• « Les voix de Jeanne sont un problème sans solution. Les Armagnacs pensaient qu'elles venaient de Dieu, les Bourguignons qu'elles venaient du diable. L'idée d'une supercherie est plus récente. Quelles qu'elles aient été, elles ont fonctionné comme du vrai. »

     

    Jeanne d'Arc, Vérités et Légendes ; Colette Beaune

     Publié en 2012

    Editions Perrin (Collection Tempus)

    253 pages

    Résumé : 

    Peut-on laisser tout dire, tout écrire au prétexte que la grande histoire serait parfois trop complexe, ou pas assez folklorique ? En quelques chapitres courts, incisifs, Colette Beaune bat en brèche tous les lieux communs qui circulent encore aujourd'hui sur la plus célèbre de nos grandes figures françaises. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Jeanne d'Arc est un personnage historique mais aussi un mythe. Canonisée en 1920, elle fait aujourd'hui partie des saints du panthéon catholique et c'est une figure familière que l'on croise, au détour des rues et dans les églises, où ses statues portent l'armure et son fameux étendard : on croit la connaître et au final, quand on prend la peine de gratter un peu le vernis folklorique et de regarder ce qui se cache dessous, on se rend compte que la vérité est bien plus complexe que ce que l'on pourrait croire. En tant que sainte et en tant que mythe, Jeanne devient en quelque sorte un personnage désincarné sur lequel peuvent alors se greffer les hypothèses et postulats les plus fantaisistes ou farfelus. Quand il est question d'étudier un personnage comme celui-là, l'historien va alors être confronté à un pseudo spécialiste, le mythographe, pour lequel la véracité historique ne compte pas, au contraire. En général il va également chercher à aller à rebours de l'historien et à déconstruire ses arguments. Il est vrai que le sensationnel séduit et interpelle bien plus que le pragmatique mais quel intérêt de ne pas prendre en compte des arguments qui, aujourd'hui, grâce aux techniques scientifiques et aux méthodes historiques qui ont changé, sont fondés et considérés comme sûrs (ou quasiment) ?
    Aujourd'hui, il n'y a plus vraiment quoi que se soit à prouver concernant Jeanne d'Arc : elle n'était pas un homme ; elle n'était pas non plus une bergère indigente ; elle n'était pas la fille bâtarde de la reine Isabeau de Bavière et de Louis d'Orléans ou encore le petit Philippe de France ; elle n'a pas non plus survécu sous le nom de Claude des Armoises. Si aujourd'hui les mythographes n'ont plus d'arguments inédits à opposer aux historiens -des tests ADN réalisés il y'a quelques années, ont par exemple permis d'infirmer la croyance selon laquelle des restes de la Pucelle avaient été conservés- ils n'en continuent pas moins de croire dur comme fer à leurs belles histoires qui, malheureusement, sont complètement fausses. Le problème avec Jeanne d'Arc, c'est que certaines croyances sont fortement ancrées dans notre imaginaire collectif, rattachées à une certaine idée de la France et, de fait, sujettes à une récupération politique franchement mal venue et maladroite. Aller à l'encontre de ces idées reçues est un défi pour l'historien mais qu'il se doit aussi de relever afin de donner une image plus conforme du personnage, que l'exhaustivité et l'impartialité historiques impliquent automatiquement. Il a pour lui la relative proximité du personnage par rapport à nous ; Jeanne est née en 1412, cela fait 604 ans cette année. C'est beaucoup, six siècles, mais qu'est-ce au regard d'un personnage qui a vécu il y'a plusieurs milliers d'années ? Il est clair que des pans de son existence resteront certainement obscurs et le passage du temps n'arrangera rien. L'historien ne pourra pas tout trouver ni tout expliquer mais il a néanmoins en sa possession suffisamment d'éléments et d'outils, pour, en parallèle de la Jeanne mythique et légendaire, dresser le portrait d'une Jeanne historique, peut-être moins sensationnelle mais plus proche aussi de l'image que se faisaient d'elle ses contemporains -quoique le mythe se soit vite emparé du personnage, dès le XVème siècle-, et ceux qui la fréquentèrent, comme ses compagnons d'armes par exemple.

    Statue équestre de Jeanne d'Arc à Orléans


    Déjà, les bornes chronologiques et spatiales, concernant Jeanne d'Arc, sont bien connues : elle est née en 1412, peut-être en janvier, dans le village frontalier de Domrémy, en Lorraine. Fille de paysans, ses parents ne sont cependant pas aussi indigents qu'on l'a dit mais plutôt des laboureurs aisés. Ainsi, Jeanne n'a jamais été une bergère et ce n'est pas en gardant les moutons qu'elle entendit ses voix pour la première fois mais dans le jardin de son père. Son enfance et sa prime jeunesse ne sont malheureusement pas bien connues -on suppose qu'elles furent celles de toute enfant du peuple- mais on peut suivre assez facilement Jeanne à partir de 1429 et jusqu'au mois de mai 1431, date de sa mort sur le bûcher à Rouen, place du Vieux-Marché. Il est indéniable que, grâce à elle, la guerre connut un tournant : la fortune tourna et le camp français connut de belles victoires, qui conduisirent progressivement Charles VII au recouvrement de l'intégralité de son royaume, bien après la mort de Jeanne cependant. Son procès est aussi bien connu, on sait aujourd'hui que Jeanne ne fut pas condamnée pour sorcellerie mais parce qu'elle était relapse -elle avait repris des habits d'homme après avoir solennellement abjuré ses égarements passés-, et que croire en sa survie en la personne de Claude des Armoises, une aventurière à la réputation douteuse n'est pas fondé. Malheureusement les idées reçues ont la vie dure et il est alors difficile à l'historien de s'imposer.
    Le livre de Colette Beaune est un essai efficace, assez technique, mais qui permet de mieux comprendre, non seulement le raisonnement du scientifique mais aussi une époque et un personnage. En forme d'investigation, c'est presque à un travail d'enquêteur que se livre l'auteure, déconstruisant patiemment chaque mythe et idée reçue, en s'appuyant sur des textes armagnacs comme bourguignons, sur les minutes des procès, celui qui conduisit Jeanne au bûcher, mais aussi le procès en nullité, instruit dans les années 1450 par les juristes du roi Charles VII désireux de se dédouaner après avoir été accusé d'avoir abandonné Jeanne à ses juges -ce qui n'est malheureusement pas tout à fait faux.
    Dans ce livre, on en apprend pas mal sur la Jeanne historique, tout aussi attachante que la Jeanne mythique finalement. Elle fut une femme courageuse et intrépide, galvanisant les troupes françaises sans pour autant les commander, elle parvint à mener Charles VII se faire sacrer à Reims, ce qui fut un exploit remarquable. Elle récupéra Orléans assiégée, le 8 mai 1429 ou du moins permit-elle aux Français, remotivés, de reprendre la cité. Elle tint tête, elle, la petite paysanne lorraine, aux théologiens instruits qui composèrent le tribunal qui la jugea et montra à cette occasion qu'elle avait beaucoup d'esprit et le sens de la répartie  et, en cela, elle ne peut que forcer l'admiration. Il faudrait arrêter de voir Jeanne à travers le prisme déformant de la politique ou de la religion ; avant d'être une héroïne sans peur et sans reproches, un personnage de roman édulcoré, quelque part, elle fut une simple femme mais qui eut néanmoins un destin hors des normes de l'époque et tragique -cela, personne ne peut le contester. Le personnage est aussi doté de ses aspérités et contradictions et Jeanne s’avérera parfois intolérante, comme chacun d'entre nous peut l'être.
    On apprend aussi que Jeanne, fortement empreinte de religiosité était une ascète, certainement anorexique et souffrait d'une aménorrhée, dont on ignore si elle est consécutive à ses habitudes alimentaires -on sait aujourd'hui que l'anorexie peut conduire à une raréfaction des règles voire à leur disparition complète- ou bien à une cause plus profondes : en d'autres termes, on ne sait pas si Jeanne fut un jour réglée ou non mais cette information permet en tous cas d'infirmer les hypothèses farfelues de vie conjugale et de grossesses, si tant est que l'on ait cru à une possible survie de Jeanne !
    Le livre de Colette Beaune nous livre donc une version neutre du personnage de Jeanne d'Arc. Sous la plume de l'historien, la jeune femme n'est ni putain, ni sainte et encore moins sorcière. Elle est seulement une femme à la destinée absolument hors du commun. Il est presque normal et donc logique qu'ont ait glosé et spéculé sur elle mais ça n'est pas non plus une raison pour prendre au sérieux tout ce que l'on a dit sur elle depuis près de six cents ans. Les textes des Bourguignons pro-anglais comme des Armagnacs pro-français se doivent d'être pris en compte et manipulés avec beaucoup d'objectivité et de circonspection.
    Si Colette Beaune nous donne ici l'occasion de découvrir un portrait de Jeanne qui semble l'un des plus proches de celui du XVème siècle, elle nous permet aussi d'entrevoir un peu mieux la démarche de l'historien et confirme que l'Histoire est une vraie science qui demande et rigueur et méthodologie. Il n'y a finalement guère que sur les voix entendues par Jeanne d'Arc que l'historien contemporain ne peut affirmer quoi que se soit, mais, pour le reste, on se rend compte que son parcours est relativement bien connu et bien documenté.
    Ceci étant dit : pas de panique ! Le livre est accessible au plus grand nombre. Il est technique, certes, mais c'est cela aussi qui le rend crédible. Les travaux des mythographes sont peut-être plus agréables à lire parce que plus sensationnels ou romanesques mais ils ne participent qu'à colporter de fausses informations.
    Ce livre, relativement court, mais qui n'est pas une biographie, aborde le sujet, très vaste, de façon concise mais claire et s'avère être une bonne introduction. Une lecture enrichissante, un style sobre, un propos intéressant et bien traité : en somme, une bonne lecture historique

    Jeanne sur le bûcher (miniature issue des Vigiles du roi Charles VII, par Martial d'Auvergne, fin XVème siècle)

    En Bref :

    Les + : un propos clair et précis, un livre en forme d'investigation  presque policière très efficace. 
    Les - :
      Aucun. 


    4 commentaires
  • « Les merveilles de la nature sont telles qu'on peut en jouer indéfiniment. »

    Amazon.fr - Meurtres au potager du Roy - Barrière, Michèle - Livres

    Publié en 2010

    Editions Le Livre de Poche (collection Policier)

    379 pages

    Résumé :

    Château de Versailles, mai 1683. La mode est aux jardins. Louis XIV raffole des légumes primeurs : asperges, petits pois, melons...
    Au Potager du Roy, puis chez un maraîcher du quartier de Pincourt à Paris, des champs de melons sont vandalisés, des jardiniers assassinés. L'existence d'un complot ne fait aucun doute. 
    Benjamin Savoisy -premier garçon jardinier du Potager-, mène l'enquête dans les coulisses de Versailles, où officient cuisiniers et maîtres d'hôtel. Elle l'entraînera jusqu'en Hollande, grande puissance coloniale réputée pour son commerce. Saura-t-il déjouer les manœuvres de séduction, percer à jour les traîtrises ? 
    Dans ce quatrième tome des aventures de la famille Savoisy, Michèle Barrière mêle une fois encore avec bonheur histoire, gastronomie et intrigue policière. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    En 1683, Benjamin Savoisy est garçon jardinier au Potager de Louis XIV, à Versailles, sous les ordres du célèbre Jean-Baptiste La Quintinie, qui s'illustra dans l'adaptation de nouvelles techniques de culture des fruits, légumes et arbres du verger. A la Cour on adore les fruits et les légumes et Louis XIV leur voue un amour certain, on pourrait donc presque dire que le génie de La Quintinie égala celui de Le Nôtre !
    Les travaux du potager, en parallèle de celui du château et des jardins à la française, se déroula de 1678 à 1683. Il vient juste d'être terminé ou est en passe de l'être à l'époque où Michèle Barrière situe l'intrigue de son roman noir et gastronomique. Aujourd'hui le potager existe encore, c'est un jardin urbain de 9 hectares ouvert à la visite ; il produit encore également fruits et légumes qui sont proposés à la vente. On peut ainsi trouver, notamment dans des boutiques de Paris, des jus préparés à partir des productions du potager.
    A l'époque, cependant, le pari était difficile à relever et un peu fou, pourrait-on dire : comme le site de Versailles, entouré de marécages, l'endroit choisi pour aménager le futur potager royal n'avait rien d'exceptionnel, loin s'en faut et n'était, surtout, pas adapté à la culture des fruitiers et autres légumes. On fit ainsi venir de la bonne terre des coteaux proches de Versailles (notamment de Satory) et on draina les eaux stagnantes pour que les cultures n'en souffrent pas : il n'y a pas besoin de s'y connaître en fleurs ou en légumes pour savoir que les marais ne sont en effet pas un terrain propice au développement de beaux jardins ou de bons produits. En quelques années cependant, grâce aux soins du chef jardinier et de ses employés, le Potager du roi produisit de très bons fruits et d'excellents légumes grâce aux techniques novatrices de La Quintinie : on connaît tous, aujourd'hui, ses manières de tailler les arbres fruitiers afin qu' ils donnent plus, par exemple.
    C'est dans cette ambiance que travaille Benjamin Savoisy, garçon jardinier au service du chef jardinier. Il est marié avec Ninon, une jeune versaillaise qui travaille à la Cour comme bouquetière et fournit notamment en fleurs La Palatine, la belle-sœur du roi.
    Avec Benjamin c'est la première fois que je fais connaissance avec la famille Savoisy que l'on retrouve en fait, depuis le Moyen Âge, dans chaque roman de Michèle Barrière. Arrivé quelques années auparavant en France, Benjamin est en fait natif de Genève, où il a laissé le reste de sa famille : on comprend donc rapidement que la famille Savoisy est protestante, car à l'époque, Genève et huguenots sont intimement liés et certaines familles françaises trouveront d'ailleurs refuge là-bas après la révocation de l'Edit de Nantes, en 1685. Benjamin est plus ou moins brouillé avec les siens, d'ailleurs, parce que les Savoisy sont protestants et Benjamin a, pour épouser Ninon qui est catholique, abjuré.
    Une fois n'est pas coutume, je lis une saga dans le désordre, d'une part parce qu'elle s'y prête mais aussi parce que je ne possède pas les premiers volumes. Pour autant, ils semblent suffisamment bien différenciés les uns des autres pour être considérés comme des romans indépendants. Il est sûr qu'après avoir découvert Meurtres au Potager du Roy, je pense lire les autres romans de cette saga pour le moins originale et novatrice, qui mêle enquête policière et gastronomie. J'ai aussi trouvé très intéressant le carnet de recettes d'époque disponible en fin de volume ; il nous permet en effet de comprendre encore mieux les évolutions de la cuisine. Surtout que le XVIIème siècle est justement une période d'émulation en ce qui concerne la grande cuisine : les produits découverts en Amérique commencent à faire leur apparition sur les tables (pas toutes cependant et pas tous les produits non plus), la nourriture devient un véritable art au même titre que la peinture ou l'accommodement des jardins. Les sauces épaisses et très épicées des siècles précédents laissent place à des mets moins gras et plus savoureux. Le goût est mis en avant, on aime consommer les produits de la terre et la notion de bons produits est déjà bien présente à l'époque. Les cuisiniers commencent à faire preuve d'imagination et de créativité : la cuisine française prend doucement ses galons à l’époque et ne cessera plus, ensuite, d'évoluer.
    Quant à l'enquête policière, elle tourne, gastronomie oblige, autour des melons. C'est un fruit produit par La Quintinie dans son potager et que le roi adore. Afin de satisfaire le palais de son Royal client, le jardinier a mis en place une race de melons suffisamment résistante pour produire dès le début du printemps. Mais voilà que les melons du Potager royal sont saccagés ainsi que les plantations parisiennes. Que se passe-t-il donc et qui donc en veut ainsi aux melons de Sa Majesté ? L'affaire se complique quand, à la mise à sac des melonnières s'ajoute la mort de plusieurs personnes et notamment d'un jardinier du Potager... Benjamin va alors mener l'enquête, une investigation qui ne sera pas sans danger et l’emmènera jusqu'en Hollande, une contrée pour le moins dépaysante et en Angleterre, où il semblerait que les habitants n'aient pas exactement la même conception de la bonne chère que de l'autre côté de la Manche ! Il va se rendre compte alors qu'il a alors lamentablement été trompé par une vénéneuse séductrice et échappe de peu au bannissement perpétuel dans une lointaine colonie néerlandaise en Asie !

    Le Potager du Roy (gravure d'époque, issue de l'émission Le Grand Tour diffusée sur France 3 le 30 janvier 2013)

    Dans ce roman il y'a du bon comme du moins bon. Aborder la Cour de Louis XIV (qu'on aperçoit très peu au demeurant) à travers une intrigue tournant autour du Potager du Roy est vraiment une idée originale et intéressante d'autant plus que l'auteure s'est beaucoup renseignée, tant sur les rouages du Potager où les jardiniers travaillaient dur afin de satisfaire leur très royal premier client que sur ceux de la Maison royale, composée d'une foule d'officiers et de petites mains qui œuvraient dans le plus grand secret pour contribuer à la gloire universelle de Louis XIV.
    Le personnage de Benjamin est sympathique quoiqu'un peu naïf. Il n'est pas exceptionnellement attachant mais on apprécie en tous cas de le suivre dans ses pérégrinations et les aventures qui lui arrivent au cours de l'action nous font, nous lecteurs, nous sentir plutôt concernés. Il en naît donc un certain intérêt pour le personnage principal même si certains de ses choix nous font grincer des dents et envie de lui donner des baffes tant la tromperie est là, évidente, sous ses yeux et qu'il ne la voit pas !
    Quant à l'intrigue policière, elle ne m'a pas vraiment convaincue : elle est assez intéressante, certes, mais desservie par certains rebondissements pas forcément très crédibles et souffre d'un léger manque de relief. Comme le personnage de lord Chasclith, qui semble être présent juste pour accumuler les traductions littérales d'expressions populaires anglaises, ce qui donne d'ailleurs un langage fantaisiste et truculent, l'intrigue policière semble n'être qu'un prétexte et surtout, elle est quand même au service de l'intrigue culinaire qui reste au centre du récit et la plus importante. L'auteure s'est d'ailleurs énormément renseignée sur les inventions de l'époque, les scientifiques qui se piquaient d'horticulture, sur les cuisiniers à la mode et leurs écrits. L'intrigue policière manque peut-être un peu de teneur, c'est dommage, mais Meurtres au Potager du Roy reste un bon moment qui m'a beaucoup surprise et assez agréablement d'ailleurs, je dois dire : l'alliance de la cuisine à l'enquête policière n'a pas manqué, qui plus est, de me faire penser à la fameuse saga de Jean-François Parot, Nicolas Le Floch où l'on trouve aussi ce subtil mélange ! Et surtout ce roman m'a donné envie de m'intéresser plus sérieusement aux autres aventures de la famille Savoisy donc je pense que le défi est relevé et plutôt positivement ! !

     

    En Bref : 

    Les + : une idée originale et novatrice, une vision du XVIIème siècle et du règne de Louis XIV à travers un prisme inattendu mais intéressant, une intrigue aux bases historiques solides et fouillées. 
    Les - : 
    une intrigue policière qui manque un peu de teneur et de relief, dommage mais pas catastrophique non plus. 

     

     


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  • In My Mail Box - Septembre 2016

     

     

    Moi, Constance, princesse d'Antioche ; Marina Dédéyan 

    Editions Stock

    Date de publication : 2007

    Sujet : Moyen Âge ; Terre Sainte ; Croisades ; Aventures

    * * * 

    La Colline aux Esclaves ; Kathleen Grissom

    Editions Pocket

    Date de publication : 2014

    Sujet : Histoire, Esclavage, Etats-Unis

    * * * 

    Un Amour de Soie ; Lindsay Chase

    Editions Archipoche

    Date de publication : 2016

    Sujet : Histoire, XIXème siècle, Romance, Etats-Unis

    * * * 

    Le Serpent et la Perle ; Kate Quinn 

    Editions Pocket

    Date de publication : 2015

    Sujet : Histoire, Renaissance Italienne, Biographie romancée, Borgia 

    * * * 

    Héritières de Rome ; Kate Quinn

    Editions Pocket

    Date de publication : 2014

    Sujet : Antiquité, Histoire, Rome antique, Aventures 

    * * * 

     

    L'Impératrice des Sept Collines ; Kate Quinn

    Editions Pocket 

    Date de publication : 2015

    Sujet : Antiquité, Histoire, Rome antique, Aventures 

    * * * 

    Francesca, tome 1, Empoisonneuse à la Cour des Borgia ; Sara Poole

    Editions Pocket

    Date de publication : 2011

    Sujet : Aventures, Histoire, Renaissance Italienne, Borgia

    * * * 

    Francesca, tome 2, Trahison des Borgia ; Sara Poole

    Editions Pocket

    Date de publication : 2014

    Sujet : Aventures, Histoire, Renaissance Italienne, Borgia 

    * * * 

    Francesca, tome 3, Maîtresse de Borgia ; Sara Poole 

    Editions Pocket

    Date de publication : 2015

    Sujet : Aventures, Histoire, Renaissance Italienne, Borgia


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