• #13 : Henry VIII d'Angleterre (1491-1547)

    #13  : Henry VIII d'Angleterre (1491-1547)

     

    Portrait d'Henry VIII par Hans Holbein le Jeune (1537)

    I. Un jeune prince qui ne devait pas devenir roi

     

    Les parents d'Henry VIII : Elizabeth d'York, dite Bessie et Henry VII Tudor

    Henry, fils d'Elizabeth d'York et Henry VII Tudor, roi d'Angleterre depuis 1485, naît le 28 juin 1491 au palais de Placentia, à Greenwich, près de Londres. Par son père, il est apparenté aux rois de France : en effet, Edmond, son grand-paternel, était le fils de Owen Tudor et de Catherine de Valois, qui était aussi la mère du roi Henry VI Plantagenêt, roi fou détrôné par la famille York durant la Guerre des Deux-Roses. Par sa mère, surnommée Bessie d'York, il descend des rois York, Edouard IV et Richard III, dont elle était la nièce. Après la mort de son père, en 1509, Henry va devenir roi, son frère aîné Arthur étant mort avant de pouvoir accéder au trône : il sera le second roi de la dynastie Tudor, qui s'achèvera en 1603 à la mort de sa fille, Elizabeth Ière, restée célibataire. 
    Dans son enfance, Henry est titré duc d'York, les titres de duc de Cornouailles et de prince de Galles ne revenant qu'à l'aîné des fils. Or, Henry a un fils aîné : il n'est donc techniquement pas amené à régner un jour sur l'Angleterre. En 1501, son père Henry VII, soucieux de renforcer les liens entre l'Angleterre et l'Espagne, décide de marier son fils aîné et héritier, Arthur, à Catherine d'Aragon, âgée de 16 ans, qui est la fille des Rois Catholiques de Castille et d'Aragon, Isabelle et Ferdinand. Le jeune couple part pour le château de Ludlow, résidence habituelle du prince de Galles. C'est là que le jeune Arthur, âgé de 15 ans, contracte une maladie qui va l'emporter. On ne sait pas s'il meurt de suette, de diabète ou de tuberculose, quoi qu'il en soit, l'héritier d'Angleterre vient de mourir. Lorsqu'on est sûr que Catherine d'Aragon, jeune veuve d'Arthur, ne porte pas d'enfant de lui, les titres de duc de Cornouailles et de prince de Galles reviennent à son jeune beau-frère, Henry, âgé de dix ans.
    La mort de son héritier met Henry VII dans une position fâcheuse. Le mariage espagnol n'a plus lieu d'être, or, le roi d'Angleterre ne se résout pas à renvoyer la veuve de son fils en Espagne, chez elle. Pour préserver l'alliance entre les deux royaumes, anglais et espagnols, on songe alors à marier le jeune Henry à sa belle-sœur Catherine. Elle sera la première de ses six femmes. Pour que le mariage soit célébré, il faut s'assurer que le précédent mariage n'a pas été consommé et peut être, par conséquent, considéré comme nul et non avenu ou bien recevoir un accord du pape équivalant à une dispense. Catherine jure solennellement que sa précédente union avec Arthur d'Angleterre n'a pas été consommé, assertion qui est confirmée par sa duègne espagnole, Doña Elvira Manuel. Néanmoins, les deux familles estiment qu'une dispense papale est nécessaire pour clarifier absolument la situation : en effet, une dispense du pape permettrait d'ôter tous les doutes possibles. Sous la pression d'Isabelle, la mère de Catherine, le pape accorde en urgence une dispense qui constate la virginité de la jeune Catherine, 14 mois après son veuvage.

    Henry VIII âgé de dix-huit ans (1509)

    II. Roi d'Angleterre

    En 1509, Henry monte sur le trône, que lui laisse son père, qui vient de décéder. Il épouse Catherine, neuf semaines après son accession au trône. Le mariage a été appuyé personnellement par Ferdinand, le père de la jeune épousée, qui désire contrôler l'Angleterre. Malgré les inquiétudes du pape Jules II et de l'archevêque de Canterbury, William Warham, le mariage est tout de même célébré, le 11 juin 1509. Henry a alors 19 ans, Catherine en a 25, mais il semble que le jeune roi soit alors très amoureux de son épouse. En 1510, la reine est enceinte pour la première fois mais la grossesse se termine par une fausse-couche. Le 1er janvier 1511, Catherine accouche d'un garçon mais qui ne vit qu'un mois et demi et meurt le 22 février.
    Henry VIII est monté sur le trône d'Angleterre le 22 avril 1509. Il prend le titre de roi d'Angleterre, d'Irlande et de France. Pourquoi de France ? Tout simplement parce que le traité de Troyes, en 1420, signé par Isabeau de Bavière et son époux, le roi Charles VI le Fol, octroyait la couronne française aux souverains anglais. Malgré la reconquête de la couronne par Charles VII, aidé en cela par Jeanne d'Arc, les rois d'Angleterre, successeurs d'Henry V, premier bénéficiaire de ce traité, se considèreront comme souverains effectifs de France. Son premier acte de roi est de faire enfermer à la Tour de Londres, sinistre prison de la capitale anglaise, Richard Empson et Edmund Dudley, les deux ministres les plus impopulaires de son père, qui avaient notamment imposé de lourdes taxes aux nobles. Il les accuse de haute trahison et les condamne à l'échafaud : il seront décapités en 1510. Henry s'entoure, pour régner, de William Warham, archevêque de Canterbury et de Richard Fox, évêque de Winchester, lord du Sceau privé, qui garderont la mainmise effectivement sur les affaires du royaume pendant deux ans.
    En 1511, un nouvel ecclésiastique fait son apparition dans l'entourage du jeune roi : il s'agit de Thomas Wolsey, qui va devenir le plus proche conseiller d'Henry VIII. Cette même année, le roi d'Angleterre rejoint la Sainte Ligue, coalition de plusieurs souverains contre le roi Louis XII de France, qui continue sa conquête de l'Italie. Cette ligue comprend donc Henry VIII mais aussi le souverain pontife Jules II, Maximilien Ier, souverain du saint-Empire et Ferdinand II, qui est le propre beau-père du roi d'Angleterre. Avec ce dernier, Henry signe également le traité de Westminster, en 1511. En 1514, Henry se retire pourtant de l'alliance, ce qui entraîne la signature de la paix avec Louis XII. Pour sceller cette nouvelle entente, Henry donne au roi de France vieillissant, qui vient de perdre son épouse Anne de Bretagne, morte de la gravelle, sa jeune et flamboyante sœur, Mary Tudor, en mariage. La brouille qui s'ensuit avec l'Espagne met à mal, par contre, le propre mariage d'Henry VIII avec Catherine. Le roi songe même à l'annuler. Mais, en 1515, après l'accession au trône, en France, de François Ier, la France et l'Angleterre redeviennent ennemies. Henry VIII et son beau-père Ferdinand II -qui règne effectivement seul sur l'Espagne depuis la mort de son épouse Isabelle-, se réconcilient. En 1516, la reine Catherine, de nouveau enceinte, accouche d'un enfant qui va survivre. Il s'agit d'une petite princesse, prénommée Mary, ce qui encourage le roi dans son espoir d'avoir un jour un héritier mâle. Jusqu'ici, tous les espoirs du roi et de la reine s'étaient soldés par des échecs : un enfant était mort-né, la première grossesse de Catherine n'avait pu être menée à terme et deux autres enfants étaient morts en bas âge. En 1516, Ferdinand II meurt et c'est son petit-fils, enfant de sa fille Jeanne de Castille et de Philippe le Beau qui lui succède : il s'agit du fameux Charles-Quint. En 1518, Wolsey conseiller du roi, fait en sorte que le traité de Londres, en fait oeuvre de la papauté, apparraisse comme un véritable triomphe diplomatique de l'Angleterre, qu'il présente comme le pays au centre de la nouvelle alliance européenne, dans le but non dissimulé de freiner l'influence grandissante de l'Espagne. En 1519, lorsque l'empereur de Saint-Empire, Maximilien, meurt, Wolsey, devenu entre-temps cardinal, propose, secrètement, Henry VIII comme candidat au trône impérial, tout en soutenant publiquement le roi de France. Mais c'est le neveu de Catherine, le jeune Charles, qui est finalement choisir par les princes-électeurs : le jeune homme va asseoir, pour près de deux siècles, l'influence de la famille Habsbourg sur l'Espagne et les terres espagnoles. Par la suite, durant l'opposition que se livrèrent Charles-Quint et le roi de France, Henry VIII joua le rôle d'arbitre et chacun des deux souverains essaya de chercher son appui. Entre le 7 et le 24 juin 1520, François Ier et Henry VIII se rencontrent lors du spectaculaire Camp du Drap d'Or, où les deux souverains étalent chacun leurs richesses pour impressionner l'autre. Une promesse d'alliance est plus ou moins mise en place entre la France et l'Angleterre, les deux rois projettant de marier la jeune Mary d'Angleterre à Henri, fils de François Ier et Claude de France. Mais, dès 1521, l'alliance anglaise, forgée en sous-main par Wolsey, commence à décliner. Henry VIII s'allie avec le neveu de son épouse, Charles-Quint, par le traité de Bruges. Peu de temps plus tard, en février 1525, François Ier est défait sous les murs de Pavie, en Italie : terrible défaite après la flamboyante victoire de Marignan en 1515. Cette défaite de la France permet à l'influence anglaise de se maintenir tant bien que mal en Europe.
    En ce qui concerne la religion, Henry VIII ne cache pas son hostilité pour la Réforme protestante, qui commence à prendre forme en ces premières décennies du XVIème siècle. Le roi n'hésite d'ailleurs pas à invectiver, dans une lettre, l'ancien moine allemand Martin Luther, qui prêche cette nouvelle doctrine. En juillet 1521, il fait même parvenir au pape son traité Assertio septem sacramentorum, rédigé avec l'aide de son secrétaire, Thomas More. Cela lui vaut, de la part du pape, le titre de Defensor Fidei, autrement dit, « Défenseur de la foi », décerné par le pape Léon X, le soutien d'Erasme et les injures de Luther. Le roi d'Angleterre prend également le titre d'illustrissimus, c'est-à-dire de « très illustre », qu'il conservera même après la rupture d'avec Rome et qui existe encore aujourd'hui.
    Mais, même si Henry VIII considère de façon négative les idées réformatrices venues d'Allemagne, il s'inquiète tout de même de l'influence de Rome et aimerait se substituer au pape, en ce qui concerne la direction des affaires de l'Eglise en Angleterre. Thomas Wolsey, bien que cardinal de l'Eglise romaine, partage les vues du roi et l'encourage à s'émanciper de la tutelle romaine. Sans problème, le peuple d'Angleterre s'habitue en douceur à la suprématie que prend le gouvernement royal sur le plan spirituel. Henry VIII et son conseiller vont tout de même rester fidèles à l'orthodoxie romaine.

    INTERMÈDE LXXV

     

    Henry VIII (Jonathan Rhys-Meyer) et Ann Boleyn (Natalie Dormer) vu par la série The Tudors


    Mais, en 1527, tout bascule. L'alliance avec Charles-Quint est compromise lorsque celui-ci choisit de ne pas épouser Mary Tudor, la fille d'Henry, après qu'elle lui ait été promise. De plus, la situation dynastique de l'Angleterre est précaire : seule Mary a survécu, aucun des autres enfants du couple n'ayant dépassé l'âge d'un an. Le roi n'a pas de fils et n'en aura sûrement pas de son épouse Catherine, dont l'âge trop avancé ne lui permet plus de tomber enceinte. C'est alors que le roi tombe amoureux d'une jeune dame d'honneur de son épouse, élevée en France. Il avait été l'amant de sa soeur, Mary Boleyn. Cette jeune dame d'honneur, il s'agit d'Anne Boleyn. Plus jeune que la reine, Henry pressent qu'elle pourra lui donner ce fils qu'il souhaite tant et décide de l'épouser. Seulement, la reine Catherine refuse de se voir évincée, elle qui a été mariée devant Dieu au roi d'Angleterre et le pape n'est pas non plus enclin à déclarer le mariage d'Henry VIII et Catherine d'Aragon nul et invalide car il souhaite ménager Charles-Quint. L'affaire va traîner pendant deux années, jusqu'à l'automne 1529. Poussé par les partisans d'Anne, Henry VIII va finalement retirer son estime à Wolsey, qu'il estime responsable de l'échec des pourparlers avec la curie romaine. Le roi fait démettre son ancien conseille de ses fonctions de Lord-Chancelier. Le schisme avec Rome va alors devenir inévitable. D'autant plus qu'Anne Boley, bien-aimée très écoutée du roi, ne cesse de lui vanter les mérites de la Réforme protestante, qu'il condamnait pourtant si ouvertement quelques années plus tôt. C'est Thomas More qui reprend le poste de Chancelier, laissé vacant par Wolsey. Partisan fervent de Rome, il ne peut empêcher l'influence grandissante de Thomas Cromwell, secrétaire du roi et de Thomas Cranmer, professeur à l'université de Cambridge, qui se prononcent en faveur de l'annulation mais aussi du schisme avec Rome, qui ne semble pas vouloir donner au roi ce qu'il souhaite. En septembre 1530, le pape Clément VII, qui avait été précepteur de Charles-Quint, oppose un refus catégorique et définitif à la demande d'annulation du mariage entre le roi et la reine d'Angleterre. La jeune princesse Marie Tudor, dont la position était menacée par l'éventuelle annulation, reste l'unique héritière du royaume. Cette décision va précipiter le schisme qui séparera l'Angleterre de l'Eglise apostolique et romaine. Le 11 février 1531, l'archevêque de Canterbury, Warham, proclame solennellement : « Nous reconnaissons que Sa Majesté est le Protecteur particulier, le seul et suprême seigneur et, autant que la loi du Christ le permet, le Chef suprême de l'Église et du clergé d'Angleterre. » Cet évènement est à l'origine de la religion anglicane, qui est encore, de nos jours, celle des souverains anglais. Au début de l'année 1533, la jeune Anne Boleyn, favorite d'Henry, annonce qu'elle est enceinte. Le roi décide que cet enfant ne sera pas un bâtard et doit naître dans la légitimité. Il épouse Anne dans l'intimité et nomme Thomas Cranmer archevêque de Canterbury. Ce dernier valide l'union le 23 mai 1533. Le 11 juillet suivant, le pape Clément VII fulmine une bulle d'excommunication contre Henry VIII, Anne Boleyn et Thomas Cranmer. La rupture est consommée.
    Au mois d'octobre 1533, Anne Boleyn donne naissance à une fille. Nouvelle déception pour Henry, qui s'attendait à un garçon. Il avait déjà eu un enfant mâle de l'une de ses maîtresses, Elizabeth Blount. Le petit avait été surnommé Henry FitzRoy, mais il ne pouvait être considéré comme un héritier légitime. L'enfant d'Anne est prénommée Elizabeth : ce sera Elizabeth Ière. Le roi commence peu à peu à se lasser d'Anne, qui ne parvient pas à lui donner d'enfant mâle. En 1534, elle fait une fausse-couche, puis une seconde en janvier 1536 : Anne perd un enfant de sexe masculin mais mal formé. Celle-ci va signer la perte de la reine. En effet, la malformation de l'enfant fait croire au roi qu'il ne peut être son géniteur et donc, qu'Anne l'a trompé. Arrêtée pour adultère, inceste et complot contre l'Etat, Anne est incarcérée à la Tour de Londres, avec son père et son frère George Boleyn, lord Rochford, avec lequel elle est suspectée d'avoir eu une liaison incestueuse. George Boleyn est décapité à la Tour de Londres, tandis que son père, Thomas, est libéré. Anne aura le privilège d'être décapitée à l'épée, comme en France, ce qui entraînait une mort plus douce -tout est relatif- qu'une exécution à la hache. Comme Mary Tudor, fille de Catherine d'Aragon, avant elle, la petite Elizabeth, un temps déclarée héritière de son père, est désormais considérée comme une bâtarde.

    INTERMÈDE LXXV

     

    Les six épouses d'Henry VIII : de gauche à droite, Catherine d'Aragon, Ann Boleyn, Jane Seymour, Anne de Clèves, Katherine Howard et Katherine Parr


    Un peu avant la mort d'Anne, Henry VIII avait rencontré une douce jeune femme qui lui avait plu : il s'agit de Jane Seymour, qu'il va épouser après la mort d'Anne, le 30 mai 1536, une quinzaine de jours après qu'Anne Boleyn soit montée à l'échafaud. Elle est déclarée reine d'Angleterre le 4 juin 1536 et tombe enceinte quelques temps plus tard. En 1537, elle donne naissance à un enfant mâle qui va survivre : il s'agit du futur Edouard VI. Mais la reine Jane succombe à la suite de ses couches, d'une fièvre puerpérale probablement due à une infection. Attristé, le roi va attendre plusieurs années avant de se remarier.
    De plus, à ce moment-là, le caractère et la santé du roi commencent à se dégrader. Henry VIII devient de plus en plus irritable et autoritaire. Suite à une blessure reçue à la jambe lors d'une joute équestre et qui ne guérit pas, se transformant en ulcère, le roi souffre continuellement et ne peut plus pratiquer d'activité physique. Souffrant d'obésité, le jeune homme athlétique laisse place à un homme de près de 136 kg, ce qui lui cause de sérieux problèmes de mobilité.
    En 1538, obsédé par l'idée que son trône est menacé, il fait assassiner Henry Pole, baron Montagu et sa mère, lady Salisbury, fille de George, duc de Clarence, frère des rois Edouard IV et Richard III. En 1539, il fait monter à l'échafaud un autre de ses cousins, Henry Courtenay, marquis d'Exeter. Ces exécutions permettent d'éliminer les derniers prétendants au trône issus de la dynastie des York. Cette même année, alors qu'il règne depuis trente ans, il ordonne la construction d'une nouvelle résidence royale, le Palais de Sans-Pareil, qui ne sera jamais achevé.
    En 1540, poussé par Thomas Cromwell qui souhaite voir l'Angleterre s'allier avec les protestants, Henry accepte le mariage avec Anne de Clèves, sœur du duc de Clèves. C'est la quatrième fois qu'il convole en justes noces. Sans explication, Henry se prend d'horreur pour cette jeune femme et ne consommera pas le mariage. Il finit par la répudier six mois plus tard pour épouser la jeune et pétillante Katherine Howard, cousine d'Anne Boleyn. Comme elle, la jeune reine monte sur l'échafaud en février 1542 pour adultère : elle a trompé le roi avec l'un des officiers de la Maison du Roi, Thomas Culpeper. L'exécution de ses deux épouses vaudra à Henry VIII le surnom de Barbe-Bleue anglais.
    En 1543, alors que sa santé décline rapidement, Henry VIII se marie pour la sixième et dernière fois, avec Catherine Parr, qui lui survivra. Elle épousera par la suite un frère de Jane Seymour et mourra en couche en 1548. En 1544, Henry VIII mène une dernière guerre contre les Français. Allié à Charles-Quint, il s'empare de Boulogne, qui sera reconquise en 1547 par les troupes d'Henri II. En 1545, en guise de représailles, les Français tente d'envahir l'Angleterre mais sans succès et, l'année suivante, les deux rois vieillissants, Henry VIII et François Ier, font finalement la paix, grâce au traité d'Ardres. Ils vont mourir tous les deux la même année, en 1547, à deux mois d'intervalle. Henry VIII meurt au palais de Whitehall, à Londres, le 28 janvier 1547. Il est probable qu'il ait succombé à un diabète de type 2.

    Une représentation d'Henry VIII en famille vers 1545 : à gauche, sa fille Lady Mary, à droite, Lady Elizabeth, au centre, le roi avec le prince Edouard et la reine Jane Seymour représentée de façon posthume

     

    © Le texte est de moi, je vous demanderais donc de ne pas le copier, merci.

     

    Pour en savoir plus :

    -Les Tudors, Liliane Crété. Essai historique.
    -Les Tudors, Jane Bingham. Essai historique illustré.
    -Le Crépuscule des Rois (tomes 1 à 3), Catherine Hermary-Vieille. Romans historiques.
    -Henri VIII, Georges Minois. Biographie.
    -Henri VIII, Aimé Richardt. Biographie.
    -Deux Sœurs pour un Roi, Philippa Gregory. Roman historique.

     

     


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 26 Novembre 2015 à 13:13

    Un super article ! L'exposition au musée du Luxembourg était super !

      • Vendredi 27 Novembre 2015 à 12:16

        Merci ! ^^ 

        J'ai vu beaucoup de pub pour cette expo qui avait l'air super effectivement ! Tu l'as faite, j'imagine, au vu de ton commentaire ? yes Tu as de la chance ! ! Elle était plutôt basée sur quoi ? 

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