• Ne jamais s'approcher trop près du soleil...

    Versailles (série télévisée)

     

     

    Série historique créée par Simon Mirren et David Wolstencroft pour Canal + et Super Ecran

    Pays d'origine : France et Canada

    Première diffusion : 16 novembre 2015

    Distribution :

     

    George Blagden (Louis XIV) ; Alexander Vlahos (Philippe de France, duc d'Orléans, frère du roi) ; Elisa Lazowski (Marie-Thérèse, reine de France) ; Noémie Schmidt (Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans, épouse de Philippe) ; Anna Brewster (Athénaïs de Montespan) ; Sarah Winter (Louise de la Vallière) ; Amira Casar (Béatrice de Lorraine) ; Maddison Jaizani (Sophie, la fille de Béatrice) ; Evan Williams (Philippe de Lorraine, amant du duc d'Orléans) ; Tygh Runyan (Fabien, chef de la police du roi) ; Stuart Bowman (Alexandre Bontemps, premier valet de chambre du roi) ; Joe Sheridan (Louvois) ; Thierry Le Nôtre (André Le Nôtre) ; Steve Cumyn (Colbert) ; Peter Hudson (Masson, médecin du roi) ; Lizzie Brocheré (Claudine Masson) ; Pip Torrens (le seigneur de Cassel) ; Anatole Taubman (Montcour) ; Dominique Blanc (Anne d'Autriche) ; David Stanley (Louis XIII) 

    Synopsis :

    Le Roi de France, Louis XIV, a 28 ans. Il souhaite soumettre la noblesse française à l'autorité du pouvoir royal. Pour s'éloigner de Paris et des événements de la Fronde qui le hantent encore à ce jour, il décide de déménager son gouvernement dans l'ancien pavillon de chasse de son père. Afin d’attirer les nobles à sa Cour et ainsi les garder sous contrôle, il lance la construction du plus somptueux des châteaux : Versailles. Cette entreprise démesurée et coûteuse va attiser mécontentements et discordes. Dans une Cour gangrenée par les complots, comment Louis XIV pourra-t-il imposer son pouvoir, vivre ses passions amoureuses et mériter son titre de Roi Soleil ?

    Bande-Annonce :

    Mon Avis :

    La série Versailles aurait pu être très bien, malheureusement, elle pèche par bien des aspects. Le règne de Louis XIV a de quoi inspirer, que ce soit la littérature ou le cinéma et l'idée était plutôt bonne de créer une série sur ce personnage emblématique de notre Histoire. Autre idée judicieuse, que la série soit diffusée à la fin de l'année 2015, histoire de clore plutôt bien l'année de tricentenaire de la mort du Roi-Soleil. Seulement la série est trop fantaisiste et peu crédible. En fait, elle est très visuelle, les acteurs sont bons, les décors naturels superbes, les costumes de même, quoique très sobres. Mais la chronologie historique ne suit pas et c'est dommage car le règne de Louis XIV est l'un des plus documentés, avec des chroniques d'époque comme de très bons travaux d'historiens contemporains, et il n'y avait donc que l'embarras du choix, pour les créateurs, dans les sources dans lesquelles ils auraient pu puiser pour créer une trame au moins solide, ce qui n'est pas le cas ici. Les auteurs se concentrent essentiellement sur un règne remanié, romanesque, et malheureusement pas sur la formidable création de Louis XIV qui a donné son nom à la série : Versailles. L'on aperçoit finalement qu'en toile de fond le formidable chantier que le jeune roi lance à la fin des années 1660...On s'attend, pourtant, à ce que le château soit mis un peu plus en avant, et malheureusement, ce n'est pas le cas, les épisodes tournant finalement autour d'une intrigue crapuleuse qui finit par devenir de moins en moins crédible.
    Cela dit, Versailles est aussi une série qui captive dans le sens où de très belles images se succèdent. Les acteurs, confirmés ou non, y étaient aussi pour beaucoup. On retrouve, en duo de frères ennemies, George Blagden, jeune acteur anglais connu dans Vikings et Alexander Vlahos, révélé plus jeune par la série Merlin. Les deux jeunes hommes sont de bons acteurs, habités et au jeu juste. La jeune actrice française Noémie Schmidt se révèle aussi dans le rôle touchant d'Henriette-Anne d'Angleterre, la jeune duchesse d'Orléans fauchée en pleine jeunesse à 26 ans...enfin, on a aussi la surprise de retrouver dans la série Lizzie Brocheré, une actrice française elle aussi et qui, pour la petite anecdote, avait incarné Louise de la Vallière dans un téléfilm sur Fouquet. On retrouve ensuite des acteurs plus connus et confirmés, tels Amira Casar, actrice cosmopolite et polyglotte, dans le rôle de l’intrigante. On peut regretter que la série n'ait pas été tournée intégralement en français dans la mesure où le sujet est éminemment français...en effet, quel monarque peut encore, à l'heure de la République, se targuer d'une telle image nationale et fédératrice que Louis XIV ?

     


    Enfin, un petit mot sur les décors naturels : la série a été tournée dans plusieurs châteaux contemporains de Louis XIV, en région parisienne. Ainsi, Maisons-Laffitte, Champs-sur-Marne, Vaux-le-Vicomte sont utilisés comme décors, intérieurs et extérieurs et voisinent avec des châteaux au style plus éclectique comme Pierrefonds, remanié au XIXème. Ces décors naturels et sublimes donnent à la série une authenticité qu'elle avait malheureusement perdu à cause de sa chronologie fantaisiste et de son intrigue un peu trop romanesque et aventureuse.
    J'ai eu un coup de cœur, enfin, pour la bande-originale qui est une chanson du groupe M-83, Outro. Le morceau avait déjà été utilisé sur le film Melancholia de Lars von Trier et est, sans conteste, abouti et superbe. Planant à souhait, il accompagne un générique technique et ciselé, comme les séries télévisées savent si bien le faire. Et surtout, cette chanson d'ouverture rattrape sans conteste le reste de la bande-son, un peu indigente et qui aurait mérité un peu plus de notes de clavecin, plutôt que des musiques électroniques et qui ne collent pas à l'ambiance.
    Bref, cette série aurait pu être très bien mais malheureusement, trop d'incohérences et d'anachronismes la rendent peu crédible historiquement parlant et c'est dommage dans la mesure où ce n'est pas le résultat d'un manque de documents et de sources. Un conseiller historique sur une série historique, franchement, ça ne peut pas faire de mal.
    Mais attention, pour autant, j'ai trouvé plaisant de regarder cette série, non seulement pour ses décors et ses tourbillons de costumes. On rentre vite dans l'ambiance, on se laisse quand même emporter, même si on s'aperçoit rapidement que les images ne collent pas réellement avec l'idée que l'on se fait, tant du roi que de son règne et de sa cour. Et même l'intrigue romanesque et policière, peu crédible à la longue, est distillée de façon assez savante pour éveiller le suspense et la curiosité.
    En bref, Versailles, c'est n'importe quoi question Histoire mais ça reste une série divertissante et agréable à voir quand même.

     

     


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  • Le Salon des Précieuses, le blogging et moi

    Le Salon des Précieuses, le blogging et moi

    Ces dernières semaines, je me suis aperçue que le blog était déjà dans sa quatrième année. Il fêtera ses quatre ans le six juin 2018 et je me dis que le temps passe vite, quand même... Et j'avais envie d'en parler avec vous, de faire, peut-être pas un bilan, parce que ce mot a une connotation de fin pour moi. Mais j'avais envie de faire un point, disons. Oui, un point, pas un bilan, parce qu'il n'est pas question d'arrêter le blog de sitôt. 

    Ce qui m'a poussée à écrire cet article, c'est aussi parce que, pour la première fois, mes deux vies viennent de se télescoper. Alors que je prenais soin, jusqu'ici, de ne pas du tout les mélanger et surtout, de ne pas parler autour de moi de mon activité de blogueuse, hormis à quelques amis, cette année, je l'ai fait, je ne sais pas pourquoi et les retombées ont été inattendues pour moi. 

    Je travaille dans le tourisme. Quel rapport entre un blog littéraire et le tourisme, me direz-vous ? Eh bien, c'est tout simple. A l'heure où tout le monde se retrouve sur les réseaux sociaux, les sites touristiques le font eux aussi. Développer sa visibilité passe aujourd'hui par internet, c'est indispensable pour la communication. Et quand il se trouve qu'on est la seule personne de son équipe à bien maîtriser Instagram et les réseaux sociaux, évidemment, on se retrouve sollicitée à un moment donné. Le tourisme n'est pas une branche facile, décrocher un contrat pérenne est difficile, les sites travaillent beaucoup en emplois saisonniers. C'est le jeu. On espère toujours des contrats plus intéressants mais parfois, ceux-ci mettent du temps à venir. Pour le moment, je n'ai pas à crier victoire, mais grâce à mon expérience de blogueuse, active aussi sur le réseau social Instagram (Bookstagram) que j'aime beaucoup, mon contrat en 2018 est prolongé de deux mois, sur un site que j'aime et sur lequel je m'épanouis. Je me suis aperçue que gérer des pages pro, que ce soit sur Facebook ou Instagram, me plaisait. C'est un challenge, mais j'ai envie de relever le défi ! 

    Et depuis que j'ai reçu cette proposition, eh bien...comment vous dire que je connais un regain d'intérêt pour mon blog parce que je me dis que, peut-être, tout ça, c'est un petit grâce à lui ! 

     

    Le Salon des Précieuses, le blogging et moi

    • Mes débuts de blogueuse

    J'ai démarré un peu par hasard, en fait. Contrairement à d'autres blogueuses, pour qui se lancer a été une décision mûrement réfléchie, moi, je n'ai pesé ni le pour, ni le contre, je n'ai pas vraiment eu de réflexion. Je me suis lancée un peu par hasard, peut-être par ennui. C'était en janvier 2010, j'étais en vacances, je venais d'entrer à la fac. Pas forcément une période de ma vie que je garde en tête comme un bon souvenir. Entre le collège et le lycée, la mode des blogs a été lancée...on a tous connu la plateforme Skyblog, non ? C'est là que j'ai commencé moi aussi...j'ai créé beaucoup de pages, que j'ai fini par supprimer ou par ne plus alimenter. Ce n'était pas tant alimenter une page que la créer qui me plaisait, en fait. J'aimais bien la phase création du blog et je finissais ensuite par me lasser. Alors, en 2010, j'ai recyclé une vieille page. J'ai commencé par y noter toutes mes lectures, comme un répertoire. Petit à petit, je me suis mise à rédiger de petits avis, de quelques lignes. Et depuis, je n'ai pas arrêté. 

    • Le Salon : un blog très personnel 

    En 2014, j'ai eu envie de changer de plateforme. Si je m'étais lancée dans l'aventure bloguesque sans trop réfléchir, là, par contre, j'ai plus hésité... J'ai mis plusieurs semaines avant de concrétiser mon idée. Un changement de plateforme, ça ne se fait pas comme ça. Au final, j'ai délaissé toutes celles qui me paraissaient difficiles, à moi qui ne suis pas très calée en informatique ou langage CCS (voire pas du tout). J'avais envie de quelque chose de simple à utiliser et d'efficace. J'ai opté pour Eklablog et j'aime beaucoup cette plateforme. Cela va bientôt faire quatre ans que je l'utilise et j'ai créé une page sur laquelle je me sens bien. Le Salon ne ressemble pas aux autres blogs... je ne dis pas ça dans un sens positif ou prétentieux. Je veux dire que j'ai laissé de côté ces design très épurés qui se font maintenant, notamment chez Wordpress. Cela donne effectivement de très belles interfaces mais je crois que je ne serai pas à l'aise sur une page comme ça. J'ai essayé de rendre mon blog chaleureux et, c'est vrai, avant de penser aux autres, là-dessus, j'ai pensé à moi-même. J'ai envie de me sentir bien sur ma page, j'ai envie qu'elle me donne envie de l'alimenter. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour le moment, ça marche. A mesure que les mois passent, j'aime ma page de plus en plus. La ferveur est de plus en plus grande et surtout, je me surprends à la voir toujours présente, toujours présente de jour en jour alors que je me lasse tellement vite en général. En janvier prochain, cela fera huit ans que je blogue, même si je me considère réellement comme blogueuse littéraire depuis l'ouverture du Salon en 2014. Petit à petit, j'ai pris de l'assurance, j'ai eu envie que le blog soit visible, je l'ai partagé sur les réseaux sociaux et surtout, j'ai écrit mes chroniques le plus spontanément possible, j'y ai mis beaucoup de moi et je ne me suis pas arrêtée. Je ne considère pas mon blog comme un travail...certes, quand on alimente une page comme un blog littéraire, ça demande un minimum d'investissement. Mais il faut que ça reste du plaisir avant tout, que la notion de travail disparaisse derrière celle du partage et de l'envie. Il faut avoir envie d'alimenter sa page, il faut avoir envie de lire, il faut avoir envie d'écrire aussi. Certaines blogueuses font des pauses, moi, je n'en ai pour le moment pas ressenti le besoin. Peut-être un jour, mais pour le moment, non. La ferveur est toujours aussi grande et je me surprends moi-même à avoir envie toujours plus, alors que d'habitude, je suis plutôt du genre à avoir envie, toujours moins. Le Salon est un compagnon de route, que j'ai créé certes, mais qui s'est émancipé, qui est lu et ne m'appartient plus complètement. Maintenant, il m'accompagne, il est toujours là, puisque je rédige toutes mes chroniques directement sur Smartphone via une appli de traitement de texte et je suis bêtement attachée à cette page Internet, c'est dingue à dire, mais oui, j'aime mon blog et j'ai envie pour lui d'une longue et belle vie. Mon blog me permet aussi d'écrire et de partager mes écrits. J'aime ça, mais je crois que je ne sauterais jamais le pas de l'édition, cela me paraît être tout un monde et j'écris pour moi. J'ai un peu abandonné l'idée d'être auteure un jour, du moins, auteure éditée. Mon blog compense un peu ça, j'écris et je suis lue et cela me suffit amplement pour le moment. Il est l'endroit où je publie mes ressentis, où je publie mes mots et c'est pour cela qu'il n'a pas de prix, à mes yeux. 

    • Être blogueuse, ça m'apporte quoi ? 

    Ca m'apporte beaucoup. Que ce soit le blog ou l'aventure Bookstagram, d'ailleurs. Ce blog m'a fait changer mes habitudes. Alors oui, j'ai une PAL énorme mais, grâce à lui, je lis plus, j'ai découvert que j'étais une bonne lectrice et que j'avais besoin de lire. Au départ, peut-être inconsciemment ai-je lu dans le but d'alimenter le blog. Petit à petit, mes goûts se sont affinés, je ne suis plus la même lectrice qu'à mes débuts de blogueuse. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai eu une affinité particulière pour les livres, je les ai aimés dès toute petite. Comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai ensuite découvert Harry Potter, je me suis ouverte à une autre littérature avec ces livres. J'ai toujours aimé lire mais je lisais moins avant, je ne lisais pas de la même manière non plus. Maintenant, j'ai découvert beaucoup de livres, d'auteurs, grâce à vous, grâce à des photos ou des billets qui m'ont tapé dans l'oeil. Au-delà de l'échange de commentaires, de la lecture mutuelle de nos blogs, les relations que l'on a entre lecteurs de la blogosphère nous permet d'affiner nos goûts, de nous conseiller... ! Ces échanges-là m'apportent beaucoup, personnellement. Je ne suis pas une geek toujours vissée à son ordi...j'y suis souvent mais j'ai aussi une vie en dehors... mais j'avoue que je n'échangerais pour rien au monde certains liens, à distance certes, mais importants, qui se sont créés ici ou via les divers réseaux sociaux ou sites dédiés, Livraddict en tête. 
    Au-delà de ça aussi, comme je vous le disais en intro, mes deux vies viennent de se télescoper, j'en suis très heureuse et je ne redescends pas vraiment depuis que j'ai eu cette proposition. En soi, ce n'est rien mais c'est fou comme ça booste la confiance ! Un petit rien qui donne envie, voilà. Devenir la responsable des réseaux sociaux sur le site où je bosse, c'est un peu comme une consécration et surtout, la preuve que tout ce que je fais ici, je ne le fais pas pour rien. Peut-être certains ne comprennent-ils pas, peut-être pensent-ils qu'après tout, un blog, ça ne sert à rien. J'ai eu la preuve que non dernièrement et cela me donne encore plus envie de continuer par ici. 

     

    Et vous, alors ? J'ai beaucoup parlé de moi, mais votre vie de blogueur m'intéresse aussi...comment y êtes-vous venus ? Êtes-vous aussi enthousiastes que moi, nourrissez-vous des doutes ? L'échange continue en commentaires...

     

    Le Salon des Précieuses, le blogging et moi


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  • Mes habitudes de lectrice et de blogueuse

     

    Coucou tout le monde ! Après vous avoir parlé dans un précédent article de la manière dont j'en étais arrivée au blogging et ce que cela m'avait apporté, ainsi que les conséquences positives de ma vie virtuelle sur ma vie réelle, j'ai décidé de revenir par ici pour un autre article dans ce genre. Par ici, nous sommes tous lecteurs (ou je devrais dire lectrices, car mon lectorat est essentiellement féminin, je dois dire) et nous avons tous (toutes) nos petites manies. Alors, comment je lis, comment je rédige mes billets, comment je blogue ? Voilà de quoi j'aimerais vous parler dans cet article et je serai aussi très curieuse et ravie de vous lire en commentaires. Et vous, alors ? Quelles sont vos petites habitudes ? 

    Mes habitudes de lectrice et de blogueuse

    • Comment je lis ?

    Comment beaucoup d'entre vous, je suis une lectrice compulsive. J'ai toujours un bouquin dans mon sac, celui-ci est mon fidèle compagnon que j'emmène partout, même si je sais que je ne pourrais pas lire dans la journée. Peut-être que c'est aussi une sorte de réconfort et que j'ai l'impression ainsi d'amener un élément rassurant du quotidien. 

    Quand il fait beau, j'apprécie de lire dehors avec de la musique. A moins que le livre me monopolise vraiment et me demande beaucoup de concentration, j'ai besoin d'un fond sonore. Et j'accompagne toujours ma lecture d'un thé, chaud ou froid. C'est vraiment MA boisson de lectrice. Bon, j'en bois tout le temps, c'est vrai, mais c'est aussi la boisson de prédilection pour accompagner une bonne lecture. Je n'ai pas de coin lecture comme d'autres lectrices. En général, je lis sur (ou dans) mon lit, avec un plaid...Et quand je décide d'accompagner ma lecture d'un thé, comme je ne suis pas douée, à ce moment-là, je pose le livre sur la table, avec la tasse à proximité ! 

    Je suis une fan des marque-pages et je les collectionne. J'en utilise systématiquement parce que je n'aime pas corner les pages des livres et j'aime bien aussi les accorder...au temps qu'il fait, à la saison...C'est l'une de mes petites habitudes de lectrice à laquelle je n'arrive pas à déroger (peut-être parce que je n'en ai pas envie, aussi). 

    En général, à moins que je ne puisse pas, je commence tout de suite un livre après en avoir terminé un. Cela ne me gêne pas du tout, au contraire. Lorsque je commence une nouvelle lecture, j'apprécie d'abord le livre en tant qu'objet. Je le tourne, je le retourne, je regarde sa couverture (je suis toujours très sensible aux images), sa quatrième de couverture. Si la couverture est un détail d'un tableau ou une photo connus, je cherche tout de suite la référence, puis je feuillette le bouquin. Parfois, il m'arrive même de lire les dernières lignes. Il m'arrive aussi, pendant ma lecture, de re-feuilleter le livre et de lire d'autres passages...parfois je me spoile mais... j'aime bien ! Depuis que j'ai Instagram, mon autre petit plaisir, c'est aussi de photographier ma nouvelle lecture pour en parler avec la communauté Bookstagram...

    Enfin, il est très rare que je m'arrête à une page se terminant par 8 ou par 9...Exemple, j'en ai marre, j'ai envie de faire une pause mais...je viens de commencer la page 248 ! Tant pis, je prends donc quelques minutes de plus et je vais jusqu'à la page 250 ! 

    Je ne suis pas une lectrice très concentrée. Parfois, il m'arrive de devoir revenir un peu en arrière parce que je ne sais plus ce que je lis ! J'apprécie cependant les livres qui me mobilisent dès le départ et nécessitent de la concentration. Disons que je suis une lectrice distraite, comme je le suis dans la vie. Il m'arrive parfois de ne pas du tout réussir à me concentrer alors que j'aime ce que je lis.  A ce moment-là, je fais une pause, mais il est très rare que je me sente lassée ou ennuyée au cours d'une lecture (à moins que le livre ne soit une déception, et encore). 

    Mes habitudes de lectrice et de blogueuse

    • Comment je rédige mes chroniques ? 

    Pendant longtemps, j'ai rédigé mes billets après avoir terminé le livre... A mes débuts, j'écrivais directement via la plateforme, ce qui m'a valu quelques déconvenues : une coupure d'électricité, un bug inopiné et la chronique part aux oubliettes. Ensuite, je suis passée par un logiciel de traitement de texte qui me permettait d'enregistrer mon travail au fur et à mesure. Je n'écris pas à la main, ou très peu ! J'ai des carnets et des Post-it non loin de moi pendant que je lis, pour marquer une page, conserver une référence...si ce n'est pas le cas, je fais une photo avec mon téléphone. Des blogueuses que je suis écrivent d'abord leurs chroniques ou la trame de leurs vidéos à la main. Moi, non. J'ai tout de suite eu le réflexe de travailler sur l'ordinateur. Puis je me suis rendu compte que cette méthode ne me convenait pas. Je travaille dans le tourisme, il y'a donc dans l'année des périodes très intenses et, pendant ces périodes-là, où les horaires parfois ne permettent pas d'avoir beaucoup de loisirs en dehors, je n'ai pas forcément le temps nécessaire (ni même l'envie) de me poser une heure devant l'ordi pour écrire. Alors, mes billets traînaient, parfois à moitié écrits et je finissais parfois par perdre l'inspiration et à prendre du retard...

    Alors, que faire ? 

    J'ai trouvé la solution l'année dernière en installent un logiciel de traitement de texte directement sur mon portable, que je traîne évidemment partout avec moi. Il s'agit de l'application Writer +. Elle est toute simple, facile d'utilisation mais a changé ma vie. Je peux écrire partout et, maintenant, je commence en général à rédiger mes billets alors que je suis encore en train de lire le livre ! J'apprécié d'avoir mon billet en cours d'écriture toujours sous la main. Parfois, une idée me vient et je sais que je peux la rédiger tout de suite. Je pourrais faire ça avec un carnet, me direz-vous, mais il est vrai qu'un téléphone est plus facilement transportable qu'un carnet. J'ai utilisé pendant un temps le carnet Moleskine Passion Livres, mais cela ne m'a amusée qu'un temps. Finalement, cela me convient mieux de passer directement par l'informatique. 

    Je rédige donc toutes mes chroniques sur mon portable avant de les enregistrer sur l'ordi et de là, je les publie sur le blog pour les partager avec vous, bien sûr ! 

    Mes habitudes de lectrice et de blogueuse

    • Comment je blogue ? 

    Je blogue un peu quand j'en ai envie, en fait. Si vous me lisez depuis longtemps, vous aurez remarqué que le seul rendez-vous régulier sur le blog, c'est le In My Mail Box (ou Bookhaul), qui revient chaque mois ou, du moins, chaque mois où je de nouvelles acquisitions à vous présenter. J'ai rapidement laissé tomber les C'est lundi que lisez-vous ? qui ne me plaisaient pas. Instaurer de tels rendez-vous permet peut-être de fidéliser des lecteurs, je ne sais pas, mais je sens intimement que cela ne me correspond pas et je ne veux pas me mettre la pression, je ne veux pas que le blog devienne une pression, alors que ce n'est pas nécessaire de se stresser pour ça. 

    Je blogue donc de façon assez irrégulière, je ne suis pas toujours présente, vous aurez peut-être remarqué qu'il peut se passer plusieurs jours sans que je publie. En général, je publie au rythme de mes lectures alors quand un livre me prend du temps, forcément, la chronique met plus de temps à venir. J'ai du mal à varier le contenu du blog parce que je ne sais pas vraiment de quoi parler, à part de livres... à la  base, Le Salon est un blog littéraire, c'est difficile de se diversifier... Je vous parle aussi d'Histoire, mais ces articles ne sont pas publiés aussi régulièrement que les billets littéraires parce que c'est aussi plus difficile d'intéresser...mais je les publie aussi pour moi, pour garder une trace. 

    En général je blogue plutôt le soir, quand j'ai du temps devant moi. Le matin, je fais autre chose et l'après-midi, en général (quand je ne bosse pas bien sûr) est consacré à la lecture. En fin d'après-midi et en soirée, en général, je trouve le moment propice pour me poser devant l'écran et écrire. Parfois, il m'arrive de rédiger la trame des articles un peu en avance, parfois, non. J'aime la parenthèse que je m'octroie quand j'ouvre une nouvelle page et que je rédige une nouvelle chronique. J'adore vraiment ce moment. 

    J'aime écrire avec une bougie pas très loin et de la musique. Pour ce qui est de la bougie, j'ai toujours sur le bureau une Bougie de Charroux, des bougies françaises artisanales produites en Auvergne, dont les parfums sont juste à tomber et qui ont le mérite d'être non-toxiques. Un bon point pour la blogueuse qui aime bien s'entourer d'une ambiance parfumée sans s'empoisonner pour autant ! 

     

    Et vous, alors ? Quelles sont vos petites habitudes, comment vous bloguez, qu'est-ce que vous aimez par-dessus tout quand vous commencez un nouveau livre ? Vous êtes plutôt thé, café ou chocolat chaud quand vous lisez ? Est-ce que vos lectures vous suivent partout ? Où est-ce que vous préférez lire ? La discussion se poursuit en commentaires...

    Mes habitudes de lectrice et de blogueuse


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  • Pourquoi je me suis lancée dans l'aventure Bookstagram ?

     

    Pourquoi je me suis lancée dans l'aventure Bookstagram ?

     

     

     Aujourd'hui, je reviens vers vous pour vous parler d'une aventure qui me tient en haleine depuis bientôt deux ans : Bookstagram... Alors pourquoi et comment me suis-je lancée ? Comme je vous l'explique un peu plus bas, je me suis d'abord inscrite en pensant que cela pouvait donner un coup de pouce à mon blog...ensuite, doucement, je me suis prise au jeu... Cet article va aussi être l'occasion de vous parler de Bookstagram en général... Et vous, alors ? Vous y êtes ? 

    • Bookstagram, c'est quoi ?

    J'imagine que je n'ai pas besoin de vous expliquer de quoi il s'agit...A moins d'avoir passé les dix dernières années sur la Lune, tout le monde connaît Instagram, ce réseau social qui permet de partager des photos. D'abord associée à Facebook, l'application peut s'utiliser aussi indépendemment : c'est ce que j'ai fait, puisque mon blog n'avait pas de page Facebook à l'époque où j'ai créé mon compte Instagram. Et, encore aujourd'hui, les deux ne sont pas associées. Bref ! Comme sur YouTube où s'est développé le phénomène des Booktubeurs (des chaînes consacrées aux livres et au plaisir de la lecture), sur Instagram va très vite apparaître une communauté de lecteurs qui partagent leurs lectures...en photo.


    Spontanées, mises en scène... C'est à chaque Bookstagrameur de voir ce qui lui plaît. Certains ont des pages de folie, avec de magnifiques photos. On appelle ça un feed : cela donne une certaine cohérence à la page, une certaine harmonie, avec une mise en scène ou des éléments de décor qui se retrouvent d'une photo à une autre.
    Pour d'autres, on reste dans quelque chose de plus classique, des photos très spontanées et aussitôt postées. Car c'est surtout et avant tout ça, Instagram : une appli, donc une utilisation qui ne passe par ordinateur mais uniquement par les SmartPhone. On active l'appareil photo et on publie. Simple comme bonjour. Je crois que tous les Bookstagrameurs ont commencé un peu de la même manière, avec des photos toutes simples. Après, vient, ou pas, l'envie de faire des photos plus ambitieuses...Pour ma part, j'ai beaucoup tâtonné avant de trouver mon style. On ne va pas se mentir, les jolies pages donnent envie de faire la même chose. Je suis consciente de ne pas être à ce niveau. Je ne suis pas une bonne décoratrice et je crois que je n'ai pas spécialement le sens de la mise en scène. Mais, depuis que j'ai testé les photos prises avec mon appareil photo reflex et non plus avec mon téléphone, qui n'a pas un appareil très performant, je suis plus satisfaite de moi et j'ai retrouvé l'envie de faire des photos et de chercher des décors pour Bookstagram, même si ça reste relativement peu ambitieux...


    Je ne crois pas que la mise en scène tue la sincérité de la publication. Certes, on perd en spontanéité mais l'envie de partager reste. Du moins, c'est ce que je ressens et je ne crois pas qu'un peu de décoration nuise à cette sincérité : au contraire, cela peut aussi sublimer le livre en tant qu'objet et non pas seulement comme un élément un peu passager de notre vie qu'on lit et qu'on relègue. Comme tous les réseaux sociaux, certains aspects d'Instagram sont un peu artificiels, c'est sûr. On n'est cependant pas obligé d'y souscrire. Je ne publie des stories (inspirées de Snapchat) que très rarement ou quand j'en ai envie... Je n'ai pas cédé à la folie des concours, autres sondages, chaînes et tags qui n'apportent finalement pas grand chose aux pages, il faut bien le dire.
    Mais chacun est libre, bien sûr, d'utiliser ce réseau comme il l'entend et loin de moi l'idée de juger qui que ce soit. J'essaie seulement de vous présenter un peu tous les aspects de cet univers qu'est Bookstagram.

     

     

     

    • Bookstagram et moi 

    Maintenant, la grande question est : est-ce que cela a apporté quelque chose à mon blog ? Si je veux être honnête avec vous, quand j'ai choisi, en février 2016, de me lancer sur Instagram, au départ, je l'ai fait dans l'idée que cela allait peut-être apporter un plus au blog, lui donner un peu plus de visibilité. Au final, après près deux ans d'utilisa tion, force est de constater que non, ce n'est pas le cas. Ne vous inscrivez pas sur Instagram dans la seule optique de faire connaître votre blog... Certains y sont peut-être arrivés, pour ma part, ça n'a pas marché. Le nombre d'abonnés et de j'aime n'est pas forcément représentatif non plus. Certains blogueurs sont très suivis sur Instagram et le sont nettement moins sur leur blog. C'est mon cas, d'ailleurs. Je ne recherche cependant pas spécialement un nombre faramineux d'abonnés, d'autant plus que peu de comptes s'avèrent actifs, en fin de compte.


    Bookstagram est donc devenu une aventure à part entière. Elle reste bien entendu liée au Salon des Précieuses dans la mesure où j'y présente, en photo, des livres qui seront ensuite chroniqués sur le blog... Parfois, j'y annonce aussi la publication d'un In My Mail Box avec une photo. Ca s'arrête là. J'ai beaucoup publié, disons, entre février 2016 et le printemps 2017... Je pouvais publier plusieurs photos d'une même lecture. Maintenant, en général, je publie une photo au moment du démarrage d'une lecture et ce rythme de publication me plaît bien. Déjà parce que j'essaie que les photos que je prends me ressemblent. Cela prend plus de temps que d'ouvrir le livre et faire une photo rapide avec son téléphone. Parfois, ça marche bien et on fait un super truc. Et parfois, non, ça ne marche pas du tout.


    Je crois que, pour aimer Bookstagram (ou Instagram en général), il faut avant tout faire ce qui nous plaît. Ne pas forcément se laisser influencer, faire seulement ce qui nous correspond. Vos photos sont spontanées et nombreuses ? C'est parfait. Au contraire, elles sont un peu plus mises en scène, et alors ? Comme je le disais plus haut, cela n'enlève rien à la sincérité de la personne qui se trouve derrière son écran. L'envie première est celle d'échanger, non ? Et l'important est de faire ce que l'on a envie. Gérer un compte Bookstagram doit être un plaisir avant toute chose. Lorsque cela devient une contrainte, cela veut dire que ça ne fonctionne pas. Alors on se réinvente ou on arrête, c'est selon. Pour ma part, je n'ai pas ressenti l'envie de m'arrêter mais j'avais envie de changer. Cela a démarré en septembre dernier et depuis, je teste. Je suis une fan des ambiances qui changent selon les saisons. Je le fais sur mon blog et c'est ce que je fais aussi sur mon compte et cela me plaît beaucoup.


    Pour le moment, je n'ai pas envie d'arrêter. Je gère Bookstagram en même temps que mon blog et c'est sympa. Cela demande un peu d'organisation car il ne faut pas non plus que cela empiète sur notre vie quotidienne. Peut-être ressentirais-je un jour une certaine lassitude et à ce moment-là, j'arrêterais. Pour le moment, ça n'est pas le cas et j'espère que l'aventure va encore durer parce que c'est quand même plutôt sympa, d'être Bookstagrameuse.

     

    Sur Bookstagram, vous pouvez me retrouver sous le pseudo lesbooksdalittle... J'avais envie de changer un petit peu...On retrouve cependant une petite corrélation avec mon pseudo A-Little-Bit-Dramatic... 

    Pourquoi je me suis lancée dans l'aventure Bookstagram ?

     

    Maintenant, il est temps de vous présenter quelques comptes que je trouve très agréables à suivre...Ils sont tous différents mais ont ce petit ce quelque chose qui m'a plu et qui m'a fait appuyer sur le bouton « S'abonner »...

     

    • Les comptes que j'aime 

    - le compte de loauchocolat, qui nous présente aussi bien des photos de ses lectures en cours que des prises de vue de paysages ou d'épisodes de la vie quotidienne. J'adore l'ambiance de son compte. 

    - le compte d'emiibook, qui a beaucoup de talent et nous publie toujours des photos superbes. 

    - le compte de stephanie_croqueuse_de_livres et ses magnifiques ambiances. 

    - le compte de lolitendouceur, qui, comme son nom l'indique est plein de douceur rétro...

    - ...elle gère aussi le compte autum.and.books pour les amoureux, comme moi, d'ambiances automnales. 

    - le compte de the.story.of.jo, mélange de photos de bouquins et de photos plus personnelles. J'aime beaucoup son naturel, ses post et je ne manque jamais une de ses stories.

    - le compte de les-chamoureux-des-livres, deux étudiants amoureux des livres et très attachants. 

    - le compte de brazencurl, qui n'est pas vraiment un compte Bookstagram mais plutôt historique et qui emporte donc tous mes suffrages. 

    • Les comptes des copines blogueuses

    - le compte de cellardoor.

    - le compte d'unchocolatdansmonroman.

    - le compte de lululitdeslivres (lulu_fit_and_books sur Instagram).

    -  le compte de jelydragon.

    - le compte de leslecturesdelicorne.

    - le compte de bibliozoé, qui m'a certainement donné l'envie de créer le mien.

    - le compte de le_salon_des_lettres.

     

     

     

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  • Aujourd'hui, et ça fait un moment que ça n'était pas arrivé, je reviens par ici pour vous parler d'une série télévisée... Je ne suis ni cinéphile ni forcément fan de séries même si j'en regarde. Disons que je ne suis pas une consommatrice compulsive ni forcément très régulière... Mais il arrive parfois que je sois captée et c'est ce qui est arrivé avec cette série française que j'ai trouvée de qualité et découverte sur France 2 en décembre dernier. J'ai raté les deux premiers épisodes mais je compte bien me rattraper et voir toute la saison 2 lorsqu'elle sera diffusée !

    Série judiciaire créée par Emmanuelle Rey-Magnan et Pascal Fontanille pour France Télévisions

    Pays d'origine : France

    Première diffusion : 29 novembre 2017

     

     

    Distribution : 

    Catherine Marchal (Astrid Lartigues) ; Ophélia Kolb (Audrey Lartigues) ; Charlotte des Georges (Sofia Lorenzi) ; Clémentine Justine (Roxane) ; Lionel Erdogan (Paul) ; Samir Boitard (Eric Leroy) ; Joseph Malerba (Alexandre Rotivel) ; Moïse Santamaria (Mehdi Kechiouche) ; Guilaine Londez (Colette) ; Jacques Chambon (Jean-Jacques) ; Joanna Tixier (Amal) ; 

     

    Synopsis : 

    Astrid Lartigues et Sofia Lorenzi sont associées dans un cabinet d'avocats lyonnais spécialisé dans le droit de la famille. À leurs côtés travaille également Audrey Lartigues, la fille d'Astrid, également avocate et mère de deux enfants. On suit les trois avocates dans les cas qu'elles défendent mais aussi dans leur vie privée.

    Bande-Annonce :

    Mon Avis :  

    Voilà une série que je n'aurais certainement jamais remarquée. Il a fallu que je tombe dessus par hasard (il s'agissait alors des deuxième et troisième épisodes) pour que je me mette à regarder avec un intérêt grandissant. Je ne suis pas très séries, comme je le disais plus haut. La dernière qui m'a vraiment énormément plu, c'est Downton Abbey, en 2014, parce que la trame historique correspondait à ce que j'aime, notamment dans les livres. J'en ai regardé d'autres depuis, j'ai aimé Outlander, notamment, mais sans suivre forcément ces séries ou alors, en dilettante.
    Là, absolument rien pour me plaire au premier abord : une intrigue plus que contemporaine, un univers qui m'est totalement étranger. Je ne connais rien au métier d'avocat et je n'aurais pas pensé qu'une série traitant du quotidien d'un cabinet puisse me plaire et surtout, m'intéresser. Eh bien, si. Parce qu'il n'y a pas que ça, mais aussi le développement, assez fouillé, d'histoires humaines. Le monde du travail est une chose, mais il est un moment où il laisse place à la sphère privée et  à tout ce qu'elle comporte : on suit ainsi Audrey, jeune avocate investie mais aussi mère attentive et prévenante, qui jongle entre sa vie de famille en construction et un boulot qui lui plaît et la motive. On suit sa mère, Astrid, une femme d'âge mûr, qui a de l'expérience, dans sa vie privée comme professionnelle et qui en impose et enfin, Sofia, leur associée, qui a créé le cabinet avec Astrid et se situe finalement entre elles deux. Bonne avocate, elle flirte sans cesse avec l'interdit et la limite. J'ai aimé que la série ne se contente pas de suivre les différents personnages uniquement dans leurs faits et gestes professionnels. C'est intéressant aussi de les découvrir ensuite dans leur vie quotidienne et cela permet de soulever tout un tas de sujets et donne l'occasion de brosser un portrait de la société dans laquelle on vit qui est assez juste. Quand à l'aspect professionnel, l'oeil avisé d'avocats de métier a décelé quelques libertés prises avec la réalité mais on est ici dans une fiction et la plupart des téléspectateurs n'ont pas dû s'en rendre compte. J'ai aussi beaucoup aimé que la série ne se situe pas, une énième fois, à Paris ou dans sa proche banlieue. On reste dans un univers très urbain mais nous sommes à Lyon et j'ai trouvé ça très ça très sympathique de changer un peu de cadre. La fiction française a souvent tendance à nous montrer uniquement la capitale ce qui est un peu dommage dans la mesure où Paris n'est pas toute la France, loin s'en faut. 
    On va s'aimer, un peu, beaucoup... est une série vraiment originale, décalée et ambitieuse. Les acteurs sont tous très bons et la trame des épisodes toujours bien écrite et maîtrisée. Entre drame et humour, entre moments légers et pleins de fraîcheur et d'autres un peu plus graves, c'est une bonne série, assez complexe, avec beaucoup de sujets abordés, tous très différents et sans préjugé. Les avocats du droit à la famille sont confrontés à des dossiers émouvants à d'autres beaucoup plus drôles voire assez surréalistes tout au long de la saison. Les interactions entre les personnages sont toujours amenées avec beaucoup de subtilité. Bref, pour moi, cette toute nouvelle série est agréable et suffisamment intéressante pour que j'aie envie de rédiger cet article sur le blog. Elle va peut-être souffrir du fait d'être une série française et certains vont peut-être céder à l'a priori c'est français, donc c'est mauvais ce qui serait dommage parce que je pense que cette série est prometteuse. Une chose est sûre, je serai devant mon écran quand la saison 2 va être diffusée. 
     
     


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