• L'immeuble de la rue Cavendish, tome 1, Les manigances de Margaux ; Caroline Kant

    «  Stop, je délire. En fait, mis à part mon état mental, il est probable que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ou pas... »

    Couverture L'immeuble de la rue Cavendish, tome 1 : Les manigances de Margaux

     

     

         Publié en 2022

      Éditions Les Escales

      297 pages

      Premier tome de la saga L'immeuble de la rue Cavendish

     

     

     

     

     Résumé :

    Que se passe-t-il au 5e étage de l'immeuble de la rue Cavendish ? Margaux, la nouvelle voisine, est à peine installée qu'elle se retrouve à enquêter sur le couple qui vit au-dessus d'elle. Et tant pis si tout le monde pense qu'elle est complètement folle !

    Après une douloureuse rupture, Margaux, la vingtaine, s'installe dans l'appartement que lui prête son oncle, rue Cavendish. Proche des Buttes-Chaumont, l'immeuble ne manque pas d'animation : entre la concierge désagréable qui exige qu'on l'appelle madame Nathalie, le vieux fou du 2e et l'insupportable gamine du 4e, Margaux trouve à peine le temps de se vautrer devant ses films d'horreur préférés !
    Heureusement, elle peut compter sur ses autres voisins : Victoire, Charlotte et Markus répondent toujours présents pour débriefer autour d'un verre. Surtout quand Margaux rencontre le beau de l'immeuble d'en face. Mais tout se complique quand des bruits inquiétants s'échappent de l'appartement du dessus : Margaux décide alors de mener l'enquête, à ses risques et périls...

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    A la suite d’une rupture amoureuse dont elle se remet mal, Margaux, vingt-huit ans, s’installe dans l’appartement de son oncle, rue Cavendish à Paris. Là, la jeune femme découvre la vie rythmée et colorée d’un vieil immeuble parisien, à deux pas du parc des Buttes-Chaumont. Ses voisins sont tous différents et attachants à leur manière : il y a la famille Delair, avec leur fille aînée Lou, fouineuse hors-pair et qui se plaît à désarçonner les adultes, une jolie musicienne qui croque la vie à pleines dents et multiplie les rencontres amoureuses, Jérôme et Markus qui s’apprêtent à se marier et leur chat Sigmund, l’attachant et solitaire Alphonse, ancien professeur d’histoire enfermé dans une maladie cérébrale dégénérative…Margaux petit à petit s’installe dans une nouvelle vie et apprend à connaître tous ses nouveaux voisins, tissant des liens avec certains, tout cela sous l’œil inquisiteur de Mme Nathalie, la gardienne et archétype de la concierge parisienne curieuse et pas aimable.
    Le roman se déroule sur plusieurs mois et se présente sous la forme d’une petite chronique truculente et désopilante d’un quartier de Paris, avec pour fil conducteur Margaux, qui sera l’héroïne de cet opus. Margaux, c’est donc une jeune femme bien de son époque, chiropractrice de son état et plutôt fragile après avoir été quittée par l’homme avec lequel elle vivait depuis six ans. En déménageant loin de l’appartement qu’ils occupaient ensemble, elle tente de se reconstruire, grâce au soutien de ses amis et de tous ceux qu’elle va se faire en s’installant rue Cavendish. L’ambiance de cette saga – du moins de ce premier tome – m’a rappelé une petite série que j’avais vue il y a un peu plus d’un an et qui s’appelait L’amour (presque) parfait. Ça ne cassait pas trois pattes à un canard mais c’était loufoque et divertissant.
    Divertissant, Les manigances de Margaux l’est sans nul doute. C’est un petit feel-good contemporain qui ne se prend pas au sérieux, léger et qu’on lit sans prise de tête. La preuve – cela m’arrive rarement, j’ai donc été la première surprise –, je l’ai lu en seulement quelques heures et je n’ai pas vu passer les deux cents et quelques pages. Ça ne veut pas dire pour autant que c’est parfait : Margaux m’a parfois tapé sur le système et son côté légèrement obsessionnel est un peu lassant. Quant à son oncle Aurélien qui l’infantilise pas mal, je l’ai trouvé tantôt protecteur et bienveillant, tantôt un peu trop cynique et moralisateur. Pour les autres personnages, ils sont tous différents et ont des parcours de vie et des personnalités bien tranchés, ce qui fait de ce premier tome un roman coloré, vivant et dynamique.
    Comme dans beaucoup de romans feel-good, l’aspect très léger voire superficiel qui peut faire croire de prime abord que ces romans ne sont que de simples divertissements, est contrebalancé par le traitement de sujets plus graves : ainsi, les voisins du dessus de Margaux qui se déchirent violemment, mettant la jeune femme dans une position délicate. Doit-elle se mêler de la vie privée de ses voisins, même quand ils hurlent ou cassent la vaisselle ? Sa voisine est-elle en danger, victime de violences conjugales ? Ainsi d’Alphonse, considéré par bien des habitants de l’immeuble comme un vieux fou alors qu’il s’avère que cet homme, au passé peu évident est surtout enfermé dans le carcan d’une maladie cérébrale incurable et dégénérative et se trouve très seul.
    Malgré d’évidents petits défauts ou inégalités, Les manigances de Margaux se termine sur une fin ouverte des plus habiles qui donne évidemment envie d’en savoir plus et de se plonger dans les prochains volumes.
    Truculent et enlevé, il s’agit d’un bon premier tome, dans lequel la rue Cavendish est tout autant un personnage à part entière que les nombreux habitants de l’immeuble. Que l’on soit ou non parisien, on se plait à découvrir cette petite chronique qui ne paye pas de mine mais qui se laisse lire volontiers.

    En Bref :

    Les + : divertissant, ce premier tome est un bon petit feel-good, agréable à lire sans être exceptionnel. Je l'ai lu en quelques heures : l'intrigue se déroule avec facilité et la simplicité des personnages nous les rend proches.  
    Les - :
    dommage que la fin soit un peu brouillonne. Pour autant, son côté ouvert donne envie de lire la suite de la saga et retrouver les habitants de la rue Cavendish.


    L'immeuble de la rue Cavendish, tome 1, Les manigances de Margaux ; Caroline Kant

        Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle

     

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 30 Avril 2023 à 11:32

    J'aime beaucoup les histoires qui se passent dans les immeubles, comme la série "Only murders in the building". J'ai envie de laisser une chance à ce roman, même si rien que le fait qu'il y ait une concierge me paraît très cliché et donc archaïque car il y a de moins en moins de concierges dans les immeubles parisiens à vrai dire... Ce n'est qu'un détail parmi d'autres.

    Tu évoques la série "L'amour (presque) parfait"... Je l'ai vu récemment et j'ai trouvé que cette série tenait du déjà vu et revu, sans intérêt donc :/

      • Lundi 1er Mai 2023 à 10:09

        C'est un petit feel-good divertissant, pas exceptionnel en soi mais pas décevant non plus, parce qu'il aborde quand même des sujets sérieux, sous la légèreté apparente. Ça se lit bien et vite et ce n'est pas désagréable. Et même s'il est un peu cliché, le personnage de la concierge est assez savoureux ! sarcastic

        En tout cas, j'ai bien envie de découvrir la suite et voir si elle confirme ou non ma première impression. C'est le genre de lectures agréable en vacances, sur la plage ou quand tu as besoin de quelque chose de très léger et sans prise de tête : un feel-good quoi. yes

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