'autant plus savoureux que je ne l'attendais pas. Je me doutais que j'aimerais, mais pas autant. On sent que Claire Berest est parvenue à se mettre dans la peau de Frida, elle la décrit avec beaucoup de pudeur mais aussi de flamboyance. Le destin de cette femme, qui n'est pas qu'une peintre mais aussi une grande amoureuse et une femme politisée, se révèle sous la plume délicate de cette auteure française prometteuse et que je vais suivre, c'est certain ! Vraiment, à lire : si vous aimez Frida Kahlo, si vous aimez les romans bien écrits dont on savoure les mots comme des bonbons qui fondent sur la langue... 

    Couverture Les Suprêmes, tome 1

     

     

     

     Les Suprêmes, Edward Kelsey Moore, 2015, 414 p. 

     

     

     

     

    Et voilà encore un livre qu dormait dans ma PAL depuis près de quatre ans : il était donc temps de l'en sortir. Sa couverture douce et acidulée à la fois m'a donné envie au début de l'été et c'est donc en juin que j'ai sorti le premier tome des Suprêmes, d'Edward Kelsey Moore, de ma PAL. Bien m'en a pris parce que j'ai fait une très agréable découverte et j'ai beaucoup aimé ces quatre amies afro-américaines qui nous entraînent dans leurs vies et nous donnent le sourire. Ce n'est pas toujours gai et la question raciale est évidemment présente en filigrane mais j'ai beaucoup aimé la manière dont Edward Kelsey Moore s'en empare. Et surtout, il n'y a pas que ça : l'auteur aborde les joies et les peines quotidiennes, les crises conjugales, les remises en question, le départ des enfants, la maladie... c'est joyeux mais parfois grave, sans jamais être plombant. Ça fait réfléchir aussi sur les problèmes rencontrés encore aujourd'hui par les populations noires américaines, les discriminations, la violence... Bref, derrière le côté léger et la couverture pastel, se cache un roman d'une teneur certaine et surprenante. Une très bonne découverte pour moi, je vous conseille ce roman sans l'ombre d'un doute ! 

     

    Couverture L'Été des Quatre Rois

     

     

     

     L'Eté des quatre rois, Camille Pascal, 2019, 752 p. 

     

     

     

     

    2020 aura été l'année de ma découverte de la plume de Camille Pascal : ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée mais surtout historien, Camille Pascal avait attiré mon attention il y'a quelques temps, lors de la sortie de ce roman, L'Eté des quatre rois, qui se focalise sur les Trois Glorieuses (juillet 1830), la chute des Bourbons et l'avènement des Orléans. Evidemment, c'est très conséquent, c'est un roman dense et touffu, que j'ai mis du temps à lire mais quel plaisir...quel plaisir vraiment, pour moi qui suis une amoureuse de l'Histoire et plus particulièrement de l'Histoire de France. Si le XIXème siècle n'est pas ma période de prédilection, j'ai tout de même été très intéressée par ce récit, mené comme une chronique : les jours se suivent, les événements se bousculent, Paris devient la proie des insurrections et ses rues, des barricades. On revit la Révolution de 1789 et en même temps, un souffle nouveau semble réveiller la capitale. C'est la fin réelle de l'Ancien Régime, l'avènement d'une époque nouvelle en gestation, en ces jours caniculaires de juillet 1830. Les derniers témoins d'une époque révolue (Charles X, sa bru, Madame d'Angoulême, fille survivante de Louis XVI et Marie-Antoinette, Chateaubriand) côtoient les tenants d'un ordre nouveau, Hugo, Stendhal, les Orléans... C'est vraiment passionnant et on se prend au jeu, on découvre les événements en même temps que les personnages, on tourne les pages, on s'agace de l'aveuglement de Charles X, on ricane devant la fatuité de Louis-Philippe, on suit captivé les récits de pillages et d'insurrection dans les rues d'une ville encore médiévale et qui se laisse faire... le souffle épique du romancier se mêle à la rigueur de l'historien et cela donne un roman d'une qualité certaine. Si vous aimez l'Histoire, nul doute que ce livre vous plaira. 

    Couverture Le bruissement du papier et des désirs

     

     

     

     

      Le bruissement du papier et des désirs, Sarah McCoy, 2020,   432 p. 

     

     

     

    Ce roman, je l'ai acheté au printemps dernier mais sa couverture m'a aussitôt évoqué l'automne et je me suis dit que je le lirai en septembre ou octobre. C'est ce que j'ai fait et... ce fut mon deuxième coup de cœur de l'année 2020 ! Un coup de cœur encore plus surprenant que Rien n'est Noir parce que le début de ma lecture a été extrêmement laborieux...j'ai même pensé un temps mettre ce livre en pause et passer à autre chose. Puis tout s'est mis en place, tout s'est imbriqué et je suis passée par une gamme de sentiments divers qui m'ont fait littéralement plonger dans les pages du livre, comme rarement. Pourquoi ce roman m'a-t-il plus touchée que Un goût de cannelle et d'espoir, par exemple ? Je n'en sais rien. Toujours est-il que je l'ai reposé les larmes aux yeux, touchée au cœur par le destin de Marilla, par la manière dont Sarah McCoy s'est emparée de ce personnage qui n'est pas le sien mais qu'elle a réussi à apprivoiser. Marilla Cuthbert, à l'origine, c'est un personnage du roman La maison aux Pignons Verts (Anne of Green Gables) de Lucy Maud Montgomery, sorti en 1904 : ici, on découvre sa jeunesse, les éléments fondateurs de sa vie, avant l'arrivée d'Anne dans sa vie et celle de son frère Matthew. Ce roman m'a transportée, vraiment, sur la petite île du Prince-Edouard, au large du Canada. Je me suis attachée à cette petite communauté que Sarah McCoy nous décrit si précisément, j'ai été partie prenante du récit et même encore, quelque semaines après avoir terminé ce roman, j'y pense encore avec attendrissement et nostalgie. 

    Couverture Les déracinés

     

     

     

     

     

      Les Déracinés, Catherine Bardon, 2019, 768 p. 

     

     

     

    Longtemps, j'ai été la première à croire que les anglo-saxons étaient les seuls à savoir faire des sagas familiales prenantes sur fond de grande Histoire. Sinon, les seuls, du moins les meilleurs...c'était sans compter sur cette saga prometteuse de Catherine Bardon, qui fait son chemin depuis quelques mois. Les Déracinés, c'est une quadrilogie qui, sur près de quarante ans, nous met dans les pas de la famille Rosenheck, des Juifs allemands exilés au moment de la Seconde guerre mondiale, en République dominicaine. Ce premier tome est centré sur la rencontre de Wilhelm et Almah, deux jeunes viennois, au début des années 1930. Rien ne leur sera épargné : ils connaîtront une belle histoire d'amour mais aussi le pire, parce que quand ils se marient, l'Autriche est en train de vivre ses dernières années de tranquillité et d'insouciance, avant l'annexion par le Reich nazi. Wilhelm et Almah, ce sont ces déracinés, ces Juifs autrichiens obligés de suivre et qui échoueront en République dominicaine où ils vont tenter, bon gré mal gré, de refaire leur vie, sans oublier pour autant les épreuves, les peines, les tristesses laissées derrière eux... Et avant cela, les bons souvenirs, qui aident à tenir et à se lever le matin, même si l'horreur est passée par là. Ce roman est vibrant, un concentré d'émotion, on pleure, on rit aussi...on s'émeut souvent, parce que Catherine Bardon sait trouver les mots pour que ces personnages fassent écho en nous... c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce roman, je n'ai pas vu passer les 768 pages. Et c'est avec joie que j'attends maintenant de lire L'Américaine, le deuxième tome. Evidemment, les deux suivants sont en bonne place dans ma Wishlist. 


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