« Passé et avenir se touchaient au présent dans un cercle toujours renouvelé, avec les mêmes effets et les mêmes conséquences sur lesquelles nous n'avions aucun pouvoir. »

     Publié en 2019

  Editions Pocket

  328 pages 

  Troisième tome de la saga Mémoire Froissée

Résumé :

1440. La guerre de Cent Ans est finie, les Anglais sont partis. Mais à quel prix ? Le royaume est exsangue, saigné, déchiré entre partisans de Charles VII, ennemis désabusés et traîtres à la Couronne...Un bien triste et dangereux spectacle pour deux femmes en voyage, de Champagne en Périgord... La plus âgée, Dame Anne Chauverson, a le coeur plein de l'amour qu'elle compte enfin y retrouver. Quant à Clara, sa petite-fille, plus curieuse et rebelle encore que sa grand-mère, c'est après un savoir interdit qu'elle court tête baissée...Au risque de l'exil...

Ma Note : ★★★★★★★★★★

Mon Avis :

Dans ce troisième tome de Mémoire Froissée, on retrouve Anne Chauverson, que l'on suit depuis le premier tome et que l'on a vue grandir, s'épanouir puis vieillir. C'est désormais une vieille dame de soixante-dix ans, qui a connu bien des deuils et des épreuves mais qui connaît aussi le bonheur auprès de sa petite-fille, la vive et intelligente Clara, passionnée d'astrologie comme sa grand-mère a pu l'être de médecine dans son jeune temps.
Dans ces années 1440, la guerre s'éloigne enfin du nord de la France : si elle n'est pas complètement terminée, on commence enfin à en entrevoir la fin et l'issue. Aidé de Jeanne d'Arc, Charles VII a fait basculer le conflit : alors qu'on donnait perdant le petit roi de Bourges, il est parvenu à se faire couronner à Reims, retrouvant une légitimité que le traité de Troyes de 1420 lui avait enlevé. Désormais, les Anglais ne seront plus jamais maîtres du royaume et le savent.
A Troyes, Anne veille sur sa petite-fille Clara qui, loin de s'intéresser aux garçons et aux colifichets, préoccupations bien de son âge, ne cesse de courir après la science et le savoir. Et cet intérêt ne manque pas d'inquiéter Anne car en cette fin de Moyen Âge, on assimilerait volontiers la pratique de l'astrologie à des pratiques plus obscures et interdites, comme la sorcellerie...Et voilà d'ailleurs que les pères du couvent des Cordeliers cherchent noisent à la famille Chauverson...Pour Anne, l'occasion de s'éloigner se profile et surtout celle de partir sur les traces d'un homme rencontré plusieurs années plus tôt, dont elle n'a aucune nouvelles mais pour lequel elle nourrit encore un tendre sentiment.
Accompagnée de Clara, qui ferait bien de se faire un peu oublier, Anne part donc vers le sud du royaume, mal préparée à ce qu'elle va y trouver car si la Champagne commence à respirer, délivrée de l'étau du long conflit franco-anglais, les régions au sud de la Loire sont encore en proie à un chaos sans nom : Anglais et Français continuent de se disputer pied à pied les anciens territoires de l'Aquitaine, anglaise depuis plus de deux cents ans. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la farouche région d'Aliénor résiste, à l'image de Bordeaux, l'une de ses plus grandes villes. Beaucoup sont encore fidèles à l'Anglais, suzerain séculaire mais on commence malgré tout à pencher vers Charles VII et le parti français. Pour le peuple, le conflit s'éternise a amené dans son sillage les fléaux habituels : famine, misère, maladies, bandes de routiers qui pillent, tuent, volent et violent, laissant la région à feu et à sang, les châteaux détruits et les routes peu sûres. Mais pour Anne, qui se dirige vers la fière forteresse de Beynac, sur les bords de la Dordogne, ce voyage, malgré les épreuves, ne fait que la rapprocher de cet homme qu'elle n'a jamais oublié, le chevalier Gaétan de Tayac. Mais est-elle bien préparée à ce qui l'attend au bout de la route ? Serait-ce aussi pour Anne le début de la fin ?
Malgré quelques approximations historiques (Charles VII qui est appelé Charles VI, Jean sans Peur, le duc de Bourgogne, devient à plusieurs reprises Jean sans Terre), ce troisième tome de Mémoire Froissée est très plaisant. Encore une fois, j'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans les tomes précédents : des personnages qui vivent certes dans une relative aisance (Anne est la veuve d'un riche libraire de Troyes, son fils a suivi une formation poussée en Italie et a servi le duc de Bourgogne à Bruges comme maître tailleur de pierres et entretient des relations relativement étroites avec Jacques Coeur, Argentier du roi Charles VII) mais qui n'en font pas moins partie du peuple. Ce ne sont pas les grands de ce monde (rois, reines et chevaliers) qui sont mis en avant ici -ni la vie de château- mais des personnages lambda, représentatifs de la société de cette fin du Moyen Âge. Anne est toujours aussi intéressante même si, dans ce troisième tome, on la sent plus lasse, plus âgée, moins patiente. Pour elle, c'est le moment de se retourner sur sa vie et d'en faire le bilan tandis que, par contraste, la jeune Clara s'ouvre à la vie et n'a pas assez d'yeux, ni de bras, ni de jambes pour l'embrasser toute entière, malgré les épreuves traversées et les horreurs de la guerre auxquelles la jeune fille de quinze ans est confrontée dans une Aquitaine qui n'a plus ni foi ni loi. Clara est le symbole de tous ces hommes et femmes de sciences qui, de tout temps, ont étudié, cherché, pour faire avancer le savoir humain, au risque parfois de leur propre sécurité -ou de leur propre vie. Et surtout, ce roman nous montre bien que la science n'est pas l'apanage d'une époque, ni d'un sexe ou d'une civilisation en particulier, la culture non plus d'ailleurs et le Moyen Âge, souvent présenté comme un âge obscur, ne l'est peut-être pas tant que ça. Clara, en tant que femme, est intéressante aussi, parce que son sexe présente un obstacle évident en ce milieu de XVème siècle, à la recherche dans laquelle la jeune fille s'est lancée corps et âme. On a envie de savoir si les objectifs qu'elle s'est fixés seront atteints, en dépit de tout.
Sortir de Troyes et de la Champagne m'a plu aussi : j'ai retrouvé une région plus familière avec ce sud-ouest que je connais bien et qui est encore alors une terre bien plus anglaise que française. On sillonne les bords de la Dordogne et on découvre le contexte avec intérêt, d'autant plus qu'il est toujours bien raconté par Christine Machureau ? L'imagination prend-t-elle parfois le pas sur les faits historiques ? Peut-être bien, mais cela n'est pas gênant non plus. Ce troisième tome m'a fait l'effet d'une charnière entre les deux premiers et les deux suivants, c'est un peu une sorte de pivot, un basculement d'une histoire - celle d'Anne- à une autre - celle de Clara.
Encore une fois, une lecture agréable, pleine de rebondissements. Mémoire d'exil m'a rendue curieuse de la suite, j'ai très envie de découvrir maintenant les aventures de Clara. 

En Bref :

Les + : un troisième tome plaisant, bien écrit et qui, s'il est la clôture d'une époque, en ouvre aussi une nouvelle, avec Clara, la petite-fille d'Anne, qui prend de plus en plus de place.
Les - : deux ou trois approximations et anachronismes mais rien de grave.

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Bonjour à tous !

J'ai le plaisir de vous retrouver aujourd'hui pour inaugurer les articles Pour attendre Noël. Il y a plusieurs années sur mon ancien blog, j'avais fait un Calendrier de l'Avent et cela m'avait beaucoup plu mais c'est chronophage et l'inspiration vient parfois aussi à manquer. J'ai donc décidé de vous proposer quelques articles en lien avec la thématique des fêtes de fin d'année ces proches semaines mais sans savoir encore exactement combien j'en publierai ni forcément sur quels sujets. 

On va commencer avec un qui, probablement, risque de bien vous plaire, du moins je l'espère. Je vous propose une liste de ces livres qui, pour moi, sont idéaux à offrir ou à se faire offrir pour les fêtes de fin d'année. 

•  Pour un lecteur avec une âme d'artiste :

Rien n’est noir, de Claire Berest : Frida Kahlo racontée par Claire Berest, d'une plume alerte, parfois tendre, parfois plus incisif, c'est passionnant. A privilégier pour tous les amoureux d'art et de plumes uniques et racées.

Rien n'est noir, Claire Berest, Editions Stock, 2019

• Pour ceux qui ont gardé leur âme d’enfant :

Anne de Green Gables, de Lucy Maud Montgomery : Un classique de la littérature canadienne et jeunesse mais qui saura ravir tous ceux qui ont gardé leur âme d'enfant. Partez dans les traces d'une héroïne attachante, au pouvoir d'imagination extraordinaire, la jeune Anne Shirley, qui a séduit des millions de lecteurs depuis 1908.

Anne de Green Gables, Lucy Maud Montgomery, Editions Monsieur Toussaint Louverture, 2020

• Pour le souffle épique de l’Histoire :

Les Rois Maudits, de Maurice Druon : Il a inspiré G.R.R Martin pour Le Trône de Fer et ce n'est pas surprenant ! Avec une plume épique qui ne s'essouffle jamais, le neveu de Joseph Kessel nous offre une saga historique et romanesque où les faits avérés de la grande Histoire ne se sont jamais aussi bien mariés avec l'imaginaire. Menée tambour battant, cette saga médiévale a tout pour séduire les amoureux d'Histoire et de grandes sagas.

Les romans de Camille Pascal : Camille Pascal, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, est surtout historien de formation. Il nous a régalés avec deux romans denses et richement documentés. Que ce soit dans L'été des quatre rois, chronique précise et très visuelle de la Révolution de 1830 ou La chambre des dupes, qui nous emmène dans les appartements secrets de Versailles, sous Louis XV, où se nouent et se dénouent les amours et les faveurs.

Les Rois Maudits, l'intégrale, Maurice Druon, Editions Plon, 2019

L'été des quatre rois, Camille Pascal, Editions Pocket, 2019

La chambre des dupes, Camille Pascal, Editions Pocket, 2021

• Pour l’originalité de son récit :

Le Cœur converti, de Stefan Hertmans : Vous aimez les récits qui n'entrent pas dans les cases ? Alors ce roman est fait pour vous. Le coeur converti de Stefan Hertmans n'est pas réellement un roman historique, pas non plus un roman contemporain. Récit humain et très personnel, il raconte autant la propre expérience de Stefan Hertmans, romancier belge qui se convertit en véritable enquêteur que celle de ces personnages authentiques dont il recherche la trace au travers des siècles. Préparez-vous à remonter jusqu'à la fin du XIème siècle, à la rencontre d'une jeune Normande qui quittera tout pour l'amour du fils du rabbin de Narbonne. Epique et magistral.

Le cœur converti, Stefan Hertmans, Editions Folio, 2020

• Pour ceux qui aiment les secrets de famille et les grands domaines anglais :

La prisonnière du temps, de Kate Morton : Kate Morton est australienne mais maîtrise avec brio les ambiances anglaises...Campagne verdoyante, grands manoirs et secrets se mêlent et s'entremêlent dans ses romans et son univers ne cesse de s'enrichir. C'est le cas dans La prisonnière du temps, un roman riche et ambitieux qui regroupe le meilleur de l'auteure et nous entraîne dans une multitude d'époques et au contact d'une myriade de personnages tous plus intéressants les uns que les autres.

La prisonnière du temps, Kate Morton, Editions Pocket, 2020

• Pour les fous de roman graphique :

Le château de mon père, Mary Labatt : un roman graphique sur le château de Versailles, pour les amoureux d'Histoire, quoi de mieux ? Et pour les autres aussi, d'ailleurs. C'est, dans les pas du jeune fils de Pierre de Nolhac, découvrir l'oeuvre majeure de ce conservateur du château qui, au début du XXème siècle, va sortir l'ancienne demeure des rois dans l'oubli dans laquelle elle tombe, participant à en faire un des fleurons de l'architecture française - et de son tourisme. 

Le château de mon père, Mary Labatt, Editions La Boîte à Bulles; 2019

•  Pour les détectives privés en herbe :

Une saga de cosy mystery/cosy murder : Le cosy mystery se popularise depuis quelques temps, pour le plus grand plaisir de nombreux lecteurs. Vous vous sentez une âme de détective, de Sherlock Holmes ? Ou bien vous connaissez quelqu'un qui ne jure que par ses sagas aux enquêtes policières qui ne font pas peur ? Pourquoi ne pas lui offrir un ou deux tomes de ces sagas qui fleurissent un peu partout : parmi les plus connues, Les enquêtes d'Hannah Swensen de Joanne Fluke, Les détectives du Yorkshire de Julia Chapman, Au service secret de Sa Majesté de Frédéric Lenormand, Son espionne royale de Rhys Bowen... Historique ou pas, vous êtes sûr de trouvez votre bonheur en vous faisant offrir ses romans ou en les offrant à un amateur du genre.

Saga Les enquêtes d'Hannah Swensen, Joanne Fluke, Editions Cherche-Midi, 2021 

Saga Les détectives du Yorkshire, Julia Chapman, Editions Robert Laffont, depuis 2018 (en cours)

Saga Son espionne royale, Rhys Bowen, Editions Robert Laffont, depuis 2019 (en cours)

Saga Au service de Sa Majesté, Frédéric Lenormand, Editions de La Martinière, depuis 2019 (en cours)

→ Retrouvez les bibliographies détaillées des auteurs et d'autres inspirations sur : Livraddict

• Pour les amateurs de polars :

Un roman scandinave ou des auteurs français qui montent : Au contraire, le cosy mystery vous paraît un peu trop anecdotique ? Vous aimez les romans policiers plus noirs, les thrillers, les polars ? Alors pourquoi ne pas opter plutôt pour un roman de Camilla Läckberg, prêtresse des romans policiers scandinaves s'il en est.

En France, vous pourrez aussi trouver votre bonheur dans la bibliographie d'auteurs qui connaissent un succès croissant ces dernières années : Olivier Norek, Maxime Chattam, Karine Giebel ou encore Nicolas Beuglet, plébiscités sur les blogs, les chaînes YouTube ou Bookstagram.

Saga Erica Falck et Patrik Hedström, Camilla Läckberg, Editions Babel Noir, 2008 - 2011

Toutes blessent, la dernière tue, Karine Giébel, Editions Pocket 2018

Saga Inspectrice Sarah Geringën, Nicolas Beuglet, Editions Pocket, 2016-2019

Saga Victor Coste, Olivier Norek, Editions Pocket, 2013-2016

→ Retrouvez les bibliographies détaillées des auteurs et d'autres inspirations sur : Livraddict

•  Pour les amateurs de beaux objets et/ou de classiques :

Une édition limitée spéciale fête, une belle édition de son roman préféré : c'est de plus en plus à la mode, les éditions spéciales qui sortent au moment des fêtes ou des rééditions un peu vintage... Et si vous aimez les classiques, vous trouverez forcément votre bonheur (collection Romans Éternels, Emile Zola, chez le marchand de journaux notamment, ou les beaux romans graphiques des éditions Tibert) Le livre devient aussi un objet de collection, qu'on prend plaisir à exposer dans sa bibliothèque. Un (e) Janéite dans votre entourage ? L'édition Orgueil et Préjugés des éditions Hauteville, avec la couverture originale de l'éditeur londonien Cranford le ou la ravira sans aucun doute. Et pourquoi pas ne pas craquer pour vous et vous l'offrir ?
Cette année, les belles éditions reliées et pétillantes des Chroniques de Bridgerton de Julia Quinn auront aussi sûrement beaucoup de succès.

Orgueil et Préjugés, Jane Austen, Editions Hauteville (collector), 2021

Les Chroniques de Bridgerton, tomes 1 à 8, Julia Quinn, Editions J'ai Lu, 2021 

Collection Romans Éternels, Editions RBA, depuis 2020 (en cours) 

Collection Emile Zola, les œuvres complètes illustrées, Editions Hachette, depuis 2021 (en cours)

• Pour se dépayser :

La disparue de Birmanie de Dinah Jefferies : des envies d'évasion ? L'hiver, parfois, on rêve de soleil, de chaleur et d'ailleurs. Si vous aimez les romances qui se teintent d'une pointe d'exotisme, Dinah Jefferies semble être depuis quelques années une valeur sûre. La disparue de Birmanie vous emmène en Asie dans les années 1930 dans le sillage de Bella Hatton qui débarque à Rangoon pour y entamer une carrière de chanteuse de cabaret... mais en cette année 1936, le pays est souvent secoué par les émeutes qui surviennent entre Indiens et Birmans. Ce contexte historique aura un retentissement jusque dans la vie de Bella...

La disparue de Birmanie, Dinah Jefferies, Editions Hauteville, 2021

 Et vous, quels livres aimeriez-vous absolument vous offrir ou recevoir sous le sapin cette année ? 

« Où va le monde, grands dieux ! De mon temps, des choses pareilles n'existaient pas. Les gens savaient tenir leur place. Ils étaient bien trop occupés à travailler pour aller profaner les tombes de leurs supérieurs.  »

       Publié en 1981 en Angleterre 

   En 2012 en France (pour la présente édition)

   Titre original : Resurrection Row

   Editions 10/18 (collection Grands Détectives)

   314 pages 

   Quatrième tome de la saga Charlotte et Thomas         Pitt 

Résumé :

Qui donc s'amuse à déterrer les morts du très chic quartier de Gadstone Park ? S'agit-il de farces de mauvais goût ou faut-il y voir une plus sombre menace ? Chargé de l'enquête, Thomas Pitt se perd en conjectures. Mais le code de bonne conduite de la haute société anglaise ne tardera pas à se craqueler, révélant sa corruption et sa fausse respectabilité. 

Ma Note : ★★★★★★★★★★

Mon Avis :

Resurrection Row est le quatrième tome des Enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, les deux héros victoriens d'Anne Perry, rencontrés pour la première fois dans L’Étrangleur de Cater Street. 
Nous sommes toujours à la fin du XIXème, à Londres. Un soir de brouillard, un cadavre vêtu d’un uniforme de cocher, est retrouvé dans les rues de Londres. L'effroi s'empare alors de la ville lorsqu'on s'aperçoit que le cadavre en question a été déterré. Thomas Pitt est chargé de faire la lumière sur cette sordide affaire qui semble toucher un quartier très huppé de Londres, Gadstone Park. Encore une fois, Thomas Pitt se retrouve confronté à une histoire louche et probablement criminelle mais surtout à l’omerta instinctive qui se met aussitôt en place dans la haute société quand elle se trouve soudain éclaboussée par le scandale. Qui peut s’amuser ainsi à déterrer des corps et à les mettre en scène de manière aussi macabre, sur un cab, dans une église, sur un banc dans un parc ? Pitt peut-il s’aviser de soupçonner les habitants du Park et surtout que cachent-ils derrière les belles façades de leur demeure et leurs valeurs bourgeoises ? Et si cette affaire en cachait une autre ?
Cette quatrième enquête est dans la veine des trois précédentes : on retrouve nos deux enquêteurs, le policier Thomas Pitt et son épouse, Charlotte, quoique celle-ci soit un peu moins présente ici. En soi, il n’y a rien de révolutionnaire ici et si vous aimez les romans policiers vraiment très rythmés avec des rebondissements à chaque chapitre, effectivement vous risquez d’être déçu. Mais si, comme moi, vous aimez les intrigues qui prennent le temps, qui permettent aussi de développer d’autres sujets en parallèle, pourquoi pas ? L’avantage de cette saga, c’est que vous pouvez lire les tomes indépendamment. Resurrection Row peut être un bon point de départ si vous découvrez les romans policiers historiques, par exemple.
J’ai par exemple apprécié que l’aspect social soit encore plus présent ici et pas seulement en filigrane comme dans les trois tomes précédents. On ne le dira jamais assez mais l’époque victorienne et une époque de grands contrastes, de grande richesse comme de grande précarité. Les beaux quartiers voisinent avec les bouges sordides des docks ou de Whitechapel, où la misère s’accompagne évidemment d’une mortalité très forte et d’épidémies en tous genres. Ce contraste entre les classes est ici encore plus marqué, peut-être justement parce que deux habitants de Gadstone Park, Somerset Carlisle et Edward St-Jermyn, ont fait de l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres leur cheval de bataille. On prend alors conscience du fossé qui sépare les nantis et les miséreux et de la futilité des premiers, confits dans de vieilles traditions et de fausses convenances hypocrites.
Simple mais efficace, voilà ce qui me viendrait à l’esprit pour décrire succinctement ce roman. Sans être révolutionnaire, ça se lit bien, c’est bien écrit et fluide. On suit finalement deux intrigues en une, avec ce fond social vraiment intéressant et bien décrit, assez effroyable aussi quand on pense que cela n’est pas si lointain que ça (à peine 150 ans). Bref, un tome qui ne m’a pas déçue et qui me donne envie de continuer à lire cette saga policière dont l’un des points forts est le couple central formé par l’inspecteur Pitt et son épouse Charlotte, d’un rang social bien plus élevé mais qui n’a pas hésité à renoncer à son aisance financière par amour.
Anne Perry reste définitivement une référence en terme de romans policiers, c’est certain. rencont

En Bref :

Les + : une enquête policière, sociale et historique, simple mais malgré tout très efficace. 
Les - : comme beaucoup d'autres lecteurs, je soulignerai seulement une fin un peu abrupte, on ne s'y attend pas.

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Bonjour à tous ! Pour ce deuxième article du thème Pour attendre Noël 2021 je vous propose de partir au pays du Père Noël, j'ai nommé, la Finlande. La Scandinavie est la région qui m'évoque le plus les fêtes de Noël : la neige, les longues nuits, le froid, les aurores boréales...une atmosphère féerique qu'on peut facilement relier aux fêtes de fin d'année. 

Aujourd'hui, nous partons donc en Finlande pour découvrir les coutumes liées à Noël dans ce pays où l'on peut par exemple visiter le village du Père Noël. 

Le village du Père Noël, en Laponie

Dans cette partie de l'Europe septentrionale, les hivers sont rigoureux et longs, tout comme les nuits et on commence donc à préparer Noël très tôt pour oublier l'obscurité ambiante.
Le mois de décembre, en Finlande, se passe donc de façon très conviviale : on s'invite mutuellement et on se retrouve autour du glögi, un vin chaud aux épices typiquement finlandais parfumé à la cardamome, la cannelle et dans lequel on rajoute des amandes et des raisins secs. Des fêtes sont également organisées pour occuper les longues soirées et se composent de petits repas, de discours et de chansons. C'est ce que l'on appelle les pikkujoulu, en finlandais. Les familles peuvent organiser ces réjouissances mais aussi les associations sportives, les communautés religieuses etc...ce sont en quelque sorte des « mini-Noëls » avant la fête proprement dite qui démarre le 24 décembre. 
Le 13 décembre, comme en Suède, la Finlande célèbre la Sainte-Lucie, qui commémore une sainte martyre sicilienne. Les semaines précédant Noël permettent également aux Finlandais de décorer l'arbre de Noël qui a élu domicile dans les demeures...pour les retardataires, la journée du 24 décembre, fériée, permet de se rattraper et de décorer son sapin.  
Mais les célébrations de Noël à proprement parler commencent dès le 24 décembre, veille de Noël, lors de la proclamation de la Paix (Joulurauhanjulistus), à midi précises, à Turku, ancienne capitale historique de la Finlande. Cette proclamation solennelle est retransmise dans tout le pays notamment via la radio. Après ça, toute la famille se retrouve pour déguster le célèbre riz au lait finlandais, une sorte de porridge dans lequel on cache une amande. Ce jour est particulièrement important pour les Finlandais : ils en profitent pour se rendre au sauna de Noël et, le soir, se retrouvent autour d'un repas qui sort de l'ordinaire afin de célébrer le Réveillon. La croyance du Père Noël, appelé Joulupukki, est très importante en Finlande et pour cause : depuis 1927, les Finlandais ont décrété que le Père Noël avait élu domicile sur leur propre territoire national, en Laponie ! Honneur que leur disputent le Canada et les autres pays scandinaves qui estiment que, par leur climat, ils sont tout à fait dignes d'accueillir également la modeste demeure du Père Noël ! Quoi qu'il en soit, les Finlandais ne se sont pas laissés démonter et ont décidé, en 1985; de créer rien de moins que le Village du Père Noël (Santa Claus Village), non loin de la ville de Rovaniemi, en Laponie ! Depuis sa création, le parc, ouvert toute l'année, connaît un succès croissant et reste sans nul doute la destination touristique la plus populaire de Finlande, recevant des visiteurs venus du monde entier
Les petits Finlandais sont donc très enthousiastes et excités à l'idée du passage du Père Noël. Selon la légende, il est accompagné de son épouse et d'une troupe de lutins pour faire sa tournée. Lors du Réveillon de Noël, un Père Noël et un lutin en chair et en os visitent les maisons pour distribuer de menus cadeaux. Ils arrivent dans un traîneau tiré par de véritables rennes. Les cadeaux sont destinés aux enfants mais aussi aux adultes. Le Père Noël porte un énorme sac remplis de présent et frappe aux portes avant d'entrer dans les maisons pour y déposer son précieux chargement. Mais, avant de donner aux enfants leurs cadeaux, il leur demande s'ils ont été bien sages et  méritent bien leurs présents. Bien souvent, les petits Finlandais accueillent le Père Noël comme il se doit, en entonnant des chants de Noël. Le 25, on reste en général chez soi et on ne sort que pour assister à l'office religieux célébré à l'occasion de la naissance du Christ.
Les fêtes de Noël sont les fêtes les plus importantes en Finlande : c'est une fête familiale et chaleureuse célébrée comme il se doit, c'est-à-dire, pendant pas moins de trois jours ! Le 26 décembre, jour de la Saint-Etienne (ou Saint Stéphane) est également un jour férié en Finlande et les Finlandais en profitent pour rendre visite à leurs amis ou la famille éloignée.

• On mange quoi en Finlande pour les fêtes de Noël ? 

Le repas de Noël finlandais est certainement l'un des plus copieux en Europe. Il se compose d'une nourriture très variée et, comme en Suède, on mange par exemple à Noël le fameux jambon braisé (joulukinkku), qui constitue le plat principal. Beaucoup de poissons sont aussi consommés à cette période de l'année, avec une prédilection pour le hareng en Finlande ou bien encore le saumon gravlax, spécialité scandinave à base de filets de saumon cru longuement marinés, macérés, et séchés avec du sel, du sucre, du poivre et de l'aneth. Les plats sont en général accompagnés de légumes en gratin (pommes de terres, carottes, rutabagas) ou de salade. 

Lors du repas de Noël sont consommés le vin chaud finlandais agrémenté d'épices (glögi) ou la bière de Noël, brassée spécialement pour les fêtes. Pour les becs sucrés, on retrouve sur les tables de fête des biscuits à la cannelle, du pain d'épices, très appréciés. Les petits-déjeuners de fête sont composés de gruau de riz et d'autres biscuits. 

Les Jolutorttu, des petits biscuits fourrés à la confiture, consommés pendant les fêtes en Finlande

Bonjour à tous ! Pour notre troisième rendez-vous Pour attendre Noël, on va parler cinéma ! Quoi de mieux en effet que de se lover dans un plaid et regarder un film pour se mettre dans l'ambiance des fêtes ? Alors oui, aujourd'hui sur toutes les chaînes vous pouvez trouver assez facilement des centaines de films ou de téléfilms de Noël...! Mais il y a aussi ces films cultes que l'on associe immédiatement à Noël et à la période des fêtes de fin d'année. Je vous en présente ici une petite sélection de 10 films (plus un petit bonus) à se passer en boucle en décembre pour se mettre dans l'ambiance ! Personnellement, je garde un souvenir nostalgique des Quatre filles du Dr March de 1978, que j'ai vu et revu, de The Holiday et de Love Actually bien entendu, qui est un incontournable ! Et sans être forcément un film de Noël, Les Bronzés font du ski reste un bon film d'hiver, devenu culte. 

Les quatre filles du Dr March (1978)

Téléfilm en deux parties de David Lowell Rich avec : Susan Dey, Dorothy McGuire, Meredith Baxter, Ann Dusenberry, Eve Plumb, Greer Garson, Robert Young, Richard Gilliland, Cliff Potts, William Shatner 

À Concord dans le Massachusetts, pendant la guerre de Sécession. La mère de famille, une tante et chacune des quatre soeurs, Meg, Jo, Beth et Amy, sont dans l'attente du retour du Dr March qui est au front. L'occasion de présenter les quatre jeunes filles, aux rêves et aspirations différents. 

Les bronzés font du ski (1979)

Film de Patrice Leconte avec : Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Dominique Lavanant, Michel Blanc

En 1979, un groupe d'amis (interprété par la troupe du Splendid) se retrouve aux sports d'hiver, dans la station de Val-d'Isère en Savoie. On assiste à leurs péripéties et aventures (tromperies, disputes, sorties en montagne, téléphérique en panne...) qui donnent lieu à des scènes cultes.

Le Père Noël est une ordure (1982)

Film de Jean-Marie Poiré avec : Anémone, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Josiane Balasko, Bruno Moynot

Un soir de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l'association « SOS Détresse Amitié », des bénévoles sont perturbés par l'arrivée de personnages marginaux et farfelus (notamment la fameuse Josette, dite Zézette, protégée de Katia, l'une des permanentes de SOS Détresse Amitié), qui provoquent des catastrophes en chaîne.

Maman, j'ai raté l'avion (1990)

Film de Chris Columbus avec : Macaulay Culkin, Joe Pesci, Daniel Stern, John Heard, Catherine O'Hara

Une famille américaine, les McCallister, doivent passer les fêtes de fin d'année à Paris. Mais, dans l'avion qui les emmène en Europe, la mère, Kate, se rend compte qu'elle a oublié aux Etats-Unis son benjamin, le petit Kevin, âgé de huit ans ! Chétif, souffre-douleur de ses frères et soeurs, Kevin n'en est pas moins intelligent et débrouillard. Et tandis que sa famille tente de l'aider depuis Paris, l'enfant se retrouve finalement assez content d'être débarrassé des siens ! Il goûte à cette liberté inespérée, se croyant définitivement seul...mais les ennuis commence quand l'enfant apprend que des cambrioleurs ont décidé de venir piller la maison le soir du réveillon de Noël ! Il va alors devoir échafauder un plan pour déjouer les plans des malfaiteurs et doit aussi s'avouer que sa famille au fil des jours commence à lui manquer...

The Nightmare Before Christmas ou L’étrange Noël de Monsieur Jack (1993)

Film d'animation de Henry Selick d'après un scénario de Tim Burton

Dans la ville de Halloween, peuplée de monstres ( des fantômes, des goules, des gobelins, des zombies, des démons, des momies, des vampires, des loups-garous et des sorcières.) Jack Selligton est le roi des citrouilles. Un jour, Jack découvre la ville de Noël, très éloignée de son univers terrifiant et il décide de fêter lui-même cette fête qui lui semble si étrange. Pour ce faire, il imagine de kidnapper le Père Noël pour le remplacer par ses amis, tous plus épouvantables les uns que les autres !

Le Grinch (2000)

Film de Ron Howard avec : Jim Carrey, Taylor Momsen, Samuel l Jackson, Christine Baranski, Molly Shannon, Bill Irwin

Le Grinch est un croque-mitaine aux poils verts, ronchon et détestant Noël. Depuis son flocon de neige, il assiste avec agacement aux préparatifs des habitants de Chouville. Mais une petite fille, Cindy Lou, aimerait bien en savoir plus sur ce personnage présenté par tous comme un monstre. Elle gravit alors le mont Crumpit et frappe à la porte du Grinch. D'abord décidé à lui faire peur, ce dernier, ému malgré lui par la sollicitude de la petite fille, accepte de descendre jusqu'à Chouville pour se mêler à ses habitants. Alors qu'il se prend au jeu et espère être nommé directeur des fêtes, son espoir tourne court par la faute du maire. Furieux, le Grinch regagne son antre dans son flocon de neige, ruminant sa vengeance. Il se déguise alors en Père Noël, grime son chien en renne, construit un traîneau et décide de passer de maison en maison pour y voler les cadeaux de Noël et gâcher ainsi les fêtes des habitants de Chouville. Mais il découvre que Noël ne se résume pas seulement à un échange de cadeaux, à des chants et à des jouets. Ce sera pour lui l'occasion de découvrir les valeurs véhiculées par les fêtes de fin d'année.

Love Actually (2003)

Film de Richard Curtis avec : Hugh Grant, Liam Neeson, Thomas Sangster, Colin Firth, Laura Linney, Emma Thompson, Alan Rickman, Keira Knightley, Martine McCutcheon, Lúcia Moniz, Bill Nighy, Rowan Atkinson, Andrew Lincoln

Film choral, Love Actually raconte les histoires croisées d'une multitude de personnages, du Premier Ministre britannique joué par Hugh Grant à un romancier malheureux en amour (Colin Firth) en passant par un couple de jeunes mariés (Keira Knightley et Chiwetel Ejiofor). Émotion et humour sont au rendez-vous. 

Joyeux Noël (2005)

Film de Christian Carion avec : Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet, Gary Lewis, Daniel Brühl, Dany Boon

Inspiré de faits réels, Joyeux Noël raconte le premier Noël dans les tranchées, en 1914. Alors que les cadeaux affluent, envoyés par les familles ou les états-majors, une trêve spontanée a lieu et, une bougie à la main, les soldats fraternisent le temps d'une soirée, d'un échange de poignée de mains ou d'une cigarette, décidant de laisser de côté la guerre pendant un moment pour fêter Noël tous ensemble.

The Holiday (2006)

Film de Nancy Meyers avec : Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law, Jack Black

Après une rupture douloureuse avec leurs conjoints respectifs, deux jeune femmes, une Américaine Amanda et une Britannique, Iris, échangent leurs maisons à l'occasion des fêtes. L'exubérante Amanda se retrouve perdue dans la campagne anglaise du Surrey tandis qu'Iris découvre la magnifique villa d'Amanda. Les deux femmes feront une rencontre qui pourrait bien bouleverser leur vie mais menacée malgré tout par leur départ irrémédiable.

Last Christmas (2019)

Film de Paul Feig avec notamment : Emilia Clarke, Henry Golding, Emma Thompson, Michelle Yeoh

Pour les fêtes de Noël, Kate accepte un emploi de lutin pour une animation dans un grand magasin londonien. Inutile de dire qu'il s'agit là d'une très mauvaise décision. Mais sa rencontre avec Tom, un parfait inconnu, pourrait bien venir bousculer sa vie ! 

Revisitant les comédies romantiques de Noël en les modernisant, Last Christmas a cependant recueilli un accueil mitigé de la critique. 

Et un petit bonus...  : Les épisodes de Noël de Downton Abbey

Produite entre 2010 et 2015, la série Downton Abbey, qui a connu un succès international, nous a proposé plusieurs épisodes de Noël. 

Série créée par Julian Fellowes avec notamment : Hugh Bonneville, Elizabeth McGovern, Maggie Smith, Michelle Dockery, Laura Carmichael, Jim Carter, Penelope Wilton

Saison 2, Episode 9 : L'Esprit de Noël (Christmas at Downton Abbey)

Le personnel de Downton Abbey et la famille Crawley ont fort à faire avec les préparations de Noël. La gaieté est pourtant difficilement mise en ce jour de fête. La relation entre Matthew et Mary prend une autre tournure. Elle repousse son fiancé Sir Richard Carlisle, malgré sa menace de révéler son secret sombre en ce qui concerne Pamuk Kemal. Sans compter le procès de M. Bates qui se répand comme un voile sombre autour de ces festivités. Sera-t-il jugé coupable du meurtre de son épouse ? (source : hypnoweb)

Saison 3, Episode 9 : Un château en Ecosse (Christmas Special : A Journey to the Highlands)

Le clan Downton décide de s'éloigner du quotidien et du domaine en prenant le cap vers les Hightlands en Ecosse pour des vacances d'été bien méritées. Les Crawleys décident alors de faire de même mais partent quant à eux, au château de Duneagle en compagnie d'Anna, Bates et d'O'Brien. Pendant ce temps à Downton, le temps semble long pour le reste du personnel. Certains commencent à tomber dans l'ennuie et M. Carson essaie tout de même de garder un semblant d'activité malgré le fait que le personnel soit distrait... (source : hypnoweb)

Saison 4, Episode 9 (deux parties) : Dernières Festivités (The London Season)

Une fois n'est pas coutume, l'épisode de Noël de la saison 4 de Downton Abbey ne se situe pas pendant les fêtes de fin d'année...
C'est l'été et dans le cadre du bal des débutantes de Rose qui approche, elle doit se présenter au Buckingham Palace. La famille est à Londres, préparant la maison Grantham pour les festivités, et Martha Levinson, ne manquant en aucun cas une occasion si grande, arrive de New York avec Harold, le frère de Cora récemment déshonoré. Tous deux ayant un franc-parler et une personnalité plus grande que nature, ils font une sacrée impression sur certains membres de haute société. Pendant ce temps, quand les Crawleys sont impliqués dans un scandale qui menace d'engloutir la monarchie, Robert se donne beaucoup de peine pour protéger la famille royale… et la sienne.

Saison 5, Episode 9 : La Réconciliation (A Moorland Holiday)

C'est la saison de la chasse et Lord Sinderby a loué le château de Brancaster dans le Northumberland et a invité la famille Crawley à une partie de tir. Tandis que la partie est appréciée, Stowell (Armstrong) a un intérêt personnel et un secret scandaleux menace de saper les vacances. Des surprises sont attendues pendant que les familles deviennent mieux mises au courant les uns avec les autres et quelques nouveaux visages arrivent sur la scène. En attendant les employés maintiennent le cap à Downton. Comme Anna fait face à un avenir incertain derrière les barreaux, Bates prend des mesures draconiennes afin de l'innocenter. Baxter et Molesley sont occupés sur un plan commun et Carson et Mme Hughes considèrent une entreprise.

Saison 6, Episode 9 : Le plus beaux des cadeaux (The Finale)

L'épisode final de la saison 6 est diffusé le 25 décembre 2015 et constitue le point final de la série développée depuis 2010 mais aussi le dernier épisode de Noël. Il offre tout l'amour, la perte, le bonheur et l’immense chagrin de Downton Abbey, et quand la famille et les employés se préparent à accueillir l’année 1926, ils célèbrent un inoubliable réveillon de la nouvelle année ensemble dans la grande maison.