• Moi, Constance, Princesse d'Antioche ; Marina Dédéyan

    « Tu es encore bien jeune, mais il t'appartiendra un jour de faire régner l'ordre et la justice. Tu en répondras devant les hommes et devant Dieu, car les hommes au prix de leur souffrance et de leur sang, ont gagné le droit de vivre ici et Dieu t'a confié, à toi, la tâche de veiller sur cette ville sainte. »

    Moi, Constance, Princesse d'Antioche ; Marina Dédéyan

     

    Publié en 2005

    Editions Stock 

    370 pages 

    Résumé : 

    1130. Le destin de Constance, jeune héritière de la principauté d'Antioche, bascule lorsque son père est tué au combat. En proie à la vindicte d'une mère dévorée d'ambition, elle grandit, solitaire, jusqu'au jour où on la marie en secret au flamboyant chevalier Raimond de Poitiers, d'un quart de siècle son aîné. Elle a tout juste neuf ans. Au milieu des affrontements qui déchirent le Moyen-Orient des Croisades, offensives turques, revendications byzantines, ambitions du roi de Jérusalem, que pèse le bonheur d'une enfant ? Mais le cœur se joue parfois des intrigues des puissants... Racontée par Constance elle-même, une étonnante histoire d'amour qui nous plonge dans l'univers fascinant et sensuel de la chevalerie franque du Levant.

    Ma Note : ★★★★★★★★★ 

    Mon Avis :

    De Marina Dédéyan, je n'ai lu que les romans De Tempête et d'Espoir, qui se passent entre Saint-Malo et l'Inde de la seconde moitié du XVIIIème siècle. J'avais beaucoup aimé cette saga, la quête d'une sœur dans une Inde ancestrale, qui m'avait beaucoup plu.
    Logiquement, en découvrant que l'auteure avait aussi écrit sur le Moyen Âge, à plus forte raison, une époque florissante, le XIIème siècle, je me suis dit qu'il me fallait ce livre.
    Mais alors, qui est-elle, cette Constance, qui donne son nom au roman ? Eh bien, je vous répondrais que c'est la tante d'Alienor d'Aquitaine ! Oui, oui, je vous assure ! Celle qui fut reine de France et d'Angleterre eut en Terre Sainte une tante, plus jeune qu'elle et des cousins, héritiers de la principauté d'Antioche puisque son oncle, Raimond de Poitiers, en avait épousé la jeune héritière.
    Constance est née vers 1127. Par ses ascendances, elle est autant d'Orient que d'Occident, puisqu'elle est née de Bohémond de Hauteville, fils du duc de Tarente, d'origine normande et d'Alice de Jérusalem, dont la mère, Morfia de Melytène, était une princesse arménienne. Sa grand-mère paternelle était la propre fille du roi de France, Philippe Ier. Constance fait donc tout autant partie de la maison de Hauteville, lignée normande installée en Sicile que de celle de France et la jeune fille a donc une ascendance plus qu'illustre.
    Élevée en Terre Sainte, orpheline de père très jeune, maltraitée par une mère ambitieuse, Constance a très tôt conscience de la charge qui pèse sur elle. Mariée à neuf ou dix ans à Raimond de Poitiers, fils du duc d'Aquitaine, de vingt-cinq ans son aîné, elle en aura plusieurs enfants. Elle se remariera après son veuvage avec Renaud de Châtillon.
    Elle meurt en 1163, dans la cité conquise par ses ancêtres et qui l'a vue naître, Antioche.
    C'est un destin formidable quoique méconnu que Marina Dédéyan se propose aussi de nous raconter, au sein d'une grande fresque historique qui prend corps dans des paysages grandioses et particulièrement exotiques. La Terre Sainte s'offre à nos yeux au travers de ces hommes du Moyen Âge qui rencontraient une terre non seulement dépaysante mais aussi tellement importante pour eux, de part son caractère sacré.
    Ce roman est aussi l'occasion de brosser un portrait de ces États Latins d'Orient, qui installèrent un temps la suprématie occidentale et chrétienne sur des terres sous influence musulmane, avant de disparaître. Constance est un symbole de cette implantation chrétienne qui fit long feu. Elle est aussi le symbole de cette union qui, en ce début de Moyen Âge central, se tissa entre l'Orient et l'Occident, entre exotisme et coutumes ancestrales emmenées d'Europe.
    Ce roman est le premier écrit par l'auteure et cela se ressent par rapport à sa saga De Tempête et d'Espoir. On sent sa plume moins assurée, le rythme est un peu plus plat, sans que l'intrigue en soit pourtant moins captivante, bien au contraire.
    J'ai aimé la manière dont l'auteure aborde son intrigue. On vit le destin de Constance au travers d'elle, puisqu'elle en est la narratrice. On la rencontre toute petite, alors qu'à peine âgée de trois ans, elle perd son père et se voit désormais devenir un objet de lutte entre les partisans de sa très ambitieuse mère et ses adversaires. On la voit devenir une adulte, une femme, une mère, une épouse et une amante.
    Est-elle attachante, cette petite Constance ? Très honnêtement, je ne me suis pas vraiment sentie très proche d'elle, malgré la proximité logique qui se crée avec le narrateur d'une histoire à la première personne. Je ne l'ai pas trouvée ni agaçante, ni détestable, bien au contraire. Je n'ai juste pas réussi à établir une proximité avec elle, même si j'ai trouvé son destin infiniment intéressant et son courage et sa détermination, admirables.
    À la même époque, pour le moins troublée, c'est aussi une femme qui fut reine de Jérusalem, la fameuse Mélisende. Ces femmes furent des mères et des épouses mais aussi des chef d'État zélés, conscientes de l'importance de la présence latine en Palestine, défendant l'influence catholique et occidentale face aux appétits grandissants des Sarrasins, des Arméniens ou même des Grecs, dont l'Empire poursuit le vieux rêve de revoir l'Empire romain à son apogée. On le sait aujourd'hui, les États latins d'Orient disparurent avant la fin du Moyen Âge, les Croisades furent désastreuses et les possessions furent perdues les unes après les autres. On ne peut cependant que louer la détermination de ces Francs qui quittèrent tout pour aller défendre la Terre Sainte, leur volonté de sauvegarder ce que leurs aïeux avaient conquis. Avaient-ils raison ou non ? Cela ne nous appartient pas de juger. L'Histoire est ce qu'elle est.
    J'ai trouvé cependant que la plupart des personnages historiques que l'on retrouve dans ce roman ont l'étoffe de héros.
    L'aspect qui m'a certainement le plus plu, dans le roman, c'est le cadre dans lequel il prend corps. Quel dépaysement et quel voyage ! J'ai retrouvé là le même souffle, la même vigueur que dans De Tempête et d'Espoir, où Marina Dédéyan nous faisait découvrir l'Inde de la fin du XVIIIème siècle et ses coutumes. Ici, c'est l'Orient médiéval qui se dévoile à nos yeux et on comprend l'émerveillement des chevaliers occidentaux y arrivant... il semble presque que c'est un monde à part où de multiples influences et coutumes se fondent et se mêlent pour ne plus former qu'un seul art de vivre. Là-bas, les Sarrasins ont beau être des ennemis, on en copie pas moins leur manière de vivre : ainsi les dames franques n'hésitent pas à se rendre au hammam, les palais semblent eux aussi tous droits sortis des Mille et Une Nuits... À cela, s'ajoute le mode de vie emmené par les Francs, à commencer par la religion, le fin'amor des chevaliers aquitains, les traditions de chevalerie. L'Orient médiéval est complexe mais ô combien intéressant. Certes, son Histoire est émaillée de luttes en tous genres, de guerres sanglantes et d'affrontements violents parce que la position latine n'y sera jamais réellement confortée. Pour autant, c'est un beau voyage que nous offre l'auteure qui a su saisir tout l'exotisme et la beauté des terres de Palestine.
    Moi, Constance, princesse d'Antioche, est une belle fiction historique. On sent que c'est un premier roman et tout n'y est pas parfait. Je n'y ai pas retrouvé le dynamisme de la saga De Tempête et d'Espoir, par exemple.
    Je ne peux cependant pas dire que je n'ai pas aimé. Marina Dédéyan nous brosse un portrait plausible de cette jeune princesse, qui eut à lutter toute sa vie pour préserver les biens de ses aïeux, qui se maria deux fois et aima particulièrement fort deux hommes radicalement différents, Raimond de Poitiers, grand seigneur aquitain et Renaud de Châtillon, un petit chevalier sans fortune. Quel fut exactement l'existence de cette jeune femme ? Qui était-elle ? Malheureusement, au contraire de sa très célèbre nièce, Aliénor, dont la très longue vie est bien connue, Constance reste un personnage dont la biographie est bien pauvre. Alors, on ne peut tenir rigueur à un romancier de broder autour de ce que l'on sait, une fiction historique. Dans la mesure où celle-ci est rigoureuse et bien documentée... J'ai relevé une toute petite erreur, peut-être une erreur d'étourderie, où Henri d'Anjou est appelé Henri d'Angleterre alors qu'il n'était pas encore roi. À part ça, l'auteure s'est beaucoup documentée, sa bibliographie est disponible en fin de volume et si elle n'est pas grandement étoffée, elle est suffisante pour la rédaction d'un roman. L'auteure s'est renseignée tant sur la vie quotidienne que sur le contexte géopolitique de l'époque. On sent qu'elle n'a rien laissé au hasard.
    Si les nombreuses relations de bataille et de campagnes militaires sont un peu redondantes à la longue, j'ai beaucoup aimé les ultimes chapitres, où le roman prend, étrangement, un nouvel élan. J'ai trouvé ces ultimes pages aussi douces que touchantes. Le roman se termine quand s'achève aussi la vie de la princesse d'Antioche qui, durant ses dernières années, a eu la joie de voir sa fille aînée mariée au basileus, Manuel Comnène mais aussi la tristesse de voir mourir son dernier enfant et de se faire déposséder de son fief.
    C'est à un grand destin que Marina Dédéyan a choisi de s'intéresser là et elle le fait bien. Je ne m'étais pas sentie très proche de Constance durant toute ma lecture. La jeune fille sensuelle et un peu capricieuse du début ne m'avait pas vraiment plu. La femme murissante et digne qu'elle fut par la suite a su davantage éveiller un certain écho en moi, a su me la faire trouver sympathique.
    Moi, Constance, princesse d'Antioche est un bon roman historique qui saura vous faire voyager et découvrir un pan de l'Histoire qui est aussi nôtre mais auquel on prête peu attention. J'ai aimé découvrir la Palestine du XIIème siècle, déjà terres de conflits incessants mais dont les merveilles, culturelles, culinaires ou naturelles, n'ont pas de prix. Et par dessus tout, j'ai aimé découvrir Constance. Et bien que cette Constance-là soit quelque peu imaginaire, je ne peux m'empêcher de penser que l'auteure a certainement su, avec une réelle acuité, à prendre la mesure de son héroïne.
    Malgré quelques défauts, ce roman m'a convaincue et j'en ressors satisfaite : il n'a pas déçu mes attentes

    En Bref :

    Les + : une fiction historique servie par des recherches rigoureuses et le sens inné qu'a l'auteure pour nous faire voyager et découvrir des terres grandioses et dépaysantes. 
    Les - : un style parfois un peu plat et une petite erreur, sans gravité mais qui aurait pu être évitée...


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  • Commentaires

    1
    Mélissa
    Samedi 22 Juillet 2017 à 11:23

    Jolie critique pour un livre que je l'ai il y a plusieurs années de ça... Si je me souviens bien c'est Mireille Calmel qui en fait la préface ? En même on retrouve Aliénor et Jaufré Rudel de Blaye donc.. Je n'ai pas lu les autres romans de Marina Dedeyan. Pour celui là je me souviens aussi que je trouvais l'héroïne un peu " fade " ( le terme est un peu fort mais ça se rapproche le plus de mon ressenti ). Mais c'est marrant de voir que " la tante " avait environ cinq ans de moins que son illustre nièce qui serait née vers 1122. ^^Tu penses lire " Le lit d'Aliénor " qui revient aussi sur les événements de cette période ? 

    Là je vois que tu lis " Le cri de la terre " de Sarah Lark. Je viens de finir de le lire et j'espère que tu aimeras autant que moi cet ultime tome. 

    Bon week end et bonne vacances éventuellement si tu es en congés. cool

      • Dimanche 23 Juillet 2017 à 20:00

        Merci ! sarcastic

         

        Euh...Alors là, c'est une bonne question ? Peut-être pour la version poche ? Parce que j'ai lu le roman grand format des éditions Stock et il n'y a aucune préface...ce qui est dommage... j'aurais été curieuse de découvrir le sentiment de Mireille Calmel, qui est une grande conteuse, envers cette jeune femme au destin de roman ! 

        Je te conseille les autres romans de Marina Dédéyan...du moins, ce que j'ai lus... je ne sais pas ce que valent les autres, mais j'ai remarqué que son oeuvre était très orientée vers l'Histoire et notamment vers le Moyen Âge, ce qui me plaît beaucoup...elle a ainsi écrit un roman qui se passe sensiblement à la même époque que Moi, Constance, princesse d'Antioche et qui se passe à Constantinople... je ne me rappelle plus du titre (honte à moi winktongue) mais j'ai très envie de le lire quand même...Et je pense que je découvrirais cet hiver Les Vikings de Novgorod, qui m'a l'air plutôt sympa aussi. Mais par-dessus tout, je ne peux que te conseiller De Tempête et d'Espoir, dont les deux tomes sont chroniqués sur ce blog, d'ailleurs, si tu es intéressée par un avis un peu plus détaillé...wink2

        Quant aux romans de Mireille Calmel, eh bien, c'est un peu toujours la même hésitation, la même question qui revient...les lirais-je ou ne les lirais-je pas ? Pour le moment, je n'en sais rien. Il est clair que le contexte historique me tente mais...l'aspect plus fantastique me rebute un peu... 

        Tu me les conseilles ? glasses

         

        Et oui, en effet, je suis en train de lire Le Cri de la Terre...je ne vais pas tarder à aller m'y replonger... j'aime bien, même si je suis moins emballée que pour Le Pays du Nuage Blanc et Le Chant des Esprits... 

         

        Belle soirée ! 

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    2
    Mélissa
    Lundi 24 Juillet 2017 à 12:52

    Re, 

    oui de mémoire c'était sur la version de poche qu'on trouve la préface de Mireille Calmel. Tu te doutes bien qu'elle disait le plus grand bien de ce roman , ayant pris à l'époque l'auteure sous ses ailes quand Marina a commencé à écrire. En plus son cher Jaufré Rudel est évoqué dans une scène. Elle ne pouvait que s'y intéresser.

    Pour les autres romans de Marina Dedeyan, j'ai vu qu'un d'entre eux se passait au XVIII eme siècle. A voir, mais je retiens ta suggestion également pour " Les vikings de Novgorod " car on m'en a déjà dit le plus grand bien à sa sortie en France. En plus il est publié en format de poche donc j'ai pas l'excuse de l'argent. ^^ Je vais aller lire tes critiques en tout cas, pas de soucis. cool

    Pour les romans de Mireille Calmel... Je redoute que tu sois mi figue mi raison à l'arrivée. Néanmoins la présence de " surnaturel " s'explique souvent par les croyances, folklore de l'époque ( un peu comme dans les romans de Karen Maitland ). Je préfère te prévenir qu'il y a des références au mythe arthurien, à la descendance de Merlin et Viviane dans " Le lit d'Aliénor " et que c'est la suivante d'Aliénor qui tient le beau rôle. Mais la plupart des personnages ont bien existé. La magie a servit à combler les blancs de l'Histoire. C'est un parti pris mais c'est clair que ça fait grincer des dents quand on veut une approche plus sérieuse, terre à terre. Après tu peux tenter l'expérience quand même ? Y a " Lady Pirate " où il y a moins de surnaturel mais perso c'est pas sa saga romanesque que je préfère. Opinion très peu partagée par l'ensemble des lecteurs. wink2 " Le bal des louves " se rapproche peut être le plus des romans de Karen Maitland. Voilà j'espère que je ne t'ai pas trop gonflée avec mon pavé sur Mireille Calmel. ^^

    Pour la trilogie de Sarah Lark, mon préféré reste le premier tome, clairement. Parce que la sensation de découvrir la Nouvelle Zélande en même temps que les personnages. Les deux autres tomes sont bons mais il manque un petit quelque chose... Mais j'ai préféré ce dernier opus au second, Gloria est bien plus attachante que sa mère. 

    Bonne semaine !

    ( ps : tu as déjà lu des livres de Maxime Chattam ? Sa saga " Autre Monde " est vraiment pas mal ! )

      • Mardi 25 Juillet 2017 à 10:54

        Oui, j'imagine bien qu'elle était très élogieuse envers le roman de Marina Dédéyan, vu qu'elles ont à peu près les mêmes centres d'intérêt ! ! Je ne savais pas du tout qu'elle était en quelque sorte la "marraine littéraire" de Marina Dédéyan, mais ça ne me surprend pas vraiment...elles ont des univers assez proches. 

        Les Vikings de Novgorod me tente pas mal, ce roman m'a l'air assez sympa et il traite d'un pan de l'Histoire russe un peu inconnue. Je le note, nous aurons peut-être l'occasion d'en discuter ces prochains mois...comme je le disais plus haut, je programme cette lecture pour l'hiver prochain... smile Peut-être aurais-je déjà changé d'idée d'ici là, mais je suis très curieuse, j'ai bien envie de me lancer assez vite. 

         

        Ton parallèle avec Karen Maitland ne peut que me séduire, sinon me convaincre ! C'est une auteure que j'adore et qui maîtrise formidablement bien l'aspect fantastique voire surnaturel de ses romans, en effet ! Ce n'est pas comme si je n'avais pas déjà lu du Mireille Calmel, en plus... je m'étais laissée séduire il y'a quatre ou cinq ans par La Reine de Lumière, qui m'avait bien plu, mais ne m'a pas donné spécialement envie d'aller voir plus loin. Et pourtant, il n'y a pas plus fascinée que moi par le XIIème siècle d'Aliénor d'Aquitaine...quelle époque ! Et quelle femme ! Il faudrait peut-être que je laisse mes appréhension de côté pour me lancer, au moins avec un premier roman, quitte à les acheter petit à petit si l'univers me convenait. Je n'en ai jusqu'ici entendu que du bien, donc, pourquoi pas ? Allez, encore des lectures qu'il faut que je prévoie pour les mois qui viennent... ^^

         

        Une chronique du Cri de la Terre sera très certainement en ligne la semaine prochaine... je reprends le boulot demain pour huit jours d'affilée, donc j'aurais peu de temps pour lire et surtout, pour rédiger une chronique de qualité, donc je vais repousser un peu sa rédaction et sa publication mais ce sera avec plaisir que j'en discuterais avec toi ! 

        Quant à Maxim Chattam, je connais de nom mais je ne suis pas très attirée par son univers.... 

         

        Belle journée Mélissa, c'est toujours un plaisir de lire tes longs commentaires constructifs ! kiss

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