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Le salon des précieuses

Les Lionnes de Venise, tome 1 ; Mireille Calmel

« Vous n'avez pas le choix, Lucia. Si vous voulez retrouver un avenir, vous allez devoir dépasser vos limites et marcher sur les cendres de votre passé. »

Les Lionnes de Venise, tome 1 ; Mireille Calmel

 

 

 

 Publié en 2018

 Editions Pocket 

 352 pages 

 Premier tome de la saga Les Lionnes de Venise

 

 

 

 

 

 

 

Résumé : 

Venise, campo Santa Fosca, octobre 1627. Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, se retrouve au milieu des flammes qui dévastent la modeste imprimerie familiale. Sous ses yeux, son père est enlevé par trois hommes armés. Qui donc se cache derrière ce crime ? La veille, la magnifique Isabella Rosselli, la plus rouée des espionnes de la cité des Doges, est venue faire reproduire une étrange gravure... 
Lucia est décidée à percer cette énigme et à sauver son père. Dans une quête effrénée, elle s'immisce parmi les puissants, se mêle au bal des faux-semblants du carnaval, s'enfonce dans les arrière-cours des palais. 
Une Venise fascinante, oppressante, où le pouvoir se confond avec l'amour, où les étreintes succèdent aux duels, et les baisers aux complots. 

Ma Note : ★★★★★★★★★★

Mon Avis :

En 1627 à Venise, la jeune Lucia coule des jours heureux auprès de son père, imprimeur. Jusqu'à ce jour d'octobre où une belle et mystérieuse femme apporte à Giuseppe de Seva, le père de Lucia, une gravure qu'il semble reconnaître comme celle pour laquelle son propre père a disparu sans laisser de traces, vingt-sept ans plus tôt. Une gravure aussi mystérieuse que dangereuse et les de Seva sont en passe de s'en rendre compte d'amère manière.
Un matin, Lucia découvre l'imprimerie en feu et son père emmené par des hommes masqués. Contrainte de laisser derrière elle sa maison réduite en cendres et tous ses souvenirs, Lucia se lance dans une course folle destinée à libérer son père et se venger de leurs ennemis, dans une Venise sulfureuse et vénéneuse où des prostituées peuvent se cacher derrière les voiles de pudiques nonnes et les pires malfrats derrière les ors de beaux costumes et de hautes dignités. En quelques jours, Lucia va devoir apprendre à s'en sortir seule, à déjouer les pièges de ses ennemis et à la jouer plus fine qu'eux pour sauver ce qui lui est cher. Quand en plus de cela, la ville est en proie à une Acqua Alta sans précédent, l'expérience se corse et la jeune femme s'expose à bien des dangers.
Sur le papier, ce roman de Mireille Calmel avait tout pour me plaire : en lisant le résumé j'ai pensé aux récits vivants et enlevés de Juliette Benzoni, j'ai supposé que ce roman allait totalement me convaincre mais voilà... il m'a manqué un petit quelque chose pour trouver cette lecture autre que divertissante. C'était sympa mais peut-être pas aussi approfondi que je l'aurais souhaité. Surtout je suis ressortie de cette lecture sans aucune réponse à toutes les questions que ma lecture m'a fait me poser. Pour cela, il faut peut-être lire le deuxième tome, ce que je ferais avec plaisir mais surtout pour obtenir des réponses. Cette mystérieuse gravure, quelle est-elle et pourquoi suscite-t-elle tant de convoitises ? Quel est son lien avec les de Seva ?
L'apparent mystère du roman, ressenti dès le début, a accroché mon attention mais n'a au final qu'embrouillé mon esprit, ce que je regrette parce que je n'ai pas réellement profité de cette lecture et je ne peux donc rien vous en dire de plus que : ce fut une lecture divertissante mais pas la lecture du siècle malheureusement. Pourtant j'aurais vraiment souhaité qu'il en soit autrement parce que le roman est prometteur. Seulement ça va vite, trop peut-être pour pouvoir s'attacher aux personnages, assimiler tous les rebondissements qui se succèdent et qui, ça c'est sur, rendent le récit hyper dynamique. On court, on vole, des palais de Venise où vient de s'ouvrir le carnaval en fêtes débridées et lumineuses jusqu'aux ruelles populeuses et dangereuses de la Sérénissime. Dans une ville en proie aux montées des eaux spectaculaires de l'automne, le sentiment d'urgence s'accroît, nous gagne aussi.
Ce serait vous mentir si je vous disais que je n'ai pas du tout être captivée par ce roman. J'ai été un peu déçue parce que je ne m'attendais pas à ça, je n'ai pas eu exactement ce que je voulais. Mais je n'ai pas détesté le roman pour autant. J'aime ces intrigues qui s'articulent autour d'un document recelant mystères et dangers... malheureusement j'ai ressenti un gros manque d'approfondissement : les personnages sont survolés et je n'ai réussi à m'attacher à aucun. L'intrigue en elle-même, concentrée sur quelques jours seulement, va peut-être trop vite aussi. Je n'aime pas les longueurs mais leur exact opposé non plus : un juste milieu est cent fois plus appréciable.
Moi qui avais beaucoup aimé le roman La Marquise, dont l'héroïne est l'épouse du marquis de Sade, je m'attendais avec Les Lionnes de Venise à une intrigue dans la même veine. J'ai été détrompée, tant pis pour moi. J'espère être plus emballée par le second volume et le trouver un peu plus que simplement divertissant !

En Bref :

Les + : l'intrigue tournant autour d'un mystérieux document aussi vénéneux que dangereux, les pièges et les plaisirs d'une Venise corrompue...le roman est dynamique et enlevé...
Les - :
...malheureusement, le roman a peiné à me convaincre entièrement malgré des qualités indéniables et cette magnifique couverture qui donne envie de tourner la page et regarder ce qui se cache dans le roman !

 

 Les soeurs Brontë : la Force d'Exister ; Laura El Makki

Thème de mars « Petit nouveau », 3/12

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M
Salut !<br /> Bon tu devais t'attendre à ce que je le commente celui là.  Franchement cette saga des " Lionnes de Venise " , avec " La fille des templiers " sont pour moi les moins bonnes de Mireille Calmel. On dirait des livres de commande de chez XO éditions avec telle liste d'ingrédients pour attirer la foule : les héroïnes belles et tête à claque, presque des " Wonder Woman " avant l'heure. Le beau mec ténébreux que l'héroïne va forcément aimer PARCE QUE. Quelques scènes de fesses pour réveiller la libido des mamies qui vont se trémousser leurs fesses en lisant ces pages. Non je me souviens que j'étais en colère après avoir refermé ce premier tome. <br /> Comme tu le dis, il n'y a aucune profondeur chez les personnages et en même temps à quoi bon vu que ce ne sont ici que des stéréotypes ? Des personnages comme ça on en croise partout et à la pelle ( et en mieux ) chez d'autre auteurs. Et sinon je dirais que le " dynamisme " apparent du récit sert peut être à cacher le manque de profondeur de ce livre. Parce qu'honnêtement à part le leitmotiv récurrent chez Calmel , " la famille passe avant, le pouvoir de l'amour est le plus fort  ", y a quoi ? <br /> Bon le tome deux répond à des questions, et la Lucia devient moins chiante à supporter. La fin n'est pas totalement mauvaise non plus. Mais on est loin de sa saga Aliénor et Richard Coeur de lion, et " le bal des louves ". Par contre le dernier en date, qui est un unitaire, " La prisonnière du diable " remonte clairement le niveau et c'est bon signe. <br /> Je suis curieuse déjà de lire ta critique du second tome. <br /> La bise, miss.<br /> Mélissa
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L
Je suis d'accord avec toi : cette couverture est absolument sublime ! Dommage que le livre ne soit pas à la hauteur... Je le note malgré tout, sait-on jamais si le tome 2 dévoile tous les mystères... 
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M
J'avais aussi relevé ce manque d'approfondissement et le fait que tout aille beaucoup trop vite. Heureusement il y avait Venise ;)On trouve effectivement des réponses dans le second tome, mais cela ne rend pas meilleur pour autant.
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