• Colis reçu le : 19 janvier 2016

    Aujourd'hui, je vous présente un colis un peu atypique qui n'est pas vraiment un swap mais qui, dans le principe, peut s'en rapprocher un peu. La seule différence, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'échange...mais on reçoit un colis chaque mois et c'est toujours la surprise à chaque fois, un peu comme pour les swaps ! ! Donc j'ai décidé que je vous présenterai mes Thé Box dans la catégorie des Swaps puisqu'il faut bien les classer quelque part !

    Ce mois-ci, la Thé Box nous surprend, avec une box...Jungle ! Rien à voir avec l'hiver donc, et pourtant...je suis agréablement surprise et ce thème un peu décalé me plaît bien ! Au moins, il a le mérite de nous réchauffer alors qu'il fait vraiment froid dehors. Prenez votre sac à dos, vos jumelles et c'est parti pour le safari ! ! 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    La voici...avec ses couleurs chaudes, elle nous emmène aussitôt sous les tropiques. 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    Voici une marque je ne connais pas du tout...Kalios, qui nous propose un sachet d'une drôle de plante appelée thé des montagnes. Il s'agit en fait de sauge, récoltée dans les montagnes grecques puis longuement séchée à l'ombre. Idéale pour le soir. 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    Une cuillère à thé en bois...ça fait très ethnique ! Et les éternels thés Tamia & Julia Soeurs, qui me séduisent chaque mois. J'ai hâte de découvrir leur mélange au maté et au yuzu, un petit agrume qui, paraît-il, a très bon goût. 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    Les Jardins de Gaïa est une marque bio que je connais assez bien mais pas les produits proposés ce mois-ci, donc c'est parfait ! J'ai été surprise d'y trouver un sachet de Lapsang Souchong, un thé fumé au goût surprenant ; pour l'accompagner, deux sachets de Rooibos aux fruits rouges : je connais surtout des rooibos nature ou bien aromatisés à l'orange et à la vanille. Je suis curieuse de découvrir un rooibos aux fruits rouges. Et enfin, nous est proposé un Oolong, ou thé bleu, aux arômes de litchi, lotus, pêche et abricot. 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    Trois sachets de thé en vrac aux jolies couleurs...le premier, Jungle, est une création de La Thé Box, un thé vert Sencha de Chine avec des notes fruitées (banane, ananas, mangue, fruit de la passion) et de la vanille. Le deuxième sachet provient de Jardins de l'Hermitage et nous propose un breuvage au bambou. C'est original, je suis très curieuse. Enfin, La Route des Comptoirs nous propose un thé au nom évocateur : Globe Trotter, qui nous propose un thé noir aux saveurs de mangue et d'abricot. 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    Les petites douceurs du moi : un cake au thé vert et des chips de noix de coco. 

    La Thé Box, Janvier 2017 ; Jungle

     

    Et enfin...un thé aux emballages vraiment innovants et intéressants ! Ils ont aussitôt attiré mon attention quand j'ai ouvert la box. Cette marque, McCoy Teas, est installée au Sri Lanka depuis plus de 100 ans et nous propose trois thés que j'ai hâte de découvrir. De bas en haut, Serenity Tea, du thé vert mélangé à de la camomille, écorces de citron, pétales de rose et une note de rose ; Youth Berry est un thé noir aux arômes de fruits rouges, hibiscus et pomme...pourquoi pas ? ; Orange Orchard nous propose un thé vert aux notes orangées, de pêche et d'ananas avec un soupçon de fleur d'oranger...je sens que je vais beaucoup aimer, moi qui suis fan d'agrumes ; enfin, Floral Delicacy nous propose un thé vert aux saveurs tropicales. Très agréable pour voyager, avec ce froid ! 


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  • « Le Jésus de l'Histoire, auquel les disciples renvoient, reste une énigme, un mystère insondable. "Pour vous, qui suis-je ?" leur avait-il demandé. Près de deux mille ans plus tard, la question se pose encore. A chacun, en conscience, d'y répondre. »

    Jésus ; Jean-Christian Petitfils

    Publié en 2011

    Editions Le Club Histoire (collection Le Grand Livre du Mois)

    690 pages

    Résumé : 

    Et si, historiquement, on prenait Jésus au sérieux. Que sait-on de lui ? Qui était-il vraiment : un prophète, un réformateur juif, le Messie attendu par Israël ? Pensait-il être le Fils de Dieu ? Pour quelles raisons a-t-il été exécuté et à l'instigation de qui, Romains ou autorités juives de Jérusalem ?
    Avec le même souci du récit documenté et fluide qui a fait le succès de ses biographies précédentes -Louis XIII, Louis XIV, Louis XVI...- Jean-Christian Petitfils reconstitue le plus exactement possible la vie et le caractère du Jésus de l'Histoire, le replaçant dans l'environnement religieux, culturel et politique de la Palestine de son temps. Utilisant les dernières découvertes archéologiques et les acquis de l'exégèse biblique, Jean-Christian Petitfils, en historien rationnel -mais non rationaliste-, mène cette enquête qui allie avantageusement connaissances scientifiques et ouverture sur le mystère de la foi chrétienne. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    On ne présente plus Jean-Christian Petitfils, historien réputé du Grand Siècle, qui a notamment rédigé des biographies du Roi-Soleil ou des maîtresses de ce dernier, Louise de la Vallière et Madame de Montespan.
    On l'attend moins sur une biographie comme celle-ci et pourtant... lire un livre de Jean-Christian Petitfils, c'est s'assurer de deux choses : la fiabilité des infos et l'apport incontesté de nouvelles connaissances ou d'éclairages inédits.
    S'atteler à une biographie de Jésus, même pour le meilleur des historiens, doit être une tâche difficile. En effet, concernant un tel personnage, comment démêler le vrai du faux et surtout, le légendaire du réel ? C'est d'autant plus compliqué que certaines choses encore aujourd'hui sont difficiles à expliquer : c'est le cas par exemple des Reliques de la Passion ou des miracles.
    Cette biographie était depuis longtemps dans ma PAL mais j’hésitais à l'en sortir. Je savais pourtant que je n'avais aucune mauvaise surprise à attendre d'un auteur comme Petitfils... disons que c'était son sujet qui, soudain, me faisait peur. N'étant pas croyante, cette biographie allait-elle me convenir ? L'auteur ne manquant pas de s'appuyer sur des textes sources mais aussi sur l'exégèse, n'allais-je pas être perdue ? En tant qu'ancienne étudiante en Histoire et Histoire de l'Art, j'ai une assez bonne connaissance de la religion certes, mais surtout de son iconographie, qui est avant tout basée sur des symboles et des conventions s'appuyant sur l'aspect mythique de la Bible et des personnages qui y prennent corps. L'aspect plus rationnel, plus scientifique, m'était quelque peu étranger. Il faut dire que, jusqu'ici, je n'avais pas pris la peine de m'informer plus avant, pour la simple et bonne raison que je n'avais pas encore trouvé le livre qui vaincrait mes réticences et mes hésitations : c'est très difficile à trouver quand on veut quelque chose de fiable, de relativement facile d'accès (parce qu'il était hors de question de me lancer dans une biographie complexe qui m'aurait fait décrocher au bout de cent pages... ce n'était pas le but... en lisant une biographie de Jésus, je voulais en sortir avant tout avec un éventail de connaissances plus important), de ni trop religieux ni trop rationnel, au risque alors de tomber dans une mauvaise interprétation des textes et des événements.
    J'ai aimé l'approche de l'auteur même si elle ne m'a pas surprise, au fond : j'attendais cela d'un auteur que je connais bien et dont le travail m'est familier. Petitfils n'a pas la prétention de tout savoir et de tout expliquer, comme il nous l'explique dans son introduction assez fournie mais nécessaire pour bien comprendre la suite de son travail. Sa biographie fait moins de 500 pages mais elle est accompagnée d'un dossier final composé d'annexes fournies et intéressantes et d'une bibliographie irréprochable (normal).
    Je ressors de cette biographie avec beaucoup de nouvelles connaissances et une approche un peu plus rationnelle de cette époque. Elle a donc, à mon sens, rempli sa mission haut la main. Je ne lui en demandais pas plus, pas moins.
    C'est un personnage incroyablement charismatique et mystérieux que Petitfils fait revivre sous nos yeux, ce qui, en soi, est une prouesse, pour un personnage qui a vécu à deux mille ans de nous. Certes, avec l'iconographie religieuse, le personnage nous est connu physiquement. Il ne manquait donc plus que de transposer sur cette image une psychologie, pour entrevoir ce qu'a dû être le vrai Jésus. Replacé dans son contexte, c'est dépouillé de son aura religieuse qu'il nous apparaît.

    Une Vierge à l'Enfant du début du XVIème siècle, par Raphaël


    J'ai aimé l'approche de l'auteur, qui ne cherche pas à tout expliquer. Ainsi, il a l'humilité de reconnaître que, encore aujourd'hui, certaines choses restent bien obscures et inexplicables aux scientifiques. Eh oui... à l'heure de la science toute puissante, nos outils actuels, nos connaissances, peinent encore à apporter un éclairage rationnel à certains aspects de la vie du Christ : c'est le cas des Reliques de la Passion, comme je le disais plus haut ou bien du pouvoir thaumaturgique de Jésus. Y'en a-t-il, d'ailleurs ? Peut-être pas. Du moins, pas de satisfaisantes. Le questionnement que l'auteur soulève est le suivant : faut-il, au nom de la vérité rationnelle, tenter de tout expliquer et de faire fausse route ? Et la réponse, évidente, est non. La science, en l'état actuel des choses, n'a pas encore pu fournir, concernant le Suaire de Turin, par exemple, d'explications satisfaisantes...concernant certains miracles non plus...et si l'on est tenté parfois d'appréhender ceux-ci à travers une image allégorique ou métaphorique qui satisferait alors notre esprit cartésien, l'auteur nous met en garde : c'est peut-être aussi commettre un contresens que de vouloir à toute force expliquer certains aspects de son existence qui nous échappent. Il n'est pas question ici de se lancer dans un quelconque débat, de décider qui a tort ou qui a raison...toujours est-il que l'approche de Petitfils est intéressante et même si elle n'a pas toujours satisfait mon esprit trop cartésien peut-être, je dois dire qu'elle est satisfaisante et, dans une démarche de recherche historique, logique. 
    Alors, quel est le Jésus historique ? Lui, le personnage sur lequel les chrétiens ont fondé leur dogme, et qui apparaît indifféremment dans les textes juifs et musulmans, qui est-il ?
    C'est dans une Palestine fortement hellénisée et romanisée que Jésus naît sous le règne de Hérode le Grand, dans les dernières années du premier siècle av. J-C. Fils de Joseph et de Marie, probablement enfant unique -Petitfils remet en doute la thèse assez inédite que Jésus avait une fratrie-, il apprend le métier de son père, charpentier, avant de devenir le prédicateur que l'on connaît et dont les idées jetteront les bases d'une nouvelle doctrine, celle du christianisme.
    Il apparaît que son message prend corps dans un fort contexte d'attente messianique. Ce n'est donc peut-être pas par hasard s'il est alors autant distingué. Oui, le peuple juif attend le Messie et est tout disposé à le rencontrer d'autant plus que Jean-Baptiste, qui prêche sur les bords du Jourdain bien avant Jésus, a annoncé son arrivée. C'est aussi un personnage charismatique et aux connaissances vastes et solides, ayant une bonne compréhension des textes et une vraie maîtrise de la discussion rhétorique et dialectique. Mais aussi, son discours est innovant, anti-conformiste même s'il s'inscrit dans la tradition judaïque et c'est la raison pour laquelle il donnera, après sa mort, naissance aux premiers foyers chrétiens. 
    Malgré tout, il ne fit pas que des adeptes, s’aliéna les pharisiens et les esséniens, entre autres, ainsi que les prêtres du Temple de Jérusalem, ce qui conduisit à son exécution au printemps 33.
    Il n'est pas question dans cette chronique de lancer un débat religieux ou quoi que ce soit d'autre. Personnellement, je ne suis pas croyante mais cela ne m'empêche pas de m'intéresser à la religion, à son fonctionnement, à ses textes. Aujourd'hui, historiquement, on ne peut remettre en question l'existence de Jésus comme celle de ses disciples. Il est donc intéressant de se documenter sur eux d'autant plus que, à partir du moment où on s'intéresse à l'Histoire, on sera amené à côtoyer la religion. Avant la forte déchristianisation du XIXème siècle et les violents mouvements anti-religieux, toute l'Histoire de l'Occident est basé sur un socle commun de croyances qui en reviennent toutes à Jésus. L'art lui-même est bourré de tableaux religieux, intéressants, outre leur qualité picturale, pour le symbole qu'ils recèlent. Mais s'émanciper du mythe pour aller vers quelque chose de peut-être plus terre à terre, sans forcément renier non plus l'inexplicable est une approche vraiment importante et je dois dire que cette biographie très complète m'a apporté une somme de connaissances non négligeables. Je vous avoue que tous les textes cités en exemple n'ont pas été clair pour moi : certains sont restés assez hermétiques même si dans l'ensemble, ils nous permettent de prendre la mesure du message de Jésus et nous montrent combien il était subversif et inédit pour le peuple Juif.
    J'ai appris beaucoup de choses et c'est ce que je voulais en me plongeant dans cette biographie. Il n'y avait pas de raison que je sois déçue de toute façon : pour l'instant, j'ai toujours trouvé tout ce que j'attendais dans les biographies de Jean-Christian Petitfils et c'est encore le cas cette fois.

    Le Sermon sur la Montagne, de Carl Heinrich Bloch (1877) 

    En Bref :

    Les + : une bonne démonstration qui apporte un éclairage complet sur une figure légendaire dont on oublie souvent l'historicité.
    Les - :
     Aucun. 


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  • « Ce sentiment-là est plus fort que moi, que toi, que toutes les choses humaines. Rien ne peut rompre de pareils liens ; le mariage de la nature ne laisse point aux coeurs qu'il a unis le pouvoir de divorcer. »

    « Quand on a le bonheur d'aimer, tout le reste est vil sur la Terre », lettres d'amour à Amélie Houret de la Morinaie ; Pierre Caron de Beaumarchais

    Publié en 2011

    Editions Le Livre de Poche (collection La Lettre et la Plume)

    151 pages

    Résumé : 

    A l'âge de cinquante-sept ans, après une vie amoureuse déjà fort remplie, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais rencontre Amélie Houret de La Morinaie, qui sera sa dernière maîtresse. Il s'éprend follement de cette femme qui excite le désir et feint la vertu. Leur liaison, à laquelle ne manqueront ni les scènes de jalousie ni les déclarations torrides, s'éclaire grâce à la correspondance, longtemps inédite, que les amants échangèrent pendant plus de dix ans. « Nos corps, doux instruments de nos jouissances, n'auraient que des plaisirs communs sans cet amour divin qui les rend sublimes. »

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    En 1799, Pierre Caron de Beaumarchais, le célèbre dramaturge dont les œuvres furent jouées par Marie-Antoinette elle-même, meurt, cinq mois avant sa dernière maîtresse, Amélie Houret de la Morinaie. Cette même année est découverte la correspondance qu'ils échangèrent entre 1787 et 1799.
    Vendue en 2005 aux enchères, cette correspondance, qui contient des lettres de Pierre, d'Amélie mais aussi de madame de Beaumarchais à la maîtresse de son mari, permet d'éclairer cette liaison passionnée mais qui était relativement méconnue jusque là.
    Madame de la Morinaie entre en contact avec Beaumarchais, pour lui demander aide et conseils, dans le courant de l'année 1787. Ils ont vingt-deux ans d'écart ; si Madame de la Morinaie est encore relativement jeune, Beaumarchais, lui, a près de soixante ans et un passé de libertin derrière lui. Son cœur s'est enflammé à de nombreuses reprises et, depuis dix ans, il est marié à l'une de ses anciennes maîtresses, qui lui a donné une fille, prénommée Eugénie. Parce qu'il adule cette enfant, il a voulu lui donner un statut, la sortir de l'illégitimité, en épousant sa mère. Mais le couple n'en est plus vraiment un et le dramaturge vieillissant mais au cœur prompt à s'enflammer, va tomber amoureux fou de la belle Amélie de la Morinaie, si touchante et séduisante dans sa détresse et son désarroi.
    Cette correspondance est rassemblée par Maurice et Evelyne Lever. Le premier a écrit, il y'a une vingtaine d'années, une biographie de Pierre Caron de Beaumarchais. Quant à Evelyne Lever, on ne la présente plus, évidemment... j'ai souvent présenté de ses ouvrages sur le blog. Historienne reconnue du XVIIIeme siècle et spécialiste de Marie-Antoinette, elle a beaucoup écrit sur celle-ci et intervient parfois dans des émissions télévisées.
    Les deux historiens nous la présentent dans une introduction relativement courte donc au final, on entre dans cette lecture avec quelques éclairages, mais sans plus.
    Il apparaît très vite que la dernière liaison de Beaumarchais est tout sauf un long fleuve tranquille. Il semblerait qu'Amélie, toute femme en détresse qu' elle est, possède aussi un caractère affirmé qui ne la fait pas hésiter à riposter et vertement encore, quand elle se sent maltraitée par son inconséquent amant.
    J'ai balancé tout au long de ma lecture, ne sachant que penser de cette Amélie. Séductrice et donc manipulatrice ? Véritable amoureuse ? Y'a-t-il, au contraire, un peu des deux en elle ? Honnêtement, je n'ai pas réussi à trancher. Certaines de ses lettres sont belles et semblent très sincères, notamment lorsqu'elle se plaint, au début des années 1790, des injustices que Beaumarchais semble avoir commis à son égard. Elle apparaît dans toute sa dignité de femme bafouée et elle a alors une certaine grandeur. Mais il semble aussi probable que la dernière conquête du père de Figaro et du Barbier de Séville ait bien connu les hommes. Il n'est pas son premier amant (dans leur correspondance il est question d'un dénommé Pontois, ancien amant de la jeune femme et d'un vieux noble sur le retour si amouraché d'elle qu'il lui a même promis de l'argent et de lui faire un enfant !) et il ne sera pas son dernier non plus puisqu'elle entretiendra une relation avec un député de la Révolution, Manuel et avec un homme plus jeune qu'elle, dans les années 1793-1796, alors que Beaumarchais a quitté la France.
    C'est une relation en dents de scie que cette correspondance qui, malheureusement, possède beaucoup trop de lacunes pour paraître cohérente, nous laisse voir. Amélie n'est pas celle à se laisser faire et dit ce qu'elle pense. Beaumarchais n'est visiblement pas du genre à se laisser gouverner non plus. C'est certainement une relation passionnée mais destructrice qui va s'instaurer entre eux et qui leur fera laisser quelques plumes à tous deux. Pour Amélie, il semble que Beaumarchais ait été celui qu'elle admirât le plus et il la fait souvent souffrir. Leur relation sera éprouvante à tel point qu'elle tentera vraisemblablement en 1790 de mettre fin à ses jours.
    Pour Beaumarchais, vieillissant et qui s'ennuie dans sa vie bourgeoise auprès d'une femme qu'il a épousée non par véritable amour mais par souci des convenances, sa liaison avec Amélie, tant spirituelle que charnelle (certaines lettres reproduites ici sont très érotiques voire pornographiques) est la dernière et on dirait qu'il en a la prescience. Il mourra cinq mois avant elle et, entre 1787 et 1799, si d'autres hommes jalonnent la vie amoureuse de sa jeune maîtresse, aucune autre femme qu'Amélie n'est mentionnée. Libertin notoire, Beaumarchais semble s'assagir par la force des choses et le poids des ans. Il y'a dans leurs lettres quelque chose de beau parce qu'inévitable, la prémonition d'une fin.
    Quant aux lettres de madame de Beaumarchais à sa rivale, elles sont d'une grandeur digne et une preuve que, si son époux l'appelle sa ménagère, avec tout le mépris que peut receler un tel mot, elle-même se considère avant tout comme l'épouse, la première femme, la légitime et qu'elle entend exercer ses devoirs comme jouir de ses droits, consciente qu'elle est de son atout maître : elle est la mère de la fille de Beaumarchais, fille qu'il adore.
    Cette correspondance est intéressante parce qu'elle permet de lever un pan du rideau qui masque la vie privée de l'homme public que fut Beaumarchais. Dramaturge réputé, dont les pièces Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro eurent un grand succès au XVIIIeme siècle -et scandalisèrent aussi-, au final on ne connait pas vraiment l'homme qui se cache derrière l'écrivain. J'ai donc appris avec surprise que Beaumarchais était un grand libertin alors que je ne le soupçonnais absolument pas !
    Pour autant je n'ai pas été totalement emballée. J'ai aimé, mais sans plus. Je me suis parfois surprise à lire certains passages de façon mécanique. Le style est très précieux très ampoulé et le fait que beaucoup de lettres manquent enlève de la cohérence et de la fluidité au recueil. Sans m'être ennuyée, je ne me suis pas sentie vraiment intéressée par l'histoire d'Amélie et Pierre, d'autant plus que beaucoup de lettres sont des lettres de reproches et de récriminations acerbes notamment de la part de la jeune femme qui, parfois, m'a paru un peu hypocrite (même si, comme je le disais plus haut, certaines de ses lettres ont un caractère sincère et touchant).
    Bref je ressors mitigée de cette lecture : je n'ai pas passé un mauvais moment mais je n'ai pas été totalement emballée non plus. Mon voyage au XVIIIème n'aura pas tenu toutes ses promesses

    En Bref :

    Les + : une correspondance qui éclaire un aspect de la vie privée d'un grand dramaturge qu'on connaît surtout au travers de ses pièces. 
    Les - : 
    un style parfois un peu trop ampoulé, compliqué, qui peine à captiver. 

     

     

     


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  • « Il n'y a de sûreté pour elle que dans le rétablissement de l'autorité royale. J'aime à croire qu'elle ne voudrait pas de le vie sans sa couronne ; mais ce dont je suis bien sûr, c'est qu'elle ne conservera pas sa vie si elle ne conserve pas sa couronne. » Mirabeau

    Marie-Antoinette telle qu'ils l'ont vue : témoignages, lettres, rapports secrets, souvenirs, confidences ; Evelyne Lever

     

    Publié en 2014

    Editions Omnibus

    992 pages 

    Résumé : 

    Marie-Antoinette est une icône universelle. Dans le même temps, elle reste sans doute la femme la plus vilipendée de l'Histoire. Plus elle fait l'actualité plus elle apparaît ambiguë...Pour savoir qui était Marie-Antoinette, le plus simple n'est-il pas de demander à ceux qui l'ont connue -adolescente à son arrivée dans le royaume de France, jeune reine à Trianon, mère triomphante puis mère blessée, femme politique controversée, et, enfin, prisonnière humiliée ? 
    Evelyne Lever, spécialiste incontestée du personnage, a recherché, sélectionné et agencé les témoignages pour leur faire dire ce qu'ils cachent. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Quel meilleur moyen, pour en apprendre un peu plus sur un personnage historique, que de se plonger dans des textes d'époque, que l'on appelle sources en histoire ? Témoignages, correspondances, courriers diplomatiques, journaux intimes, mémoires... grâce à ces textes, on prend la mesure d'une époque ou d'une personnalité. Mais il ne faut jamais perdre de vue que, ce qui est relaté dans ces documents, même si c'est un trésor de pouvoir les consulter, car ils sont inégalables, n'est pas la vérité vraie. Est-on à même de juger objectivement l’époque dans laquelle on vit ? Certainement pas. Pour autant, l'atout maître de tous ces témoins, contre lequel même le meilleur des historiens ne peut rien, c'est d'avoir vu, d'avoir été là.
    Outre la correspondance, assez importante, que Marie-Antoinette entretint tout au long de sa vie avec Mercy-Argenteau, sa mère, ses deux frères, Evelyne Lever, historienne réputée du XVIIIème siècle et spécialiste incontestée de Marie-Antoinette, a rassemblé des extraits des mémoires de madame Campan, de madame de Tourzel, la baronne d'Oberkirch, madame de La Tour du Pin, les comte de Saint-Priest, de la Marck, de Fernan Nunez (ambassadeur d'Espagne) et bien d'autres encore. Tous ont un jour côtoyé la famille royale, au temps de sa grandeur à Versailles mais aussi dans les affres de la terreur révolutionnaire.
    Ces textes apportent un éclairage inédit mais intéressants aux événements. Amoureuse de Marie-Antoinette comme je suis ainsi que de son époque je crois pouvoir dire que je connais assez bien les différents éléments qui jalonnent son existence. Mais je connais ces événements relatés par des historiens contemporains dont le propos est, occasionnellement, illustré par des sources d'époque. Là, l'historien s'efface justement derrière ces sources et c'est ce qui est intéressant parce que j'ai vraiment eu l'impression de plonger tout droit au XVIIIème, je sentais presque l'odeur de l'encre et de la cire à cacheter et j'entendais la plume d'oie crisser sur le papier !
    Ce qui est intéressant aussi, avec ce genre de textes, c'est qu'on découvre ce que pensent les contemporains du roi et de la reine et on se rend compte que les avis souvent divergent... dans l'ensemble, la première partie du livre est assez homogène : la jeune Marie-Antoinette est appréciée même si les observateurs ne manquent pas de pointer du doigt certains de ses défauts (frivolité, légèreté) et, d'ailleurs, aujourd'hui avec le recul, on se rend compte que quelques uns des textes sont très clairvoyants voire prémonitoires annonçant avec plus de dix ans d'avance la Révolution. On se rend compte que beaucoup d'observateurs, français comme étrangers, avaient compris que des petits défauts, anodins chez les particuliers, peuvent s'avérer désastreux quand ils sont ceux de têtes couronnées, qui, en plus, ne semblent pas disposés à mettre de l'eau dans leur vin. Ce fut le cas de Marie-Antoinette qui devint sage sur le tard et bien trop tard.
    J'ai été assez surprise de voir la lucidité de la plupart des personnes dont les mémoires ou la correspondance sont restitués ici. Par leur indulgence également... j' aurais pensé que certains se montreraient bien plus offensifs. Certains jugements sont, sinon sévères, du moins assez radicaux mais je n'ai pas été choquée. Je n'ai pas eu l'impression de lire des textes injustes, bien au contraire : j'en suis arrivée à la conclusion que la plupart des témoins cités ici avaient assez bien pris la mesure du règne, du contexte et de la personnalité du roi et de la reine. Que les auteurs soient français ou étrangers, on se rend vite compte que leurs opinions convergent.
    J'ai été très satisfaite de cette lecture et je tenais à souligner le travail de l'historienne qui est à l'origine de ce recueil. Presque 1000 pages, de textes divers, d'auteurs variés, c'est un travail considérable de collecte et de classement pour donner au lecteur cette somme vraiment satisfaisante et qui passionnera certainement tout amoureux du XVIIIème siècle.
    La fin du livre, bien sûr, se concentre sur le procès de la reine, en octobre 1793 et on termine donc sur une note très émouvante avec la très belle et digne lettre de Marie-Antoinette, condamnée à mort, qui écrit pour la dernière fois à sa belle-sœur et par des extraits du journal de Fersen, d'une tristesse déchirante et en même temps, d'une dignité rare. J'ai aimé aussi découvrir les souvenirs de Rosalie Lamorlière, qui sera sa femme de chambre à la Conciergerie : après la Révolution, cette jeune femme, qui ne savait ni lire ni écrire, retrouvée par Gaspard Louis d'Aussonne, lui dictera ses souvenirs avec beaucoup d'émotion et de sincérité : certains historiens ont souligné que l'abbé d'Aussonne avait peut-être orienté le témoignage de la jeune femme, lui faisant dire ce qu'il voulait. Est-ce vrai ? Personnellement, je n'ai pas eu l'impression de lire un texte artificiel : certes, il faut le prendre avec précaution. Pour autant, est-il totalement faux ? Aujourd'hui, nous ne saurons certainement jamais quels furent les sentiments de la jeune femme lorsqu'on l'assigna au service de Marie-Antoinette. En tous cas, la lire était assez émouvant, parce qu'elle fut l'une des dernières à partager les jours de la reine et surtout, à se dévouer pour elle. Madame Campan, femme de chambre de la reine, bien que ralliée par la suite à l'Empire -ce dont les royalistes lui tiendront rigueur-, livre un portrait intéressant et complexe de la souveraine -ralliée au nouveau régime, elle aurait pu se montrer ingrate et dénigrer le roi et la reine, ce qu'elle ne fait pas-, c'est avec émotion un peu nostalgique que Lucie de la Tour du Pin, se rappelle sa rencontre avec Marie-Antoinette et sa présentation à la Cour, avec transports aussi que madame de Tourzel et sa fille -Pauline, future comtesse de Béarn- se souviennent des moments terribles qu'elles traversèrent en compagnie du roi et de la reine : au moment où elles écrivent, seule Madame Royale est toujours en vie, on peut donc comprendre avec quels sentiments elles prirent la plume. J'ai admiré la contenance de ladite Madame Royale dans ses propres mémoires. En 1817, lorsqu'elle prend la plume, elle a trente-neuf ans mais elle n'est plus que l'ombre d'elle-même, brisée qu'elle fut à l'adolescence par les épreuves qu'elle traversa avec ses parents, son frère et sa tante. Pour autant, c'est avec beaucoup de dignité et sans colère, ou du moins, une colère qui ne transparaît pas, qu'elle livre ses souvenirs : en cela, celle qui était devenue la duchesse d'Angoulême est infiniment touchante et estimable.

    Marie-Antoinette à l'aube de la Révolution (1788) par Elisabeth Vigée-Lebrun


    Ce livre n'a pas pour but de verser insidieusement dans le manichéisme, rejetant dos à dos la gentille et pauvre reine à qui l'ont fait des misères contre les méchants révolutionnaires sanguinaires. Ce serait faire un contresens et mal appréhender les différents textes rassemblés dans cette somme que de la croire. Evelyne Lever ne nous livre pas ici une hagiographie de Marie-Antoinette et, même si la plupart des témoignages sont assez positifs dans l'ensemble, ils n'occultent pas pour autant les erreurs de la jeune reine et le peu d'entrain qu'elle mit à réformer son caractère et ses défauts. Aujourd'hui, on ne peut nier que Marie-Antoinette eut une lourde part de responsabilités dans ses déboires des années 1789-1793 et même avant. On ne peut d'ailleurs, avec le recul que nous avons aujourd'hui, deux-cent-vingt ans après les événements, que ressentir, comme je le soulève plus haut, les funestes prémonitions que couchèrent sur papier certains contemporains, à commencer par la propre mère de Marie-Antoinette qui semblait avoir saisi, peut-être grâce à sa clairvoyance maternelle, vers quels malheurs se dirigeait sa fille si elle ne changeait pas, ce dont Marie-Antoinette elle-même ne prit pas la mesure.
    Oui, Marie-Antoinette est coupable de frivolité, oui, Marie-Antoinette aima peut-être un peu trop les modes et le jeu, au point de s'endetter et surtout, malgré les conseils, elle ne fit aucun effort pour s'amender, changer de conduite et quand elle le fit, c'était déjà trop tard : en effet, ce n'est pas la dignité et la douleur d'une mère blessée, en deuil de son premier fils puis le courage rare d'une souveraine qui fait face et prend en main le peu d'influence qui lui reste, alors que la femme, en elle, est déjà blessée et agonisante, qui la racheta aux yeux des Français. Elle s'était trop perdue et cela, depuis trop d'années pour que son humanité puisse encore toucher : l'Affaire du Collier en est un bon exemple. Exposée à des pamphlets orduriers voire pornographiques lui attribuant tout un tas d'amants et de maîtresses, Marie-Antoinette n'avait aucune chance de redevenir populaire. Cela, on ne peut le nier. Pour autant, méritait-elle la mort qu'on lui réserva ? Peut-être pas : mérite-t-on la mort pour avoir été un peu folle dans sa jeunesse et fait des erreurs ?
    Peu ou pas du tout de récits ou témoignages de personnes ayant participé à la Révolution, le récit des événements révolutionnaires se partageant surtout entre les correspondances et mémoires de Cléry, valet de chambre du roi, de madame de Tourzel, gouvernante des Enfants de France et de sa fille Pauline et de Madame Royale elle-même : les sentiments révolutionnaires transparaissent uniquement dans les correspondances échangées entre la reine, Mirabeau et Barnave et encore, on ne peut pas dire que ces deux-là aient été des plus enragés, au contraire ! Quant aux minutes du procès, soigneusement restituées par le Tribunal révolutionnaire, avec tous les chefs d'accusation, ce n'est qu'une suite d'accusations montées de toutes pièces et une succession de témoins à charge dont on oriente habilement les réponses. C'est certainement le texte le moins objectif de tout le recueil mais qui nous permet de prendre la mesure de l'aversion des révolutionnaires envers la reine, en cette fin d'année 1793. Fut-elle celle de tous les Français comme on a voulu nous le faire croire par la suite ? Visiblement pas puisque même pendant sa captivité à la Conciergerie, il s'est trouvé beaucoup de personnes toutes dévouées à elle dans ses dernières semaines. Evelyne Lever se concentre essentiellement sur des témoins ayant côtoyé longuement la famille royale et sur ses proches ce qui, en même temps, paraît logique parce qu'on suppose que ce sont eux qui sont les plus à même de les juger relativement objectivement : relativement parce qu'il n'est pas possible d'obtenir de ces témoins des récits totalement neutres et on comprend pourquoi bien sûr. Les révolutionnaires étaient-ils bien à même, alors qu'ils luttaient contre le régime, de bien juger le roi et la reine ? On a eu la réponse rapidement et elle est négative. L'historiographie actuelle se rapproche bien plus des témoignages plus cléments, qui sont majoritaires dans le livre que des jugements sans appel des pamphlétaires et des révolutionnaires. On s'accorde à considérer aujourd'hui que bien des accusations lancées contre la reine sont sans fondement et qu'on lui a tissé une légende noire, comme on le fit avant elle pour Catherine de Médicis ou Isabeau de Bavière. Marie-Antoinette n'était certainement pas la Messaline moderne qu'on a souvent dépeinte.
    J'ai trouvé ce livre assez bouleversant, émouvant, très juste. Comme je le disais plus haut, j'ai été surprise de lire beaucoup de témoignages relativement positifs. Au final, Marie-Antoinette a été jugée, par la grande majorité, avec beaucoup de bonté, de bienveillance et de mansuétude. Seulement, la crise aidant, c'est l'aspect négatif, même basé parfois sur de fausses assertions, qui l'emporta. Si on est enclin de prendre la défense de la reine, on ne peut malgré tout nier la colère du peuple à l'époque et son désarroi, qui transparaît dans sa violence. Quand un peuple souffre, d'une crise financière, d'une crise sociale, il faut un bouc émissaire. Peu importe si celui-ci a tout de même quelques qualités, elles seront vite éclipsées par ses travers et, c'est bien connu, on n'a pas d'indulgence pour les défauts des autres, à plus forte raison s'ils sont des personnages publics ou des gouvernants.
    Ce livre est donc très intéressant, que vous connaissiez déjà bien Marie-Antoinette ou pas. Il est conséquent mais l'alternance des auteurs et donc des styles permet de ne pas s'ennuyer. Encore une fois, Evelyne Lever nous livre un travail imposant mais à l'intérêt historique certain. 

    Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire (gravure du XIXème siècle)

    En Bref :

    Les + : une somme colossale mais infiniment intéressante pour tout passionné. 
    Les - : mais aucun, bien évidemment. 

     


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  • In My Mail Box - Janvier 2017

     

    La Comtesse Greffulhe, l'Ombre des Guermantes ; Laure Hillerin

    Editions Flammarion

    Date de parution : 2014

    Sujet : Histoire, Biographie, XIXème siècle

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    Les Derniers Libertins ; Benedetta Craveri

    Editions Flammarion, Collection Au Fil de l'Histoire

    Date de parution : 2016

    Sujet : Histoire, XVIIIème siècle, Essai, Libertinage

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    Les Princesses Assassines ; Jean-Paul Desprat

    Editions du Seuil

    Date de parution : 2016

    Sujet : Histoire, XVIIème siècle, Fronde des Princes, Destins de femmes 

    * * *

    La Casati ; Camille de Peretti

    Editions Le Livre de Poche

    Date de parution : 2012

    Sujet : Essai, Biographie, XIXème siècle 

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    Les Suprêmes ; Edward Kelsey Moore

    Editions Babel

    Date de parution : 2015

    Sujet : Etats-Unis, XXème siècle

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    Peyton Place ; Grace Metalious

    Editions 10/18, Collection Domaine Etranger

    Date de parution : 2016

    Sujet : Etats-Unis, XXème siècle 

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    Le Manoir de Tyneford ; Natasha Solomons

    Editions Le Livre de Poche

    Date de parution : 2014

    Sujet : Histoire, XXème siècle, Seconde Guerre Mondiale, Angleterre, Autriche

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    Le Viking qui voulait épouser la fille de soie ; Katarina Mazetti

    Editions Babel

    Date de parution : 2015

    Sujet : Histoire, Moyen Âge, Europe de l'Est, Vikings

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    Brooklyn ; Colm Toibin

    Editions 10/18, Collection Domaine Etranger 

    Date de parution : 2012

    Sujet : Histoire, XXème siècle, Irlande, Etats-Unis, Émigration 

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    Le passeur de Lumière ; Bernard Tirtiaux

    Editions Folio

    Date de parution : 1995

    Sujet : Histoire, Moyen Âge, Verrerie, Art médiéval

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    In My Mail Box - Janvier 2017

    L'Amie Prodigieuse ; Elena Ferrante

    Editions Folio 

    Date de parution : 2016

    Sujet : Littérature italienne, Rentrée littéraire 2016, Souvenirs, Italie, Années 60

     

     


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