• In My Mail Box Spécial Retour de vacances : je visite le Chinonais et le Saumurois et je rapporte des livres !

     In My Mail Box Spécial Retour de vacances : je visite le Chinonais et le Saumurois et je rapporte des livres !

     

    In My Mail Box Spécial Retour de vacances : je visite le Chinonais et le Saumurois et je rapporte des livres !

    Bonjour à tous !
    Aujourd'hui, on se retrouve pour un In My Mail Box un peu différent de d'habitude, puisque je vous y présente mes acquisitions de vacances : cet automne, je suis partie en Touraine, dans la région de Chinon, plus exactement et j'ai rayonné afin de découvrir les sites incontournables de la région, entre Touraine et Anjou...abbaye royale de Fontevraud, parc oriental de Maulévrier, château médiéval du Plessis-Bourré, forteresse royale de Chinon, château de Langeais, d'Azay-le-Rideau et de l'Islette mais aussi maison de Rabelais à Seuilly ou prieuré de Saint-Cosme, dernière demeure de Ronsard...bref, il y a de quoi faire et évidemment, qui dit châteaux et monuments, dit boutiques souvenirs et dit bouquins...bien évidemment, j'ai craqué. 

    Je vous présente donc ci-dessous les livres que j'ai rapportés dans mes valises. 

    •  Au château du Plessis-Bourré, j'ai sélectionné...

     

    In My Mail Box Spécial Retour de vacances : je visite le Chinonais et le Saumurois et je rapporte des livres !

    • La France au Moyen Âge, Sophie Cassagnes-Brouquet, Éditions Ouest-France, 2014, 128 pages 

    Très souvent proposées dans les boutiques des monuments et sites touristiques, les publications de vulgarisation des éditions Ouest-France sont vraiment intéressantes : il y en a pour tous les goûts et le contenu est facile d'accès, avec une mise en page aérée et de nombreuses illustrations. Même s'il est difficile d'aborder la France médiévale en 128 pages, je sais qu'il y aura l'essentiel et j'ai hâte de le feuilleter et de le découvrir. 

    Résumé : Pour évoquer la France au Moyen Âge, ce livre invite le lecteur à parcourir des lieux symboliques de cette période (château, village, cathédrale, ville...). Bien entendu, chaque voyage à ses limites ; il serait impossible d'aller partout en quelques pages, le propos se concentrera sur la France entre le XIe et le XVe siècle. Ce voyage commence dans un donjon féodal de l'an mil et se termine par les appréhensions des hommes et des femmes de la fin du Moyen âge, conscients qu'un monde se termine et qu'un nouvel ordre se fait jour.
    Un itinéraire n'est jamais neutre et un bon guide se plaît à faire découvrir aux visiteurs des sites inexplorés. Ces quelques échappées ménagées sur des paysages inattendus des temps jadis, soulignés par la beauté des images que nous a laissées cette époque, ne suffiront pas à évoquer toute la richesse d'une période aussi complexe, mais permettront de s'attarder dans ses étapes les plus accueillantes.

    In My Mail Box Spécial Retour de vacances : je visite le Chinonais et le Saumurois et je rapporte des livres !

    • Des femmes d'exception au Moyen Âge, Sophie Cassagnes-Brouquet, Éditions Ouest-France, 2020, 128 pages

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le Moyen Âge n'était pas une époque misogyne et de nombreuses femmes ont su tirer leur épingle du jeu : combattantes, reines, religieuses, érudites, elles sont nombreuses à avoir marqué ces siècles sur lesquels sont véhiculés pas mal de clichés. J'ai donc hâte de découvrir ce livre, bon complément à un autre livre de Sophie Cassagnes-Brouquet, plus général, La vie des femmes au Moyen Âge, où elle abordait la condition féminine de manière plus globale au cours de l'ère médiévale. 

    Résumé : Ce livre fait le pari de présenter des vies de femmes, célèbres ou inconnues, au Moyen âge, car certaines ont marqué leur temps : reines, saintes, écrivaines, aventurières.
    Les chroniques médiévales évoquent les figures de Clothilde, de Radegonde, de Jeanne d'Arc ou Isabelle de France, mais la question du rôle des femmes dans l'histoire n'est jamais posée, car elles ne sont pas considérées comme autonomes.
    Pourtant les femmes médiévales ont leur histoire, et elles sont nombreuses celles qui méritent à juste titre d'être présentées au grand public. Femmes fortes, mystiques, découvreuses, féministes, ces dames du Moyen âge sont tout aussi proches que lointaines.
    Frédégonde et Brunehaut au temps mérovingiens, Gudrid Thorbjarnardottir la Viking, Hildegarde de Bingen la lumière de l'Empire, Héloïse ou l'amour interdit, Aliénor, une reine au cœur de l'Europe, Marguerite de Beverley la croisée, Blanche de Castille la régente, Brigitte de Suède docteur de l'Eglise, Christine de Pizan et la défense des femmes, Catherine de Sienne, la mystique, Margery Kempe une femme libre, Jeanne d'Arc la guerrière...

     

    • A la forteresse royale de Chinon j'ai craqué pour...

     

    Couverture Aliénor d'Aquitaine : Reine de cœur et de colère

    • Aliénor d'Aquitaine, reine de cœur et de colère, Alison Weir, Éditions Hauteville (collection Histoire), 2023, 608 pages

    J'adore Aliénor d'Aquitaine. C'est un personnage historique qui me fascine vraiment et sur lequel j'apprécie de me documenter, que ce soit à travers des romans ou des productions de non-fiction. Alison Weir est une historienne britannique qui pratique avec succès la vulgarisation : elle rencontre notamment le succès avec une immense fresque romanesque prenant comme héroïnes les épouses du roi Henri VIII Tudor. Je savais qu'elle avait écrit sur Aliénor et je suis ravie d'avoir pu me procurer ce livre, ne serait-ce que parce que j'ai surtout lu des historiens français et, on le sait, l'historiographie peut différer un peu d'un pays à un autre...à voir donc, quel est le point de vue outre-Manche sur ce personnage historique et féminin que nous avons en commun. 

    Résumé : Si Aliénor d'Aquitaine fut l'une des personnalités les plus importantes du Moyen Âge, elle fut aussi l'une des plus controversées. À une époque où le rôle social et politique des femmes restait insignifiant, Aliénor, ambitieuse et déterminée, imposait ses décisions, gagnant le plus souvent le respect des hommes. Deux fois reine, épouse de Louis VII de France, puis d'Henri II d'Angleterre, elle donna naissance à deux rois, dont le fameux Richard Cœur de Lion.
    Depuis huit siècles, cette figure féminine, complexe et d'une extrême originalité exerce une fascination sur le public et les romanciers. Mais la légende, qui, aujourd'hui encore, s'attache à son nom continue d'obscurcir la vérité. En étoffant son récit d'une foule d'anecdotes et de traits de son temps, qui révèlent une époque mêlant magnificence, intrigues et violence, Alison Weir signe une biographie vivante, bénéficiant de perspectives très innovantes, et parfois provocantes; elle restitue cette femme vraiment hors du commun avec toute la richesse de ses contradictions.

    Couverture Le roi disait que j'étais diable

    • Le roi disait que j'étais diable, Clara Dupont-Monod, Éditions Le Livre de Poche, 2015, 192 pages 

    De Clara Dupont-Monod sur Aliénor, j'avais lu La Révolte, que j'avais beaucoup apprécié : ce roman traitait notamment du moment de bascule où Aliénor, s'opposant à son époux Henri II, se servit de leurs fils, alors jeunes adultes, pour arriver à ses fins, provoquant leur révolte et son propre emprisonnement. Ici, le roman traite de la jeunesse de la duchesse et cela m'intéresse car c'est justement l'époque de son mariage avec le roi de France qui marque le point de départ d'une légende noire tenace - et pas toujours justifiée. Malgré des avis réservés, j'ai hâte de découvrir ce roman et de me faire ma propre opinion. 

    Résumé : Depuis le XIIe siècle, Aliénor d'Aquitaine a sa légende. On l'a décrite libre, sorcière, conquérante : "le roi disait que j'étais diable", selon la formule de l'évêque de Tournai...
    Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, au côté de Louis VII.
    Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d'une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d'un amour impossible.
    Des noces royales à la deuxième Croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Âge lumineux, qui prépare sa mue.

    Couverture La Dame de beauté

    • La Dame de beauté, Jeanne Bourin, Éditions Le Livre de Poche, 1987, 235 pages

    Quelle ne fut pas ma joie et ma surprise de trouver ce roman de Jeanne Bourin, que je cherche depuis un moment mais qui est surtout proposé en occasion sur internet et pas toujours facile à trouver. Comme pour Juliette Benzoni, je ne suis pas toujours fan du style de Jeanne Bourin, que je trouve parfois un peu lourd. Pour autant, c'est toujours avec plaisir que je l'ai lue, notamment parce que sa passion pour l'Histoire est communicative. La Dame de beauté, c'est Agnès Sorel, première favorite en titre de l'Histoire de France, grand amour du roi Charles VII. J'ai hâte de lire ce roman, qui va m'emmener dans les pas de cette jeune femme charismatique et dans des lieux visités cette année ou l'an dernier et que j'ai beaucoup aimés. 

    Résumé : Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens. Elle s'identifia si parfaitement au siècle charnière qui a été le sien qu'elle en reflète le double aspect. Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels. Fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, duchesse d'Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu'elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans. La beauté d'Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d'allant, habile. Avec ce talent reconnu par tous, ce sont des amours rayonnantes que nous fait vivre ici Jeanne Bourin, l'auteur de La Chambre des dames. Des amours qui sont aussi de l'Histoire. Agnès Sorel fut appelée " damoiselle de Beauté " tant parce qu'elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.

    Couverture Dames du XIIe siècle

    • Dames du XIIe siècle, Georges Duby, Éditions Folio (collection Histoire), 2020, 480 pages 

    Georges Duby est un historien très connu des étudiants en Histoire mais, étonnamment, si je me suis servie de ces productions lors de mes études, je ne l'ai encore jamais lu vraiment. Moi qui m'intéresse fortement à l'histoire des femmes, je ne pouvais pas passer à côté de cette production, d'abord publiée en deux tomes, réunis en 2020 dans ce volume unique et qui me semble absolument passionnante. 

    Résumé : «Au XIIe siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu’à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l’on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées.
    Évidemment, je n’aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l’enquête, les dames du XIIe siècle m’apparaissent plus fortes que je n’imaginais, si fortes que les hommes s’efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s’accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j’en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu’ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s’écartaient d’elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées.»

    Georges Duby

    Couverture Aliénor : Reine captive

    • Aliénor reine captive, Alison Weir, Éditions Hauteville (collection Historique), 2023, 696 pages 

    Alison Weir, qui s'est intéressée aux Tudors, signe ici un roman qui m'évoque la trilogie d'Elizabeth Chadwick, publiée aussi en France chez Hauteville. J'espère que le roman ne versera pas trop dans la romance historique un peu trop simple mais je suis curieuse et j'ai hâte de me plonger dans ce beau pavé...peut-être cet hiver. 

    Résumé : En 1152, Aliénor d'Aquitaine est encore jeune et belle et traverse la France à cheval pour fuir son mariage brisé avec le roi Louis VII. Désormais, elle n'a plus qu'un seul but : retrouver son cher duché et épouser l'homme qu'elle aime, Henri Plantagenêt, destiné à devenir un grand roi d'Angleterre. Mais le caractère fougueux de ce dernier va engendrer de nombreux conflits notamment avec ses fils qui n'hésiteront pas à prendre les armes contre lui, et surtout avec Aliénor pour qui il devra faire le choix le plus tyrannique de toute son existence.

     

    • A l'abbaye royale de Fontevraud, j'ai acheté...

    Couverture Aliénor d'Aquitaine

    • Aliénor d'Aquitaine, Philippe Tourault, Éditions Perrin, 2024, 241 pages 

    Je crois que maintenant vous avez bien compris ma passion pour Aliénor d'Aquitaine, alors, quand j'ai vu que ce titre, sorti il y a quelques semaines à peine, était disponible à l'abbaye de Fontevraud, je ne pouvais que craquer. Comme je le disais plus haut, je ne me lasse pas de me documenter sur ce personnage et je suis donc ravie de pouvoir lire cette biographie qui me semble très complète. 

    Résumé : Duchesse d'Aquitaine et héritière du plus vaste territoire français, Aliénor (v. 1122-1204) est mariée au roi de France Louis VII quand elle a tout juste 15 ans. Alors qu'elle est mal-aimée par une cour rétrograde qui la juge trop frivole et incapable de donner un héritier mâle à son époux, le couple se délite et le mariage est annulé après quinze ans d'union. Mais la vie de la reine déchue ne s'arrête pas là, tant s'en faut.
    À 30 ans, elle épouse Henri II Plantagenêt, duc de Normandie et bientôt roi d'Angleterre. Ce dernier la tient vite à la lisière du vrai pouvoir. De plus en plus entravée mais refusant d'être évincée, la reine d'Angleterre décide alors de monter ses fils contre son mari. Sa tentative de coup d'État est un échec, et Henri II emprisonne son épouse pendant plus de quinze ans. Aliénor ne retrouve son rôle de conseillère politique qu'à l'avènement de son aîné (le célèbre Richard Cœur de Lion) en 1189 puis à celui de son cadet (Jean sans Terre) en 1199, avant de s'éteindre paisiblement à plus de 80 ans.
    Cette fureur de vivre et ce caractère déterminé ne pouvaient qu'inspirer ses contemporains et leurs héritiers. Ils ont tour à tour vu en elle une épouse libérée ou une partenaire soumise, une mère exemplaire ou une génitrice indigne, enfin une femme de pouvoir ou une reine effacée. Derrière tous ces portraits et la légende (tantôt noire, tantôt dorée), retrouver la véritable Aliénor était donc une gageure. Philippe Tourault a relevé le défi, en proposant ce portrait biographique vivant et intime d'une femme hors du commun.

    Couverture La nuit des béguines

    • La nuit des béguines, Aline Kiner, Éditions Liana Lévi (collection Piccolo), 2018, 317 pages 

    La nuit des béguines est un roman que j'ai beaucoup vu passer au moment de sa sortie. Son côté historique évidemment me plaisait beaucoup mais il ne faisait pas forcément pas partie de mes priorités. La preuve, il est sorti depuis six ans et je ne l'avais toujours pas. Cela dit, je suis contente de l'avoir trouvé et je suis bien évidemment impatiente de le lire, maintenant qu'il a rejoint ma PAL. 

    Résumé : Paris, 1310, quartier du Marais. Au grand béguinage royal, elles sont des centaines de femmes à vivre, étudier ou travailler comme bon leur semble. Refusant le mariage comme le cloître, libérées de l'autorité des hommes, les béguines forment une communauté inclassable, mi-religieuse, mi-laïque. La vieille Ysabel, qui connaît tous les secrets des plantes et des âmes, veille sur les lieux. Mais l'arrivée d'une jeune inconnue trouble leur quiétude. Mutique, rebelle, Maheut la Rousse fuit des noces imposées et la traque d'un inquiétant franciscain ... Alors que le spectre de l'hérésie hante le royaume, qu'on s'acharne contre les Templiers et qu'en place de Grève on brûle l'une des leurs pour un manuscrit interdit, les béguines de Paris vont devoir se battre. Pour protéger Maheut, mais aussi leur indépendance et leur liberté.
    Tressant les temps forts du règne de Philippe le Bel et les destins de personnages réels ou fictifs, Aline Kiner nous entraîne dans un Moyen Age méconnu. Ses héroïnes, solidaires, subversives et féministes avant l'heure, animent une fresque palpitante, résolument moderne.

    Couverture Le sang des mirabelles

    • Le sang des mirabelles, Camille de Peretti, Éditions Le Livre de Poche, 2021, 355 pages 

    Comme La nuit des béguines, Le sang des mirabelles faisait partie de ces romans historiques qui étaient sur ma liste d'envies mais qui n'étaient pas particulièrement prioritaires. J'avoue que le résumé ne m'apprend pas grand-chose, je suis donc d'autant plus curieuse de m'y mettre, ne serait-ce que pour découvrir de quoi il retourne exactement. 

    Résumé : « Depuis le début de la cérémonie, la tête légèrement penchée en avant, elle avait gardé les paupières baissées comme l’aurait fait une fiancée soumise, mais son corps criait la roideur et l’orgueil. Malgré son jeune âge, il n’y avait en elle aucune douceur, aucune fragilité, aucune enfance. La parfaite beauté de la jeune fille, sa peau d’une pâleur extrême, ses petites mains jointes en prière, la finesse pointue de ses articulations que l’on devinait sous le lourd manteau vert doublé de fourrure, tout cela était tranchant comme la lame d’une épée. »

    Couverture Aliénor d’Aquitaine

    • Aliénor d'Aquitaine, Martin Aurell, Éditions Presses Universitaires de France (collection Biographies), 2020, 160 pages

    Martin Aurell est un historien médiéviste dont j'aime beaucoup les productions. Il intervient aussi assez souvent dans des podcast ou émissions historiques et est très agréable à écouter, car passionnant. J'ai feuilleté ce livre qui me semble être, notamment de part son nombre réduit de pages, une bonne introduction pour découvrir le personnage d'Aliénor, avant de creuser un peu le sujet. Publié en plus par les Presses Universitaires de France (PUF), le livre ne peut être que clair et de bonne qualité. 

    Résumé : Convoitée pour son vaste héritage, qui s’étend de la Loire aux Pyrénées et de l’Atlantique à l’Auvergne, Aliénor d’Aquitaine a marqué le XIIe siècle de son empreinte. Deux fois reine, mère de onze enfants, infatigable voyageuse qui parcourt l’Occident et le Proche-Orient jusqu’en Terre sainte, active politicienne qui fomente une révolte contre son second époux, Henri II d’Angleterre, captive pendant quinze ans, son destin est en tous points hors norme. Devenue veuve, elle s’attache à défendre le pouvoir de ses fils, le célèbre Richard Coeur de Lion, puis Jean sans Terre. Si la disparition d’Aliénor d’Aquitaine signe la fin de l’empire Plantagenêt, son personnage de femme puissante et insoumise à l’exceptionnelle longévité, entouré d’une persistante légende noire, n’a jamais cessé de fasciner.

    • Au château d'Azay-le-Rideau, mon choix s'est porté sur...

    Couverture Les dauphines de France au temps des Bourbons

    • Les dauphines de France au temps des Bourbons 1160 - 1851, Bruno Cortequisse, Éditions Perrin, 2023, 400 pages 

    Je cherchais ce livre depuis un moment et je suis donc ravie de l'avoir découvert à la boutique d'Azay-le-Rideau. Si j'adore le Moyen Âge, j'aime aussi beaucoup l'époque moderne. Mais celle-ci est souvent dominée par des figures masculines très importantes, comme Louis XIV par exemple, qui éclipse pas mal de ses contemporains...alors que dire des femmes...ici, l'auteur s'intéresse au statut de Dauphine, autrement dit, héritière du trône, sous les Bourbons et je trouve cette approche super intéressante. Je pense que je lirai ce livre dans l'hiver - c'est ma période de prédilection pour me lancer dans des productions d'Histoire pure et j'adore ça. 

    Résumé : Le destin tragique des cinq « presque reines ».
    Écartées de l’histoire, échappées à la narration nationale, les dauphines de France sont les grandes oubliées des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Le temps des Bourbons n’a guère retenu les noms de celles qui, par leur naissance et leur mariage, étaient destinées à devenir reines de France, mais ne le sont jamais devenues. Adulées de leur vivant, elles se sont enfoncées dans l’ombre, faute d’avoir accédé à un trône qui leur était promis, et ont accompagné la fin d’un monde qui s’est englouti avec elles.

    Première des dauphines de France, Marie-Anne de Bavière (1660-1690), dite la Grande Dauphine, fut un temps l’ornement de la cour de Louis XIV. Le roi a réservé à sa belle-fille les plus grands honneurs et a voulu la traiter en « reine de substitution » après le décès précoce de son épouse, Marie-Thérèse. Mais le destin de cette Allemande à la cour de Versailles à son apogée fut bien triste. Trop sensible, trop « humaine », elle offre le tableau d’une princesse hors de son temps à qui on aurait distribué un rôle pour lequel elle n’était pas faite et qui finit par en mourir.
    La deuxième dauphine de France nous mène à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles. Arrivée tout enfant, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), titrée duchesse de Bourgogne par son mariage avec l’aîné des petits-fils de Louis XIV, enchante la cour par la vivacité de son esprit et son aisance à gagner les cœurs, avant de sombrer à son tour dans le tragique. Elle meurt en effet de la petite vérole (en fait, la rougeole) en 1712, six jours avant son mari, laissant un fils, le futur Louis XV.
    Vingt années, c’est ce que vécut la troisième dauphine, Marie-Thérèse Raphaëlle d’Espagne (1726-1746), qui épouse le fils aîné de Louis XV. Seconde à la cour de France après la reine Marie Leszczynska, c’est une petite âme fragile et craintive qui décède après un an et demi de delphinat. Elle n’aura fait que passer, et elle aussi aura beaucoup souffert.
    Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), seconde épouse de Louis de France, la remplace. Et sa vie, à son tour, est toute d’amertume et de désillusion. La « Triste Pepa », ainsi qu’elle se surnomme, si elle ne devient pas reine, donne néanmoins naissance à trois futurs rois : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
    Enfin, une dernière fois, le destin s’acharne sur Marie-Thérèse de France (1778-1851), dite « Madame Royale », future duchesse d’Angoulême. Cette « princesse du malheur » voit la fin de Versailles, l’éclatement de Révolution, avant d’être emprisonnée au Temple et de passer la plus grande partie de sa vie en exil.

    Cinq vies brisées, cinq portraits de femmes qui racontent autrement la grande et petite histoire.

     

    Couverture Femmes de la Renaissance : Elles ont lutté pour leur liberté

    • Femmes de la Renaissance : elles ont lutté pour leur liberté, Sylvie Le Clech, Éditions Tallandier (collection Texto), 2023, 488 pages 

    Qui sont les femmes de la Renaissance ? Voilà un vaste sujet, mais passionnant...tandis que certaines figures se distinguent, comme celle de Catherine de Médicis, il y eut aussi bien d'autres femmes qui marquèrent leur temps, une époque troublée par des guerres religieuses mais qui participèrent aussi à leur manière à l'essor de l'humanisme et d'une nouvelle manière de penser. Ce livre promet d'être passionnant. 

    Résumé : Elles vivent dans un monde d'hommes. Reines, favorites ou paysannes, peu importe leur statut : les femmes de la Renaissance connaissent la tutelle d'un père ou d'un mari, la pression d'enfanter, les difficultés du veuvage... Les femmes du siècle des humanistes sont facilement exposées aux dangers et à la vindicte. La réalité de la Renaissance, période d'ouverture au monde et de diffusion des savoirs, coexiste avec la violence des guerres de Religion qui embrasent le royaume de France.
    Toutes les femmes éprouvent cette brutalité, quand elles n'y participent pas elles-mêmes. Elles peuvent être accusées de tout : adultère, égoïsme, manque de discernement, cupidité, sorcellerie, intrigues et manipulations. En lutte pour leur liberté, elles défendent leur statut et leur patrimoine comme leur réputation. Plus encore, elles se battent pour vivre leurs passions, leurs amours, pour faire respecter leurs droits d'épouses et de mères, pour faire reconnaître leurs talents de femmes de lettres, de patronne de librairie-imprimerie, d'architecte ou de sage-femme.
    Sylvie Le Clech, spécialiste du XVIe siècle français, explore le destin de quinze femmes, pour certaines jamais étudiées, issues de toutes les couches de la société. Avec les portraits de Marguerite de Navarre, Catherine de Médicis, Vannina d'Ornano ou Jacquette Saddon, sorcière du Berry, elle nous éclaire sur la vie précieuse, mouvementée et intime des femmes de la Renaissance.

     

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     Et vous ? Achetez-vous des livres quand vous visitez des monuments ou sites touristiques ? 

      

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 28 Octobre à 12:26

    Whoua, tu as déniché beaucoup de lectures pendant ton séjour ! C'est super !

    Le livre sur les dauphines et celui sur les femmes de la Renaissance me tentent énormément donc je les note. Merci pour la découverte, hâte de voir ton avis sur ces lectures en particulier ;-)

      • Mercredi 30 Octobre à 10:17

        Oui, franchement à chaque fois je craque, c'est terrible ! Mais comme me le faisait remarquer une autre lectrice sur Instagram, dans les boutiques des monuments, les romans historiques sont souvent plus mis en avant que dans les librairies traditionnelles, donc forcément, la tentation est d'autant plus grande. ^^ J'ai été ravie de trouver le livre sur les Dauphines de France que je cherchais en occasion sans le trouver...bon je l'ai acheté neuf au prix fort mais ce n'est pas grave, je ne regrette pas. happy

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