• In My Mail Box - Février 2023

    In My Mail Box - Février 2023

    In My Mail Box - Février 2023

     

    Bonjour à tous !
    Le mois de février s'achève et nous nous retrouvons ce soir pour le premier In My Mail Box de l'année. Oh, rien de bien impressionnant ce mois-ci puisque je n'ai craqué que pour quatre livres et d'occasion en plus. Ce mois-ci, j'ai décidé aussi de me diriger uniquement vers de la non-fiction et de renouer avec mes vieilles amours, j'ai nommé les livres d'Histoire.

    C'est parti pour la découverte ?

     

    •  Les favoris de la reine,Emmanuel de Valicourt, Éditions Tallandier, 2019, 384 pages

    Si vous me suivez ici, vous savez que j'adore Marie-Antoinette. C'est un personnage que je trouve fascinant et sur lequel je ne cesse d'avoir envie de me renseigner, d'enrichir mes connaissances. En découvrant Les favoris de la reine, j'ai eu l'impression que ce livre allait m'offrir un angle de vue différent, en orientant le propos sur les favoris de la reine et notamment ses favoris masculins, ce qui est inédit pour une reine de France et particulièrement choquant au XVIIIème siècle. J'ai vraiment hâte de le lire pour découvrir Marie-Antoinette encore autrement et notamment à travers ceux qui ont formé son cercle le plus proche d'amis, avec lesquels elle se permettait de se montrer comme la femme qu'elle était et non pas seulement comme la reine.

    Résumé : 16 mai 1770. Marie-Antoinette épouse à Versailles celui qui deviendra Louis XVI. D’abord émerveillée par les fastes de la cour, la jeune dauphine se lasse rapidement des devoirs de sa charge. Pour fuir les contraintes imposées par l’étiquette, elle se retire dès qu’elle le peut en compagnie de quelques privilégiés, le cercle des favoris de la reine.
    Alors que nul n’ignore ses déboires conjugaux, la reine est vue à Paris au bal de l’Opéra avec le comte d’Artois, à Versailles avec le beau Lauzun, volage et inconstant, avec le médisant baron de Besenval, le capricieux comte de Vaudreuil, le docile comte Esterhazy, ou encore le ténébreux comte de Fersen.
    Loin de garder la réserve habituelle des reines de France, Marie-Antoinette entend vivre comme bon lui semble, malgré les fréquentes remontrances de l’impératrice Marie-Thérèse. Elle goûte par-dessus tout la joie de retrouver ses amis en des lieux fermés au reste de la cour, voués à l’intimité et au délassement : « Ici je ne suis pas la reine, je suis moi. »
    À la cour comme à la ville, les rapports de Marie-Antoinette aux hommes font beaucoup jaser – ce qui n’empêche pas nombre de courtisans de briguer la place de favori dans son cœur. De Versailles à Trianon, les intrigues se nouent et se défont entre les candidats et leurs soutiens, au gré des caprices de la reine.

    Couverture Le grand amour de Marie-Antoinette

    • Le grand amour de Marie-Antoinette, Évelyne Lever, Editions Pocket, 2022, 432 pages

    Pour qui s'intéresse au XVIIIème siècle et à Marie-Antoinette, Évelyne Lever est une historienne des plus réputées : elle a beaucoup écrit sur la dernière reine de France et j'ai toujours été passionnée par ses écrits et notamment par son énorme travail autour de la correspondance de Marie-Antoinette. Ici, vous l'aurez compris, il est question d'Axel de Fersen, considéré souvent comme l'amant de la reine. Si rien ne nous permet aujourd'hui de l'affirmer, il est certain cependant qu'une relation privilégiée à uni Marie-Antoinette au charismatique Suédois. Ce livre avait fait beaucoup parler de lui à sa sortie, notamment car il diffuse des lettres secrètes que la reine aurait écrit au comte de Fersen et c'est fascinant.

    Résumé : Oui, Marie-Antoinette a vécu un véritable roman d'amour avec le comte de Fersen. Cette question, qui a bouleversé tous ceux qui se passionnent pour la reine, est enfin résolue grâce aux preuves irréfutables apportées par une technologie de pointe appliquée aux lettres qu'elle a échangées avec le gentilhomme suédois. La correspondance miraculeusement retrouvée en 1982 comportait des passages raturés illisibles. Soumis à la fluorescence des rayons X, ils ont révélé leurs secrets en 2020. Évelyne Lever, qui avait été l'une des premières à consulter ces précieux documents, a eu le privilège d'assister à leur « décaviardage ». En une dizaine de chapitres, elle retrace cette poignante histoire d'amour qui s'ébauche au début du règne de Louis XVI et se poursuit pendant la Révolution, avant de publier l'intégralité de ces lettres secrètes où se mêlent sentiments et projets politiques. La personnalité des deux protagonistes en sort considérablement enrichie. Une histoire fascinante.

    • La légèreté et le grave : une histoire du XVIIIème siècle en tableaux, Cécile Berly, Éditions Passés Composés, 2021, 150 pages

    En recevant ce livre, je ne m'attendais pas à un si bel objet : la couverture est rigide, le papier à l'intérieur est glacé et de bonne facture. Et quand on sait en plus que j'ai trouvé ce livre, dans un état impeccable, en occasion...j'avoue que je suis ravie. Cécile Berly est une jeune historienne dont on commence à parler de plus en plus et qui nous offre ici l'analyse d'un siècle à travers ses peintres et ses œuvres emblématiques. C'est plutôt passionnant, non ? Richement illustré, je suis sûre que je vais me délecter de ce livre.

    Résumé : Le XVIIIe siècle s'ouvre avec Le Pèlerinage à l'île de Cythère d'Antoine Watteau et s'achève avec La Mort de Marat de Jacques-Louis David : la naissance de la fête galante versus l'agonie d'un tribun révolutionnaire. Deux chefs-d’œuvre qui illustrent la légèreté et la gravité d'un siècle, deux facettes antagonistes mais complémentaires d'une même époque. Les dix œuvres ici racontées sont ainsi autant de jalons pour saisir ce siècle passionnant dans ses innombrables contradictions : elles correspondent toutes à un moment du XVIIIe et disent son histoire artistique, culturelle, philosophique, sociale, économique et, bien évidemment, politique. Autant de chefs-d’œuvre qui ont forgé une société nouvelle, éprise de liberté, d'indépendance et de transgressions, au fil d'un siècle qui, sous la plume sensible de Cécile Berly, oscille sans cesse entre une légèreté savamment entretenue et une gravité qui confine au drame.

    Couverture Nicolas II et Alexandra de Russie: Une Tragédie Impériale

    • Nicolas II et Alexandra de Russie : une tragédie impériale, Jean des Cars, Editions Perrin, 2015, 495 pages

    Si j'ai essentiellement une passion pour l'Histoire de France, je dirais que l'Histoire internationale qui me plaît le plus est celle de la Russie et notamment, la Russie des tsars. J'ai par exemple beaucoup lu Hélène Carrère d'Encausse, historienne française de la Russie dont les écrits sont très réputés. Ici, l'historien Jean des Cars, qu'on ne présente plus et qui a notamment pas mal écrit sur les têtes couronnées européennes, nous offre un beau volume (pour ne pas dire pavé) sur le dernier couple de souverains russes : Nicolas II et Alexandra, qui mourront exécutés avec tous leurs enfants en juillet 1918. Je ne sais pas encore quand je le lirai parce qu'il est costaud et qu'il ne sera pas facile à emmener partout avec moi au travail mais il est clair qu'il va faire vite faire partie de mes priorités pour 2023. J'ai hâte !  

    Résumé : Coupable et martyr ? Longtemps, l'histoire officielle, d'inspiration marxiste, a accablé Nicolas II, chargé de tous les crimes, accusé de toutes les erreurs. Depuis la chute de l'URSS, la spectaculaire révision de son rôle, de son attitude, de son influence, les drames personnels qu'il a subis et l'engrenage de la Première Guerre mondiale nous montrent un autre souverain, un homme différent de celui qu'on présentait, dépassé par les évènements, miné par la fatalité et finalement broyé par une histoire éminemment tragique. La destinée du dernier tsar, patriote jusqu'au bout, est plus fascinante et bouleversante que celle de ses illustres prédécesseurs parce que, précisément, le pouvoir des Romanov s'achève en tragédie.
    Cent ans plus tard, dans cette biographie inédite et richement illustrée, Jean des Cars dresse le portrait intime du couple formé par Nicolas II et Alexandra Feodorovna, et de leurs enfants: les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis qui naîtra hémophile - un calvaire pour son entourage, une menace sur la dynastie.
    Du couronnement à l'assassinat de toute la famille, l'auteur nous conte avec son talent coutumier la vie du dernier couple impérial russe, des années de bonheur à l'épreuve de la guerre et des révolutions, des réformes intérieures au pouvoir de Raspoutine, de l'abdication au massacre.

     

    Et vous ? Avez-vous craqué ce mois-ci ?


  • Commentaires

    1
    Dimanche 5 Mars 2023 à 22:44

    Wow ! Je ne connaissais pas ces deux livres sur Marie-Antoinette et celui sur Cécile Berly me tente énormément aussi ! Je n'ai encore rien acheté de mon côté ce mois-ci :-)

      • Samedi 11 Mars 2023 à 11:23

        Je ne connaissais que celui d'Evelyne Lever, historienne dont j'aime beaucoup les travaux : j'avais trouvé passionnants ses essais sur la Cour et la Ville de 1757 à la Révolution, je les avais dévorés. Et bien sûr, j'ai lu pas mal de ses livres sur Marie-Antoinette que j'adore, comme tu le sais. ^^ J'étais très contente de pouvoir trouver celui-ci en poche et en occasion. Je ne sais pas trop si je vais apprendre de nouvelles choses, même si c'est finalement ce que laissent penser la couverture et le résumé. En tout cas, j'ai hâte de le lire. happy

        Quant au livre Les favoris de la reine, je ne le connaissais pas du tout non plus mais c'est une autre façon d'aborder le règne de Marie-Antoinette et notamment son attachement à l'intimité et à la vie privée, qui lui coûtera si cher. 

        Le livre de Cécile Berly est magnifique : si tu as la chance de tomber dessus, je pense qu'il pourrait te plaire. Je ne l'ai pas encore lu, juste feuilleté mais ce que j'en ai vu est de très bon augure pour une passionnée du XVIIIème siècle. yes

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