• In My Mail Box - Août 2023

     In My Mail Box - Août 2023

    In My Mail Box - Août 2023 

    Bonjour à tous ! On se retrouve aujourd'hui pour un In My Mail Box assez conséquent mais totalement inattendu, ce mois-ci. Comme je vous l'explique rapidement un peu plus bas, au départ je m'étais dit qu'en août, j'allais préparer mes PAL d'automne...on est d'accord, il n'est jamais trop tôt pour parler d'automne, n'est-ce pas ? J'avais donc prévu d'être raisonnable ce mois-ci, en ne me prenant que trois livres qui m'évoquent l'automne, que vous pourrez voir ci-dessous...et puis...une sortie en librairie a lâchement brisé toutes mes résolutions. Voici donc un In My Mail Box plein de nouveautés et, je pense, le dernier avant un moment parce que je vais avoir de quoi faire pendant un petit moment.

    C'est parti pour la découverte, vous venez ? Et n'hésitez pas à me dire si vous avez lu certains de ces livres ou si certains vous tentent.

     

     

     

    • En août, je me suis dit : je prépare mes PAL d'automne...

     

    Couverture La boutique aux poisons / La petite boutique aux poisons

    • La petite boutique aux poisons, Sarah Penner, Éditions Pocket, 2023, 367 pages 

     Ce livre est dans ma liste d'envies quasiment depuis sa sortie en grand format chez Faubourg Marigny, mais j'avoue que j"attendais sa sortie en poche pour me le procurer. Le fait que les éditions Pocket aient conservé le visuel des éditions d'origine est vraiment chouette ! Je le trouve très mystérieux et je l'avais tout de suite associé à une lecture d'automne ou éventuellement d'hiver, vu que le récit a l'air de se passer en février mais je ne sais pas, le poison, l'ambiance me soufflent de lire en octobre ou novembre. Donc verdict d'ici quelques semaines ! Je croise fort les doigts, j'espère aimer ce roman !

    Résumé : Lors d'une froide soirée de février 1791, à l'arrière d'une sombre ruelle londonienne, dans sa boutique d'apothicaire, Nella attend sa prochaine cliente. Autrefois guérisseuse respectée, Nella utilise maintenant ses connaissances dans un but beaucoup plus sombre :
    Elle vend des poisons parfaitement « déguisés » à des femmes désespérées, qui veulent tuer les hommes qui les empêchent de vivre. Mais sa nouvelle cliente s'avère être une jeune fille de 12 ans, Eliza Fanning.
    Une amitié improbable va naître entre elles, et entraîner une cascade d'événements qui risquent d'exposer toutes les femmes dont le nom est inscrit dans le registre de Nella...
    De nos jours à Londres, Caroline Parcewell passe son dixième anniversaire de mariage seule, encore sous le choc de l'infidélité de son mari. Lorsqu'elle découvre sur les bords de la Tamise une vieille fiole d'apothicaire, elle ne peut s'empêcher de faire des recherches et va découvrir une affaire qui a hanté Londres deux siècles auparavant : « L'apothicaire tueuse en série ». Et alors qu'elle poursuit ses investigations, la vie de Caroline va heurter celles de Nella et d'Eliza. Et tout le monde n'y survivra pas...

     

                                            Couverture Le commissaire aux morts étranges, tome 7 : Le carnaval des vampires

     

    • Une enquête du commissaire aux morts étranges, tome 6, Le moine et le Singe-roi, Olivier Barde-Cabuçon, Éditions Babel (collection Noir), 2019, 336 pages 
    • Une enquête du commissaire aux morts étranges, tome 7, Le carnaval des Vampires, Olivier Barde-Cabuçon, Éditions Babel (collection Noir), 2020, 484 pages 

    Ah, cette saga ! Dois-je vous dire combien je l'aime? J'avais commencé avec une (légère) réticence parce que j'avais peur de comparer avec une autre saga se passant à la même époque, Nicolas Le Floch. Finalement, j'ai trouvé que si certains éléments se rejoignaient, les sagas sont assez différentes. Celle-ci est plus noire, plus glauque mais c'est passionnant ! J'adore cette ambiance et le duo d'enquêteurs formé par Volnay et le moine. Ici, c'est déjà le sixième tome, qui succède à un tome 5 vraiment très bon et idéal à lire pour Halloween (un huis-clos dans les montagnes savoyardes dans les années 1760, ça vous dit ?). Et les couvertures décalées et originales me plaisent toujours autant. Je pense me le garder pour septembre ou octobre, autrement dit, pour mes lectures du Pumpkin Autumn Challenge, qui ne va pas tarder.

    Résumé du tome 6 : Dans les jardins si carrés de Versailles, tout va de travers. Au milieu de l'enchevêtrement d'allées et de statues moralisatrices du labyrinthe qui orne le plus beau jardin du monde, un horrible meurtre est commis. Un précurseur de Jack l’Éventreur sévit-il sous les fenêtres de Louis XV, le Singe-roi ? Stupéfaite, la cour semble attendre la prochaine victime comme un poulet son égorgeur. Parmi les suspects, rien de moins que le premier chirurgien du roi, un peintre de la cour et la tenancière d'une maison d'un genre bien particulier où les relations habituelles entre hommes et femmes son inversées. Gangrené, Ver sailles semble devenu le royaume de transgressions des interdits.
    Dans cette nouvelle enquête du commissaire aux morts étranges, jamais encore les rapports de force n'avaient été aussi exacerbés et l'autorité autant remise en question. Faut-il se soumettre, se démettre ou se révolter ? Le chevalier de Volnay sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur, tandis que, tout excité, le moine semble considérer les jardins de Versailles comme un nouveau terrain de jeu.
    La tension est extrême, les deux enquêteurs abordent la plus périlleuse et la plus fascinante de leurs mission alors que, dans les jardins, le danger rôde partout et surgit souvent de là on l'attend le moins.

    Résumé du tome 7 : Commissaire aux morts étranges, le chevalier de Volnay a la charge d’élucider les cas de morts les plus mystérieux de la ville de Paris. Mais une affaire précédente l’ayant contraint à fuir la France avec son père et assistant, le moine hérétique, il se réfugie à Venise.
    Les deux hommes y retrouvent la jeune Violetta, devenue intendante d’un palais vénitien abandonné où de curieux événements se produisent la nuit venue. Cependant, des faits bien plus étranges ont cours dans la cité d’ombres et de lumières. Au petit matin, des corps sont découverts vidés de leur sang, et des gens disparaissent. Paniquée, la population profane les cimetières pour brûler des cadavres après leur avoir percé le coeur. Les pouvoirs en place s’inquiètent d’autant plus que le carnaval va débuter…
    Experte en vampirisme, la belle Maddalena Corvinus en est convaincue : les créatures de la nuit ont envahi la Sérénissime. Dans une Venise fantomatique et sa lagune crépusculaire, Olivier Barde-Cabuçon trousse un roman d’atmosphère gothique, original et haletant, et jette ses deux enquêteurs dans leur affaire policière la plus sanglante…

     

    • ...puis finalement, j'ai un petit peu craqué !

     

    • La scène des souvenirs, Kate Morton, Éditions J'ai Lu, 2023, 704 pages 

    Avant tout chose : on peut en parler, de cette magnifique couverture ? Voilà, le moment futile est passé, maintenant, les choses sérieuses : j'ai enfin (après des années et des années) cédé pour le seul Kate Morton, à l'exception de son dernier, que je n'ai pas encore lu. Vous savez certainement, si vous me suivez ici, que j'adore Kate Morton, autrice australienne qui s'est spécialisée dans les romans à secrets à double-temporalité (un peu comme Lucinda Riley, si vous voulez, mais en mieux) mais La scène des souvenirs est celui qui me tentait le moins et me faisait donc hésiter. Pourtant, je n'ai jamais été déçue par ses autres romans, donc il y a peu de chances que je le sois avec celui-ci mais le résumé me tentait moins. Finalement, je vais me lancer et probablement garder ce beau bébé de plus de 700 pages pour les longues soirées d'hiver.

    Résumé : 2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d’un après-midi d’été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu sa mère poignarder un inconnu. Un événement que personne n’avait évoqué par la suite.
    Hantée par ce drame resté secret, Laurel décide de plonger dans le passé de sa famille. Elle trouve dans le grenier une photographie datant de la Seconde Guerre mondiale qui lui révèle l’existence d’une certaine Vivien…

    • La Carte postale, Anne Berest, Éditions Le Livre de Poche, 2022, 570 pages 

    Il y a quelques semaines, j'ai parlé d'Anne et Claire Berest sur Instagram avec une autre lectrice. De fil en aiguille, nous avons parlé de Gabriële, roman écrit à quatre mains par les deux sœurs puis de celui-ci, La carte postale. Ni elle ni moi ne l'avions lu mais nous étions tentées toutes les deux. Un peu plus tard, je tombe dessus en librairie et je me dis que c'est peut-être l'occasion. J'ai aimé l'univers de Claire et aussi leur roman commun, donc il est temps maintenant de découvrir Anne, avec un roman qui m'a l'air assez intime, avec un sujet dur mais passionnant. A voir, franchement je suis très tentée, très intriguée aussi.

    Résumé : C’était en janvier 2003.
    Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
    Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme. L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
    Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
    Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
    J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
    Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque.

    Couverture Guetter l'aurore

    • Guetter l'Aurore, Julie Printzac, Éditions Pocket, 2023, 384 pages 

    Voilà un roman dont je ne sais quasiment rien. Je l'ai croisé dernièrement sur Livraddict, je l'ai ajouté dans ma liste d'envies et dans la foulée, un peu par hasard, à ma PAL. Vous me direz, le sujet n'est pas neuf, c'est même du vu et du revu mais pourquoi pas ? Après tout, il y a une multitude de récits différents qui peuvent prendre place dans cette époque très riche (mais aussi terrible et traumatisante) de notre Histoire. Je crois que c'est surtout l'aspect « secrets » de ce roman qui m'a intriguée : une petite-fille qui découvre le passé de sa grand-mère et va tenter de le comprendre, c'est toujours un point de départ qui me plaît.

    Résumé : Été 1941. Les Brodsky, une famille juive originaire de Russie, ont fui la zone occupée et la menace nazie pour se réfugier dans le sud de la France. Mais, brutalement rattrapés par les nouvelles lois de Vichy, ils se retrouvent en résidence forcée à Saint-Girons, au pied des Pyrénées, dans une grande demeure délabrée.
    Peu à peu, la vie s'organise. Esther, l'aînée des enfants de la famille, rencontre Clara. L'heure est à l'adolescence, aux premiers émois et aux grandes amitiés. C'est également le temps de l'engagement dans la Résistance, des luttes pour survivre, mais aussi des rafles... Dans la tourmente, Esther et Clara feront tout pour rester maîtresses de leur destin. Mais c'est compter sans la brutalité de l'Histoire.
    Des décennies plus tard, la petite-fille d'Esther, Deborah, surprend sa grand-mère qui, dans un moment d'égarement, crie un prénom : Clara. Mais lorsqu'elle la questionne, Esther se mure dans le silence. Troublée, Deborah va alors tenter par tous les moyens de reconstituer l'histoire de sa famille et de remonter le fil de ce passé si longtemps gardé secret.

    Couverture Le livre des heures

    • Le livre des heures, Anne Delaflotte Mehdevi, Éditions Folio, 2023, 211 pages 

    Fin juin, j'ai vu pas mal ce roman passer sur les réseaux et il m'a intriguée. La belle enluminure sur la couverture m'a attirée parce que j'ai pressenti un roman sur le Moyen Âge et c'est une époque qui ne cesse de me passionner et de me fasciner. Le résumé est très riche et peut-être même un peu trop détaillé mais les éditions Folio ne m'ont jamais déçue, surtout avec leurs romans historiques donc franchement, je ne me fais pas de soucis. Encore une future lecture d'hiver, histoire de m'évader pendant les périodes où il fait moche.

    Résumé : Marguerite, fille et petite-fille d'enlumineurs, vit sur le pont Notre-Dame. Son frère jumeau est épileptique. Marguerite le veille, le maintient littéralement en vie. Sa mère préfèrerait que Marguerite soit malade plutôt que son fils. Elle harcèle et accable sa fille. Pour compenser et conjurer cet enfermement, Marguerite s'arrime à la manifestation primordiale de la vie qu'est la lumière, la couleur. Elle va gagner sa place dans l'atelier d'enluminure familial, non sans peine.
    Toute sa vie, elle marche sur une ligne de crête, un chemin borné par le pont Notre-Dame et le Petit Pont. Chaque jour, elle traverse l'île de la Cité, de l'atelier d'enluminure à l'apothicairerie de son parrain où elle vient s'approvisionner en pigments.
    Jusqu'au jour où Marguerite rencontre Daoud. Un maure - l'ennemi absolu.
    Avant lui, l'univers physique de Marguerite est balisé. Elle est tenace pour l'essentiel, sait faire des compromis calculés, mais s'il y a aventure et prise de risque, elles ne sont qu'abstraites et artistiques. Les choses changent avec Daoud. Cette rencontre va la forcer hors d'elle-même et la projeter dans la vie.
    Histoire, portrait de femme, amour des couleurs et de la vie, art du livre, le nouveau roman d'Anne Delaflotte-Mehdevi possède un véritable charme.

    Couverture Regardez-nous danser

    • Le pays des autres, tome 2, Regardez-nous danser, Leïla Slimani, Éditions Folio, 2023, 412 pages 

    Excitée par la lecture l'an dernier du premier tome, Le pays des autres, j'en suis ressortie un peu déçue et amère de ne pas avoir aimé autant que je l'escomptais. Pourtant, j'ai eu envie de laisser une chance au deuxième volume, que je lirai peut-être l'an prochain.

    Résumé : « Année après année, Mathilde revint à la charge. Chaque été, quand soufflait le chergui et que la chaleur, écrasante, lui portait sur les nerfs, elle lançait cette idée de piscine qui révulsait son époux. Ils ne faisaient aucun mal, ils avaient bien le droit de profiter de la vie, eux qui avaient sacrifié leurs plus belles années à la guerre puis à l’exploitation de cette ferme. Elle voulait cette piscine, elle la voulait en compensation de ses sacrifices, de sa solitude, de sa jeunesse perdue. »
    1968 : à force de ténacité, Amine a fait de son domaine aride une entreprise florissante. Il appartient désormais à une nouvelle bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le Maroc indépendant peine à fonder son identité nouvelle, déchiré entre les archaïsmes et les tentations illusoires de la modernité occidentale, entre l’obsession de l’image et les plaies de la honte. C’est dans cette période trouble, entre hédonisme et répression, qu’une nouvelle génération va devoir faire des choix. Regardez-nous danser poursuit et enrichit une fresque familiale vibrante d’émotions, incarnée dans des figures inoubliables.

    Couverture L'étrange Traversée du Saardam

    • L'étrange traversée du Saardam, Stuart Turton, Éditions 10/18, 2023, 624 pages

    Et encore une lecture prévue pour l'automne. Autant le dire tout de suite, ce roman me fait un peu peur, je ne sais pas pourquoi...le résumé n'est pas follement enjoué, vous en conviendrez et laisse entrevoir une ambiance assez sombre et en plus, dans le huis-clos dans un navire au XVIIème siècle (pas forcément l'endroit où l'on a envie de se retrouver enfermé pendant des semaines, avec les conditions d'hygiène de l'époque). Ce côté hanté, malédiction est tout autant effrayant qu'attrayant, ça donne envie. Une histoire un peu sombre à lire pour Halloween par exemple.

    Résumé : 1634. Le Saardam quitte les Indes orientales pour Amsterdam. À son bord : le gouverneur de l'île de Batavia, sa femme et sa fille. Au fond de la cale, un prisonnier : le célèbre détective Samuel Pipps, victime d'une sombre affaire. Alors que la traversée s'avère difficile et périlleuse, les voyageurs doivent faire face à d'étranges événements. Un symbole de cendres apparaît sur la grand-voile, une voix terrifiante se fait entendre dans la nuit, et les phénomènes surnaturels se multiplient. Le bateau serait-il hanté, ses occupants maudits ? Aucune explication rationnelle ne semble possible. Et l'enquête s'avère particulièrement délicate, entre les superstitions des uns et les secrets des autres.

    Couverture Loveday and Ryder, tome 2 : Un pique-nique presque parfait

    • Une enquête de Loveday et Ryder, tome 2, Un pique-nique presque parfait, Faith Martin, Éditions Harper Collins (collection Poche), 2020, 280 pages 

    On n'a jamais assez de cosy mysteries. C'est vraiment un genre que j'adore et la multitude des séries ne me laisse que l'embarras du choix. Après avoir lu le premier tome à la fin de l'hiver et l'avoir beaucoup aimé, j'ai évidemment envie de poursuivre ma découverte de l'univers de Loveday et Ryder.

    Résumé : Été 1960. Après une fête de fin d’année organisée par les étudiants de St Bede’s College sur les berges d’une rivière, le corps d’un certain Derek Chadworth est retrouvé flottant dans les eaux de Port Meadow. Et si tous les jeunes gens présents sur les lieux affirment que la mort de Derek est accidentelle, aucun d’entre eux ne peut attester avoir bel et bien aperçu l’étudiant à la fête. Confronté à des témoignages vagues qu’il juge peu crédibles, le Dr Clement Ryder décide d’ouvrir une enquête, assisté de la jeune policière Trudy Loveday, qui entreprend de se faire passer pour une étudiante de St Bede’s College. Trudy arrivera-t-elle à gagner la confiance des élèves et percer le mystère qui entoure la mort du jeune homme le plus populaire de l’université ? Car une chose est sûre : Derek Chadworth n’était pas un étudiant comme les autres…

    • Les femmes de Troie, tome 2, Les exilées de Troie, Pat Barker, Éditions J'ai Lu, 2023, 445 pages 

    Après avoir lu ce printemps Le silence des vaincues, un roman que j'ai beaucoup aimé et qui a d'ailleurs rencontré un beau succès sur les réseaux, j'ai forcément eu envie de lire la suite. L'autrice Pat Barker met en scène des personnages fictifs et mythologiques, avec une légère dose de fantastique parce qu'elle ne peut faire autrement que de convoquer les dieux de l'Olympe mais ici, ce sont vraiment les humains et notamment les femmes, les vaincues, qui sont au coeur du récit et j'ai trouvé cette approche parlante et universelle. La guerre de Troie a beau être un conflit fictif, sa violence est celle de tous les conflits et les violences faites aux femmes dans un contexte de guerre aussi. J'espère que mon bon ressenti dans le premier tome va se poursuivre ici, alors que Troie est tombée et que certains des personnages les plus emblématiques sont morts...encore une lecture qui promet d'être une grande richesse.

    Résumé : Troie est tombée. Les Grecs ont remporté leur guerre acharnée. Ils peuvent rentrer chez eux en vainqueurs avec leurs trophées : or, armes, femmes. Mais les dieux, offensés, les empêchent de partir, les contraignant à rester dans l’ombre de la ville qu’ils ont détruite.
    Pendant ce temps, les femmes arrachées à leur foyer patientent elles aussi, promises à un avenir incertain. Briséis, qui porte l’enfant d’Achille, s’efforce de forger des alliances – avec la jeune et naïve Amina, avec Hécube, la reine qui a tout perdu, ou encore Calchus, le prêtre déchu – et peu à peu se dessine la possibilité d’une vengeance.
    Briséis a survécu à la guerre de Troie, mais les temps de paix pourraient s’avérer encore plus dangereux…

    In My Mail Box - Août 2023

    • Souvenirs d'enfance, tome 4, Le temps des amours, Marcel Pagnol, Éditions De Fallois (collection Fortunio), 2004, 253 pages 

    Quelle joie d'avoir enfin pu trouver en librairie ce livre, quatrième et ultime volume des Souvenirs d'enfance de Pagnol, dont j'ai commencé la lecture en juin et que j'ai ensuite étalée sur tout l'été. J'étais un peu frustrée de ne pas trouver Le temps des amours donc tomber dessus au détour d'un rayonnage a enchanté ma journée (rien de moins). Encore la perspective d'une belle lecture, après avoir lu les trois premiers tomes ces dernières semaines, bijoux de douceur enfantine et de nostalgie.

    Résumé : L'année de cinquième ; la découverte de la vocation poétique ; Lagneau, le cancre héroïque, et encore et toujours Lili, qui, en compagnie de Marcel, soutient Joseph lors d'une partie de boules d'anthologie...

    Annoncé comme à paraître dès la sortie du Temps des secrets, Le Temps des amours (1977) sera différé par un Pagnol pris par d'autres projets et qui, peut-être, retardait le moment de quitter les héros de son enfance. Personne n'y croyait plus lorsque, trois ans après la mort de l'écrivain, ses proches trouvèrent dans ses dossiers un certain nombre de chapitres achevés qui, mis bout à bout, constituaient ce Temps des amours si longtemps attendu. Plus hétéroclite que les trois premiers, ce quatrième volume contient pourtant certaines des plus belles pages de Pagnol, notamment une histoire de la peste à Marseille à laquelle l'écrivain tenait particulièrement. 

     

    In My Mail Box - Août 2023

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 10 Septembre 2023 à 16:30

    C'est ce qui s'appelle préparer sa PAL pour cet automne ! ^^ J'ai l'habitude de voir tes bookhauls conséquents et les miens sont indécents chaque mois ! XD Tu es beaucoup plus raisonnable que moi, ça c'est sûr !

    J'espère que tu apprécieras autant que moi Les Exilées de Troie !

    Belles acquisitions et bonnes lectures ! :)

      • Lundi 11 Septembre 2023 à 10:31

        Exactement et encore, j'ai finalement fini par craquer pour pas mal de livres...que je ne lirai finalement pas cet automne, mais tant pis ! sarcastic Il y a beaucoup trop de sorties et de tentations en fin d'été dans les librairies, même hors rentrée littéraire je trouve. J'ai fait pas mal de trouvailles que j'attendais depuis longtemps en plus mais maintenant, je vais me calmer pendant quelques mois, j'ai de quoi voir venir. yes

         

        Je croise fort les doigts également pour aimer Les exilées de Troie mais j'y vais assez confiante alors que c'est vraiment à tâtons que j'ai démarré Le silence des vaincues : les avis mitigés étaient tellement nombreux après les premiers ressentis enthousiastes que j'ai eu peur que ce ne soit qu'un phénomène littéraire de plus pour lequel l'engouement retombait aussi vite qu'il était né. Au final, il n'en est rien, pour mon plus grand soulagement d'ailleurs. Je pense lire Les exilées de Troie cet hiver, maintenant. yes

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :