• Les Chroniques d'Edward Holmes et Gower Watson, tome 4, Les Exploits d'Edward Holmes ; Jean d'Aillon

    «  On peut tirer de grandes déductions à partir de petits faits. »

    Couverture Les exploits d'Edward Holmes

     

     

     

         Publié en 2017

      Éditions 10/18 (collection Grands Détectives)

      444 pages

      Quatrième tome des Chroniques d'Edward Holmes et      Gower Watson

    *

     

     

     

     

    Résumé :

    1422. Alors que la maudite guerre entre Armagnacs et Bourguignons fait rage, Paris n'est plus que la capitale de la misère et de la faim. C'est dans ce contexte troublé que le clerc anglais Edward Holmes tempête contre l'ennui, entre deux affaires à la mesure de son talent. Le meurtre d'un chanoine qui révèle un trafic autour du trésor de la Sainte-Chapelle, la découverte de cadavres portant une médaille à l'effigie du prétendu Charles VII, ou encore la disparition de l'escarboucle de Marco Polo, qui était destinée au diadème de la future duchesse de Bedford... Autant de masques à lever, de complots à déjouer et de mystères à éclaircir dans ces trois nouvelles inédites, qui vont permettre au clerc et à son ami Gower Watson d'exercer leur finesse et leur perspicacité.

    Ma Note : ★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Ce quatrième tome des Chroniques d’Edward Holmes et Gower Watson est une belle brique mais se lit relativement facilement car il est en fait composé de trois nouvelles distinctes : Le chanoine à la lèvre tordue, Cinq médailles d’argent et L’escarboucle de Marco Polo. J’avoue avoir apprécié ce découpage même si je ne suis pas fan des nouvelles en règle générale.
    Nous sommes donc toujours en France, au début du XVème siècle : la régente Isabeau de Bavière est veuve depuis peu, elle a perdu tout pouvoir au profit de la puissante maison de Bourgogne, alliée depuis 1419 et l’assassinat de Jean sans Peur, aux Anglais. Le royaume semble perdu définitivement pour le Dauphin Charles, le fils d’Isabeau et Charles VI, car la régente a été obligée de signer le traité de Troyes, en 1420, qui donne au roi anglais Henry de Lancastre la couronne des lys. A Paris, la vie est difficile et dangereuse car les habitants sont les proies faciles des épidémies, des famines et des truands en tous genres.
    C’est dans ce contexte que l’on rencontre Edward Holmes, un clerc anglais à l’esprit délié, demi-frère du baron de Roos, puissant baron britannique qui a perdu la vie à la bataille de Baugé, en 1421 et son ami Gower Watson, archer de talent blessé à Azincourt et qui depuis, compte fleurette à une jolie Parisienne, Constance Bonacieux.
    Toute ressemblance avec des personnages issus de l’univers de Conan Doyle n’est absolument pas fortuite mais nous ne sommes pas ici dans un pastiche, ni même une parodie, mais plutôt un hommage. Les Holmes et Watson de Jean d’Aillon, s’ils sont bien différents des héros de sir Arthur Conan Doyle, n’en sont pas moins intéressants et, depuis le premier volume, j’apprécie de les retrouver dans leurs péripéties et aventures médiévales, dans un contexte passionnant (et qui, je le répète, n’est pas toujours forcément représenté dans les romans historiques alors qu’il est passionnant).
    Alors certes, il y a quelques petites inégalités par moments, des coquilles (le personnage de Marie de Savoisy s’appelle successivement Savoisy ou Savigny) et quelques approximations (Henry V de Lancastre n’est pas le fils de Richard IV qui n’a jamais existé mais d’Henri IV) mais rien de gravissime et j’ai beaucoup aimé naviguer dans ce Paris sombre et dangereux, où mille périls guettent nos héros. Trahisons, conspirations, double-jeux en tous genres font partie de la diplomatie feutrée et hypocrite en ces temps de guerre. C’est toujours efficace et bien documenté et Jean d’Aillon, qui n’aime rien tant que consulter de multiples archives où il a le don de dénicher la petite anecdote qui  va devenir un fil conducteur, nous balade avec un malin plaisir entre vérité et fiction et c’est efficace comme un bon roman de cape et d’épée.

    En Bref :

    Les + : un roman rythmée et plein d'aventures, à l'image de l'univers de Jean d'Aillon.
    Les - :
    dommage qu'il y ait des coquilles et des approximations, cela donne l'impression que la relecture a été un peu bâclée.


     

    Les Chroniques d'Edward Holmes et Gower Watson, tome 4, Les Exploits d'Edward Holmes ; Jean d'Aillon

        Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle

     

     


    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :