• Les Enquêtes de Louis Fronsac, tome 1, Les Ferrets de la Reine ; Jean d'Aillon

    « Les affaires humaines sont parfois le jouet du hasard et le plus habile des hommes ne peut envisager les caprices du sort. »

    Publié en 2011

    Editions Le Masque (collection Labyrinthes)

    479 pages

    Premier tome de la saga Les Enquêtes de Louis Fronsac

     

    Résumé : 

    1624. Tandis que se négocient âprement les conditions du mariage entre le prince de Galles et Henriette, la sœur du roi Louis XIII, le jeune Louis Fronsac, âgé de douze ans, entre en sixième au collège de Clermont. Louis va se lier d’amitié avec un enfant noble et découvrir une redoutable conspiration conduite dans le collège même. Cet ami est un jeune orphelin, pensionnaire comme lui, nommé Gaston de Tilly. Conduit par des jésuites hostiles à l’alliance anglaise, le complot vise à ruiner la confiance entre la France et l’Angleterre, au risque de blesser la reine de France, Anne d’Autriche.
    Entre tavernes louches, pièces secrètes du collège et repaires de bandits, les deux adolescents mènent leur première enquête, cherchant par tous les moyens à prévenir a reine des dangers qui la guettent. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    En 1624, deux grandes puissances européennes, la France et l'Angleterre, négocient en vue d'un mariage entre Henriette, sœur de Louis XIII et le prince de Galles, fils de Jacques Ier et futur Charles Ier -au funeste destin mais ceci est une autre histoire. Cette même année, en octobre, le jeune Louis Fronsac, fils d'un notaire de la rue des Quatre-Fils entre en sixième au collège de Clermont. Il a douze ans et commence sa scolarité chez les jésuites.
    C'est donc la grande et la petite histoire qui vont ici se mêler étroitement puisque le jeune Louis va bientôt, en compagnie de son meilleur ami Gaston de Tilly, un jeune orphelin issu de la noblesse, se trouver mêlé, bien malgré lui, à un drôle de complot. En effet, les puissances européennes et catholiques, notamment l'Empire et l'Espagne des Habsbourg ainsi que la papauté voient d'un mauvais œil le mariage anglais entre la sœur du roi, bonne catholique et le futur Charles Ier, élevé dans la religion protestante. C'est alors que les jésuites et les Espagnols vont mettre en place un plan visant à discréditer l'Angleterre auprès du roi de France, complot qui se ferait aux dépens de la reine Anne d'Autriche, dans une mauvaise passe depuis de nombreuses années -son mariage était stérile-, et risquant la répudiation...Le complot va être éventé par Louis et, grâce à sa perspicacité et celle de son ami Gaston, n'aura finalement pas le retentissement escompté par les ennemis du mariage anglais.
    Dans ce premier tome des Enquêtes de Louis Fronsac, Jean d'Aillon reprend un épisode qui parlera certainement aux lecteurs d'Alexandre Dumas : l'épisode des ferrets de la Reine. Véridique ou pas, il n'en est pas moins rapporté par certains mémorialistes contemporains -La Rochefoucauld et Loménie de Brienne entre autres-, d'Anne d'Autriche et Louis XIII.

     

     

    Les Enquêtes de Louis Fronsac, tome 1, Les Ferrets de la Reine ; Jean d'Aillon 

    Charles Ier d'Angleterre et la reine Henriette-Marie par Antoine van Dyck (XVIIème siècle)


    A cette époque-là, l'envoyé de la couronne anglaise à l'occasion des négociations du mariage, est George Villiers, duc de Buckingham favori des rois Jacques et Charles Ier,  -il est en binôme avec Henry Rich, comte de Holland, qui séduira l'amie de la reine, madame de Chevreuse. C'est une homme d'une trentaine d'années, plutôt séduisant et voilà qu'il se prend d'une violente passion pour la reine Anne, alors âgée de vingt-trois ans et dans tout l'éclat de sa beauté blonde. Bien que résistant aux avances du duc, la reine Anne lui aurait alors offert quelques ferrets de diamant qui lui venaient du roi. Partant de là, Dumas élabore une intrigue aventureuse et romanesque dans laquelle la sulfureuse et trouble Milady de Winter occupe une rôle de choix. Elle est l'espionne -son personnage est inspiré de celui, véridique, de lady Carlisle-, qui prévient le cardinal de Richelieu du honteux cadeau et elle est chargée par le ministre de subtiliser des ferrets au duc lors d'un bal, Richelieu voyant là un bon moyen de discréditer définitivement la reine Anne auprès du roi : le cardinal veut en effet pousser le roi à obliger son épouse à porter les ferrets lors d'une réception et le scandale éclaterait si la reine Anne ne portait pas tous les bijoux... Ce vol par l'espionne oblige alors le duc de Buckingham à faire fermer les ports afin d'empêcher Milady de ramener les bijoux au cardinal et à faire copier les bijoux pour que sa bien-aimée ne soit point compromise. Et, de son côté, Anne charge le fameux d'Artagnan de partir en Angleterre pour récupérer les bijoux.
    Loin de l'imagination débordante de Dumas, Jean d'Aillon essaie, lui, de donner une version un peu plus plausible de l'épisode, si nous admettons que cet épisode ait une origine historique sûre. Rapporté par des contemporains, il est tout à fait possible qu'il soit vrai mais il a pu être inventé également, les contemporains n'étant pas souvent les juges les plus objectifs d'une époque.
    Quoi qu'il en soit, en adaptant à sa sauce ce très célèbre épisode des Trois Mousquetaires, Jean d'Aillon lui donne un parfum de véracité indéniable. En s'appuyant sur des bases historiques solides, il parvient finalement à retourner la situation et à faire d'un épisode purement romanesque jusqu'ici -le doute sur son authenticité planant toujours-, un épisode qui aurait tout à fait pu arriver.

    Les Enquêtes de Louis Fronsac, tome 1, Les Ferrets de la Reine ; Jean d'Aillon

    George Villiers, duc de Buckingham par Pierre Paul Rubens (XVIIème siècle)

     

    Dans Les Ferrets de la Reine, ce sont les Espagnols et les jésuites qui décident de faire offrir, par l'intermédiaire de l'ambassadeur anglais en France, lord Carlisle, de splendides ferrets à la reine Anne, présent échangé avec d'autres à l'occasion des noces entre la princesse Henriette et le prince de Galles. L'ambassadeur d'Espagne, mis dans la confidence, doit publiquement constater la fausseté des pierres lors d'un bal et ainsi, faire éclater un scandale qui rejaillirait sur les Anglais, accusés alors de malhonnêteté, accusation qui compromettrait fortement le traité de mariage. Les jésuites et leurs alliés espagnols, hostiles au mariage anglais, voient le moyen idéal pour discréditer complètement le royaume d'Angleterre et peu importe si le scandale doit aussi éclabousser la reine qui risque dans l'histoire son trône et son titre -mais aussi son honneur.
    Avec tout le zèle de l'enfance, Louis et Gaston vont alors décider de sauver leur reine et vont éventer le complot, notamment avec l'aide du comte de Moret, Antoine de Bourbon, fils légitimé d'Henri IV. Et, dans la version de Jean d'Aillon c'est finalement le duc de Buckingham qui est habilement joué par la reine...
    Au milieu de cela, c'est la vie quotidienne au collège jésuite de Clermont qui est relaté dans ce roman. Malgré les longueurs du début, qui s'avèrent nécessaires, ce roman est tout à fait efficace et c'est une bonne entrée en matière pour la série des Enquêtes de Louis Fronsac. L'enquête en elle-même est aussi très originale puisque menée par des enfants et non pas par des policiers chevronnés, prévôts ou autres. Alors que rien ne prédestine Louis et son ami Gaston de Tilly à devenir des enquêteurs voilà qu'ils se lancent avec beaucoup de brio dans cette affaire des plus complexes ! Et...ça marche. Absolument pas cousue de fil blanc, l'intrigue tient en haleine et, malgré quelques lourdeurs de style, je l'ai trouvée particulièrement fluide et se déroulant sous les yeux des lecteurs avec une facilité déconcertante. Au milieu de cela, on en apprend également beaucoup sur le système scolaire de l'époque, régi par les congrégations religieuses et notamment la Compagnie de Jésus, qui faisait régner une discipline de fer dans ses établissements. Le collège de Clermont, futur lycée Louis-le-Grand faisait partie de ces établissements prestigieux et réputés mais où on ne devait pas rire beaucoup. Même si l'enquête est longue à démarrer, les premiers chapitres étant surtout consacrés à l'arrivée de Louis, le héros de ces aventures, dans son nouveau collège et à l'organisation de l'enseignement, c'est tout de même un récit aux références historiques de qualité et qui m'a permis d'en apprendre pas mal sur le système scolaire de l'époque finalement peu étudié et relativement méconnu. A côté de ça, Jean d'Aillon nous livre sa version de l'épisode des ferrets, vision exhaustive, moins romanesque et qui tient la route, l'auteur expliquant à raison, à la fin du roman, que la reine Anne, fille, sœur et épouse de rois aurait tout de même manqué de bien de jugement pour offrir à un homme qui lui faisait la cour des bijoux qui lui venaient directement du roi, au risque d'un énorme scandale qui aurait pu lui valoir la répudiation. Du coup, selon d'Aillon, ces bijoux offerts par la reine Anne -si tant est que l'on pense cet épisode véridique-, ne seraient pas ceux qu'elle tenait du roi et donc, l'histoire rapportée dans son enquête tient tout à fait la route.
    Personnellement, j'ai trouvé ce premier tome tout à fait intéressant, original et très agréable à lire. Il m'a demandé envie de me plonger dans la reste de la saga.

     

    Les Enquêtes de Louis Fronsac, tome 1, Les Ferrets de la Reine ; Jean d'Aillon

    Illustration de Maurice Leloir (1894) pour Les Trois Mousquetaires : Anne d'Autriche au Bal des Échevins, portant les fameux ferrets de diamant

    En Bref : 

    Les + : une enquête passionnée et enlevée, des personnages plutôt attachants.
    Les - : des longueurs au début, mais qui s'avèrent finalement nécessaires.

     


    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Ameliebiblio88
    Jeudi 9 Mars 2017 à 15:16

    Coucou, ça y est je viens de finir ce livre ;) Alors comment dire je suis plutôt partagée mais dans le bon sens!! En fait j'ai adoré me plonger dans l'univers d'un collège de jésuite, monde que je ne connaissais pas du tout! Mais d'un côté je pensais qu'on plongerait dans l'affaire des ferrets de la reine plutôt donc j'ai rongé mon frein assez longtemps, jusqu'à la scène dans la taverne où ils cherchent le frère de leur ami malade, à ce moment-là je n'ai plus lâché le livre (à tel point que je ronchonnais de fermer le livre quand j'arrivais à mon arrêt de RER!) et j'ai beaucoup aimé les actions et comment cette histoire a été traitée par Jean d'Aillon :) J'ai encore ma préférence pour Guilhem d'Ussel mais Louis Fronsac est juste derrière à égalité avec Nicolas Le Floch :) :)

    Alors aussi bon je ne sais pas si ça t'a fait pareil mais deux garçons qui entrent dans une école et essaye de déjouer un terrible complot contre la reine, je ne sais pas pourquoi mais ça m'a fait penser à Harry Potter, va savoir pourquoi :) J'espère que Jean d'Aillon a une idée de roman qui peut se glisser entre celui-ci et "Le mystère de la chambre bleue" (que je vais commencer à l'instant :)) car je me suis attachée à ces deux gamins :)

    A bientôt :)

    Amélie

      • Jeudi 9 Mars 2017 à 18:33

        Ah, je suis très contente de voir que ce roman t'a plu ! Pour ma part, il fait partie de mes préférés de l'auteur, avec Le Duc d'Otrante et les Compagnons du Soleil et Marius Granet et le Trésor du Palais Comtal. Jean d'Aillon nous a habitués à ses immenses sagas avec une quinzaine de tomes à chaque fois mais je dois dire que ses romans uniques sont cohérents et fonctionnent bien aussi, je te le conseille vraiment. wink2

        Je ne peux que te donner raison quand tu dis que l'intrigue des Ferrets de la Reine met du temps à démarrer. Oui, c'est vrai : c'est indéniable. Mais l'auteur prend le temps de mettre en place son enquête et l'ambiance de sa série et c'est tout à son honneur. Apparemment, tu as réussi à passer au-dessus de ces petites longueurs qui peuvent être ennuyeuses et j'en suis contente : tu vas pouvoir continuer la saga sereinement. Comme dans n'importe quelle série livresque imposante, il y'a des hauts, des bas, des tomes qui seront meilleurs que les autres....mais il est vrai que la première impression se joue forcément avec le premier tome (c'est très profond ce que je viens de dire là, La Palice n'aurait pas fait mieux sarcastic ) et influe notre choix, si on va continuer ou pas. J'espère que tu aimeras la suite : c'est vrai qu'on fait un grand saut dans le temps et que ça peut surprendre, mais je te rassure, Louis et Gaston adultes sont aussi attachants qu'enfants ! cool Ils sont juste moins impulsifs peut-être...quoique... 

        Par contre, je n'avais absolument pas fait de lien avec Harry Potter, mais maintenant que tu me le dis, c'est vrai que... oui, il y'a un lien ! Je ne pense pas cependant que Jean d'Aillon se soit inspiré de J. K Rowling et d'ailleurs, en démarrant la saga, je n'y ai absolument pas pensé : il faut dire que mes lectures d'Harry Potter remontent à loin maintenant. happy

        Merci d'avoir partagé ton avis avec moi en tous cas. happy

         

      • Amélie
        Vendredi 10 Mars 2017 à 10:34

        Merci pour ta réponse :)

        Je viens d'acheter "Marius Granet et le Trésor du Palais Comptal", je comptais le lire avant "Le mystère de la chambre bleue" mais j'avoue que j'avais envie de voir ce qu'étaient devenus Louis et Gaston en étant adulte (je fais ma curieuse :)) Je l'ai commencé dans le RER ce matin et le début est très prometteur :)

        J'ai bien aimé ton passage sur les impressions du tome 1 :) Je t'avoue que souvent je laisse une chance au tome 2 si le tome 1 ne m'a pas forcément emballé car c'est souvent celui-là où on place les personnages, le contexte, etc. Après c'est assez rare que je laisse tomber des séries car souvent je craque en librairie et j'achète tous les tomes en même temps (je sais je vis dangereusement tongue).

        Après je t'avoue que le lien avec Harry Potter est peut être un peu tiré par les cheveux :) Mais d'y avoir pensé ça m'a redonné envie de les relire :)

         

         

      • Vendredi 10 Mars 2017 à 10:59

        Non, je ne crois pas que lien que tu as fait avec Harry Potter soit tiré par les cheveux. Pourquoi pas, après tout ? sarcastic Et c'est vrai que dans les premiers tomes, Ron et Harry ont le chic pour se mettre dans des histoires périlleuses, ce qui est aussi un peu le cas de Gaston et Louis dans Les Ferrets de la Reine. L'atout de ce premier tome, c'est, indéniablement, que l'enquête soit résolue par des enfants. 

        J'espère que tu ne seras pas trop frustrée de faire un bon de près de 18 ans dans le temps en commençant Le Mystère de la Chambre Bleue mais le contexte est alors tellement palpitant : c'est la fin du règne de Louis XIII, nous sommes en pleine conspiration de Cinq-Mars. C'est vraiment agréable.

         

        J'espère que Marius Granet et le Trésor du Palais Comtal te plaira ! J'ai été emballée, j'ai beaucoup aimé ce roman, pour moi c'est l'un des meilleurs de l'auteur à ce jour. ^^ J'espère que tu viendras partager ton avis avec moi, je serais ravie d'en discuter avec toi ! cool

      • Amélie
        Vendredi 10 Mars 2017 à 13:29

        J'ai entendu parler vite fait (5mn) de la conspiration de Cinq-Mars lors d'un cours en L2 à la fac et ça me fait plaisir d'en savoir plus sur ce sujet-là et puis en plus c'est une action qui se passe sous Louis XIII, roi sous lequel je n'ai pas souvent lu des romans :)

        Pour Marius...je le commence dès que j'ai fini "Le mystère de la chambre bleue", "la bibliothèque des coeurs cabossés" (que j'ai un peu de mal à finir car je n'ai pas accroché plus que ça au final et pourtant l'histoire est pas mal mine de rien, peut être que je ne l'ai pas lu au bon moment...) et "La carte des mille mondes" (pour le challenge de la box Once upon a book), donc d'ici une dizaine de jours :) :) Je te posterais mon avis sans soucis sous ta chronique :)

      • Vendredi 10 Mars 2017 à 15:12

        Ah, oui...j'ai lu un peu rapidement ton dernier commentaire et je pensais que c'était Marius Granet que tu avais commencé... non, en fait, il s'agit de La Chambre Bleue. Ok. Je situe, maintenant... sarcastic Il me faut du temps, parfois... 

        Bref, je suis sûre que tu vas passer un bon moment ! ! Jean d'Aillon a parfois le don de nous embrouiller totalement, un peu comme Parot dans Nicolas Le Floch...je me dis qu'ils doivent tellement réfléchir, tellement travailler à leurs intrigues pour arriver à tout démêler et à tout mettre à plat... ^^ Mais le contexte historique est tellement sympa : on a peu l'occasion de lire des romans se situant à l'époque de Louis XIII et Richelieu ou durant les premières années du règne de Louis XIV et pourtant c'est une période riche et intéressante aussi, tout aussi intéressante que l'âge d'or du règne du Roi-Soleil, à mon avis. 

        Bonne lecture ou plutôt devrais-je dire bonnes lectures et hâte de lire tes avis ! Tu es obligée de venir me parler de La Chambre Bleue parce que je l'avais beaucoup aimé et je veux absolument savoir ce que toi-même en a pensé ! winktongue Je connais peu de gens lisant Jean d'Aillon, donc c'est sympa d'en discuter !

      • Amélie
        Lundi 13 Mars 2017 à 10:16

        J'ai lu les 100 premières pages du "Mystère de la chambre bleue" et pour le moment j'accroche bien :) C'est vrai qu'il faut bien s'accrocher car l'intrigue a l'air bien emmêlé et il y a pas mal de personnages, mais j'aime bien ça je trouve ça plus intéressant et au moins on ne s'ennuie pas :) J'ai beaucoup aimé le passage où Jean d'Aillon explique la situation politique de l'époque, j'ai enfin tout compris car lors de mes cours à la fac d'histoire ce n'était pas si évident que ça ;) Je te posterais mon avis complet sous ta chronique :)

        C'est vrai que c'est sympa de pouvoir partager sur nos lectures de Jean d'Aillon, ma mère a l'air assez intéressée, je pense que je vais lui prêter les livres au fur et à mesure, elle aime beaucoup les enquêtes de Nicolas Le Floch donc je pense que ça lui plaira ;)

        Je te souhaite une bonne semaine pleine de lecture :)

        Amélie

      • Lundi 13 Mars 2017 à 12:25

        Si ta maman aime Nicolas Le Floch, alors, oui, je pense qu'elle aimera Louis Fronsac. C'est la saga de Jean d'Aillon qui serait la plus approchante de l'univers de Nicolas Le Floch, même si ce n'est pas du tout la même ambiance et la même époque ! J'en sais quelque chose : je suis une fan de la saga XVIIIème siècle de Jean-François Parot, découverte avant Louis Fronsac et j'aime beaucoup les deux ! sarcastic

        Contente de voir que Le Mystère de la Chambre Bleue te plaît ! C'est difficile de se faire un avis sur une enquête policière dès les premiers chapitres, parfois, il y'a des rebondissements sur la fin qui nous captivent de nouveau après une petite baisse de tonus...c'est ce qui m'est arrivé avec L'Exécuteur de la Haute Justice, le sixième tome de Louis Fronsac, justement. J'ai dévoré les derniers chapitres, complètement captivée alors que, juste avant, je m'ennuyais un peu. happy Mais en général, une bonne impression de départ se confirme ! ! J'espère donc que ce sera le cas pour toi et que tu aimeras Le Mystère de la Chambre Bleue jusqu'au bout. Je me souviens que, parfois, il m'avait fallu revenir en arrière mais je crois que, parfois, je manque un peu de concentration et loupe des trucs. Une chose est sûre, Louis Fronsac est une série dense, qu'il faut prendre son temps de lire pour bien apprécier. 

        Je te souhaite une bonne découverte ! ! 

         

         

      • Lundi 13 Mars 2017 à 12:34

        Si ta maman aime Nicolas Le Floch, alors, oui, je pense qu'elle aimera Louis Fronsac. C'est la saga de Jean d'Aillon qui serait la plus approchante de l'univers de Nicolas Le Floch, même si ce n'est pas du tout la même ambiance et la même époque ! J'en sais quelque chose : je suis une fan de la saga XVIIIème siècle de Jean-François Parot, découverte avant Louis Fronsac et j'aime beaucoup les deux ! sarcastic

        Contente de voir que Le Mystère de la Chambre Bleue te plaît ! C'est difficile de se faire un avis sur une enquête policière dès les premiers chapitres, parfois, il y'a des rebondissements sur la fin qui nous captivent de nouveau après une petite baisse de tonus...c'est ce qui m'est arrivé avec L'Exécuteur de la Haute Justice, le sixième tome de Louis Fronsac, justement. J'ai dévoré les derniers chapitres, complètement captivée alors que, juste avant, je m'ennuyais un peu. happy Mais en général, une bonne impression de départ se confirme ! ! J'espère donc que ce sera le cas pour toi et que tu aimeras Le Mystère de la Chambre Bleue jusqu'au bout. Je me souviens que, parfois, il m'avait fallu revenir en arrière mais je crois que, parfois, je manque un peu de concentration et loupe des trucs. Une chose est sûre, Louis Fronsac est une série dense, qu'il faut prendre son temps de lire pour bien apprécier. 

        Je te souhaite une bonne découverte ! ! 

         

         

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :