• In My Mail Box - Janvier 2022

    In My Mail Box - Janvier 2022

     

    Bonjour à tous ! 
    Eh oui, nous sommes déjà fin janvier, c'est fou comme le temps passe vite (en même temps, je dis ça dans chaque introduction d'un article In My Mail Box, mais bon...oui, le temps passe super vite, mine de rien) !! Il y a à peine un mois, c'était les fêtes de fin d'année et pourtant, ça me paraît déjà très lointain. 
    Janvier n'est pas le mois que je préfère, comme beaucoup : je le trouve vraiment super long tant qu'on y est mais là, se dire qu'on est déjà le 31...je n'ai pas vu passer ces quatre premières semaines de 2022. 
    Et qui dit fin de mois dit évidemment...un article In My Mail Box ! D'habitude, janvier est costaud puisque j'achète pas mal après les fêtes. Cette année (ou plutôt en 2021) je me suis fait plaisir en décembre donc janvier sera plus léger. J'ai choisi quelques références, surtout des grands formats et j'ai craqué aussi pour mon premier roman graphique (historique, évidemment). 

    C'est parti pour la découverte détaillée ! 

     

    Couverture Au service secret de Marie-Antoinette, tome 3 : La Mariée était en Rose Bertin

    • Au service secret de Marie-Antoinette, tome 3, La mariée était en Rose Bertin, Frédéric Lenormand, Editions de La Martinière, 2020, 312 pages 

    J'aime beaucoup l'univers unique de Frédéric Lenormand depuis que j'ai lu son roman Mademoiselle Chon du Barry ou les surprises du destin et plus encore depuis que j'ai découvert Voltaire mène l'enquête, une sorte de « précurseur » du cosy mystery à la française. Évidemment, quand j'ai découvert cette nouvelle saga qui se passe dans un univers qui me passionne (la fin du XVIIIème siècle, Marie-Antoinette...) et qui promet d'être aussi drôle que décalée, je ne pouvais pas résister. J'ai donc lu avec bonheur les deux premiers tomes en 2021 et je n'ai qu'une hâte, vous vous en doutez : lire la suite !

    Résumé : La reine Marie-Antoinette reçoit la visite de son frère adoré, l'empereur Joseph II. Mais les retrouvailles sont de courte durée. Un code secret permettant d'entrer en contact avec les espions du royaume a été dérobé ! Et le voleur se serait enfui... accoutré d'une robe de mariée ! Une création de Rose Bertin, la modiste de la Reine ! À Versailles, rien ne tourne plus rond.

    Couverture Les détectives du Yorkshire, tome 1 : Rendez-vous avec le crime

    • Les détectives du Yorkshire, tome 1, Rendez-vous avec le crime, Julia Chapman, Editions Robert Laffont (collection La bête noire), 2018, 381 pages 

    2022 sera une année cosy mystery ou ne sera pas ! J'ai vu cette saga un peu partout et elle me faisait de l’œil mais je n'arrivais quand même pas à me décider. Eh bien voilà, c'est chose faite ! Est-ce que je vais aimer, ou pas ? J'avoue que ce que j'aime dans ce type de romans c'est aussi l'ambiance parfois un peu rétro, historique, qui est totalement absente ici, alors je ne sais pas. On verra ! En tout cas j'ai hâte ! Vous l'avez lue, vous, cette saga ? 

    Résumé : Quand Samson O'Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d'un très mauvais œil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l'informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n'est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu'elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne ! Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit... à l'agence de rencontres de Delilah !

    Couverture Les enquêtes de Lady Hardcastle, tome 1 : Petits meurtres en campagne

    • Les enquêtes de Lady Hardcastle, tome 1, Petits meurtres en campagne, T.E Kinsey, Editions City, 2021, 336 pages 

    On continue avec les cosy mystery et l'ambiance anglaise ! J'adore cette couverture qui m'a un peu rappelé Downton Abbey (j'y ai tout de suite vu Anna et Isobel Crawley) et puis ces enquêtes en plein coeur de la campagne anglaise, au début du XXème siècle : évidemment, le potentiel est là pour me charmer ! Une saga que je vais peut-être découvrir ce printemps.

    Résumé : Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s’installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l’empire britannique.

    Mais la campagne peut vite se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Lady Hardcastle, curieuse de nature, n’y croit pas et elle décide de prendre les choses en main. D’autant que les policiers locaux n’ont pas l’air très futés.

    Lady Hardcastle et Florence plongent dans les nombreuses rivalités et les intrigues de leur village d’adoption. Et tout se complique lorsqu’un autre meurtre est commis… Pour les deux détectives amateurs, le tea time attendra, car une chose est certaine : la vie à la campagne n’a rien d’un long fleuve tranquille !

    Couverture La Traversée des Temps, tome 1 : Paradis Perdus

    • La traversée des temps, tome 1, Paradis perdus, Eric-Emmanuel Schmitt, Editions Albin Michel, 2021, 576 pages 

    Ça fait plusieurs années que je n'ai pas lu Eric-Emmanuel Schmitt et pourtant je garde un très bon souvenir de L’Évangile selon Pilate et de La Part de l'Autre, deux romans que j'avais trouvés atypiques et percutants. On a pas mal vu ce premier tome de sa toute nouvelle saga sur Instagram et évidemment, j'ai très vite été attirée : déjà par l'auteur, par son univers que j'aime et par l'envie de le retrouver. Et puis je trouve le résumé tellement...passionnant, sans même avoir lu le livre ! Déjà rien que ça, je suis captivée. Alors j'espère que la lecture sera à la hauteur de ces attentes.

    Résumé : Cette Traversée des temps affronte un prodigieux défi : raconter l’histoire de l’humanité sous la forme d’un roman. Faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas. Depuis plus de trente ans, ce projet titanesque occupe Eric-Emmanuel Schmitt. Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il lui donne aujourd’hui naissance et nous propulse d’un monde à l’autre, de la préhistoire à nos jours, d’évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.
    Paradis perdus lance cette aventure unique. Noam en est le héros. Né il y a 8000 ans dans un village lacustre, au cœur d’une nature paradisiaque, il a affronté les drames de son clan le jour où il a rencontré Noura, une femme imprévisible et fascinante, qui le révèle à lui-même. Il s’est mesuré à une calamité célèbre : le Déluge. Non seulement le Déluge fit entrer Noam-Noé dans l’Histoire mais il détermina son destin. Serait-il le seul à parcourir les époques ?

    Couverture Le château de mon père

    • Le château de mon père, Maïté Labat, Editions La Boîte à Bulles en partenariat avec le château de Versailles (collection Hors Champ), 2019, 160 pages 

    Moi qui ne suis pas spécialement fan de bande dessinée (hormis Astérix) et qui ne connais pas forcément le monde des romans graphiques, eh bien voilà, je vais me lancer avec Le château de mon père, qui est un magnifique objet déjà et qui raconte l'histoire de Versailles il y'a 150 ans, alors que l'ancien château des rois est totalement tombé dans l'oubli. Nous sommes à la fin du XIXème siècle et un petit garçon, Henri de Nolhac, découvre le travail titanesque de son père, Pierre de Nolhac, conservateur du château et qui doit référencer et veiller sur les collections de l'ancien palais de Louis XIV. Évidemment, l'aspect historique de ce livre me tente beaucoup et puis cela raconte un pan finalement assez méconnu et surprenant du plus prestigieux château français : difficile d'imaginer qu'il y a un peu plus d'un siècle, ce dernier était presque en ruines...

    Résumé : Comment imaginer que voici 150 ans, il a fallu toute la détermination de Pierre de Nohlac pour sortir de l'oubli le Château de Versailles ? Enfant, Henri de Nolhac a souffert de l'absence de son père, bien que celui-ci passe ses journées à quelques mètres du domicile familial. Car son père travaille au Château de Versailles. Ou plutôt a dédié sa vie au palais du roi Soleil... En 1887, Pierre de Nolhac est nommé attaché au Château de Versailles afin de veiller sur les collections de ce dernier, derniers trésors d'une royauté désormais abolie. Mais le jeune homme a de l'ambition : il veut redonner au château une place de choix dans le cœur des politiciens, des artistes, des Français tout simplement. Dans ce récit mêlant grande et petite histoire, on soulève les jupes de Versailles avec un voyeurisme délicieux !

     

    Et vous, avez-vous craqué ce mois-ci ? Quelles sont vos premières acquisitions de 2022 ?


    votre commentaire
  • Le phenomène des cosy mystery

    Le phenomène des cosy mystery

     

    Depuis quelques années, ces romans et sagas fleurissent un peu partout dans le monde du livre et font succomber des milliers de lecteurs – dont je fais partie : ce n’est pas toujours un inconvénient d’être un mouton, n’est-ce pas ?

    Pour commencer, c’est quoi les cosy mystery, aussi appelés cosy crimes ou encore cosy murder ou tout simplement « cozies » ?

    C’est tout simple : Il s’agit d’un sous-genre du roman policier (« Crime fiction » en anglais) où la violence, l’angoisse, le sexe, sont totalement absents. Bien souvent, l’enquêteur n’est pas un professionnel mais une personne lambda qui s’improvise détective dans une affaire de meurtre qui survient souvent dans une petite communauté (Marlow dans Les Dames de Marlow enquêtent, Eden Lake dans Les Enquêtes d’Hannah Swensen). Quant au terme cosy, il n’est pas aussi récent qu’on peut le penser : il a été inventé pour la première fois à la fin du XXème siècle lorsque divers écrivains ont produit des travaux dans le but de recréer l'âge d'or de la fiction policière (années 1920 et 1930).

    En général, je ne suis pas forcément emballée par les trop gros succès littéraires sur les blogs ou Instagram. Des avis dithyrambiques qui se répètent, un livre trop encensé me fera fuir…et pourtant, concernant les cosy mystery, j’ai tout de suite été curieuse, tentée ! Pourquoi ? Parce que c’est romans réunissent pas mal d’aspects que j’aime retrouver dans mes lectures : une ambiance historique (souvent), les paysages de l’Angleterre, le fait que les enquêtes ne soient pas trop tortueuses ni noires ou angoissantes parce que je n’aime pas ça. Enfin parce que ces lectures addictives sont rafraîchissantes et divertissantes et peuvent facilement être intercalées avec des livres plus denses, plus riches ou plus éprouvants.

                                                     Couverture Hamish Macbeth, tome 01 : Qui prend la mouche

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y en a pour tous les goûts ! Parmi les sagas les plus connues, on peut citer évidemment Agatha Raisin, de la truculente M.C Beaton qui a probablement participé à populariser le genre il y a quelques années : après avoir mené une vie londonienne trépidante, Agatha Raisin décide d’acheter un charmant petit cottage dans les Cotswolds, pour y couler une retraite tranquille. Mais dès son arrivée, elle se trouve mêlée à une affaire criminelle quand, lors du concours de la meilleure quiche, un habitant de Carsely meurt après avoir mangé la sienne ! La saga compte aujourd’hui plus de vingt tomes, dans lesquels Agatha Raisin mène chaque fois une nouvelle enquête. M.C Beaton est également l’auteure de la saga Hamish McBeth, qui se passe en Écosse,  dans les Highlands très précisément.

                                                                        Couverture Les détectives du Yorkshire, tome 1 : Rendez-vous avec le crime

    Impossible aussi de ne pas citer Julia Chapman et ses deux héros, Samson et Delilah, enquêteurs à Bruncliff dans le Yorshire (saga Les Détectives du Yorkshire). La saga compte à ce jour sept tomes traduits en France.

    Couverture Meurtres et pépites de chocolat

    Si vous aimez les intrigues gourmandes, Joanne Fluke et sa saga Les Enquêtes d’Hannah Swensen pourra sûrement vous plaire, avec des titres aussi alléchants que Meurtres et pépites de chocolat ou encore Meurtres et charlotte aux fraises. Cette saga ne se passe pas en Angleterre mais aux Etats-Unis, dans la petite ville d’Eden Lake ou l'enquêtrice, Hannah Swensen, est aussi la propriétaire de la pâtisserie le Cookie Jar.

                               Couverture Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 1 : Nom d'une pipe !  Couverture Au service secret de Marie-Antoinette, tome 1 : L'enquête du BarryCouverture La baronne meurt à cinq heures

    Pour quitter l’ambiance britannique, Nadine Monfils vous propose une saga centrée sur le peintre René Magritte, qui s’intitule Les folles enquêtes de René et Georgette et se déroule en Belgique (notamment une dans la station balnéaire de Knokke-le-Zoute). Enfin, pour une ambiance française et historique, vous pouvez vous tourner vers Frédéric Lenormand et son humour décapant dans : Voltaire mène l'enquête et Au service secret de Marie-Antoinette. Fous rires garantis !

                                                                                Couverture Meurtres au paradis, tome 1 : Meurtre avec (pré)méditation

    Quant à Robert Thorogood, qui a connu un beau succès dernièrement avec Les Dames de Marlow enquêtent et son héroïne haute en couleurs, Judith Potts, il vous propose aussi des cosy murder loin des pluies et des brouillards britanniques avec… Meurtres au paradis (aussi adapté en série télévisée) qui se passe sur l’île de Sainte-Marie dans les Caraïbes.

                                                                 Couverture Bal tragique à Windsor  Couverture Les enquêtes de Miss Merkel, tome 1 : Meurtre d'un baron allemand

    Enfin, pour rester sur la vague du cosy mystery bien, bien décalé, certains auteurs à l’imagination prolifique n’ont rien trouvé de mieux que de mettre en scène des têtes couronnées ou chefs d’État ! Eh oui ! Sous la plume d’auteurs qui n’ont pas froid aux yeux, Sa Majesté Elizabeth II et même Angela Merkel (et son chien Poutine, il fallait l’inventer), qui n’est plus chancelière et s'ennuie un peu dans sa nouvelle vie, s’improvisent enquêtrices. Le deuxième tome de la saga de S.J Bennett est d'ailleurs sorti depuis peu chez Presses de la Cité !

    Un temps pour le meurtre : Fletcher, Jessica: Amazon.fr: Livres

    Le genre a même dépoussiéré le personnage de Jessica Fletcher, héroïne de la série Arabesque, qui a connu son heure de gloire dans les années 1970/1980 : soyons honnête, on n’aurait plus volontiers qualifié cette série de ringarde plutôt que de rétro, avant qu’elle ne soit finalement remise au goût du jour par les cosy mystery. Déjà deux tomes ont été publiés chez City Éditions.

                                               Couverture Une enquête des soeurs Brontë, tome 1 : La mariée disparue  Couverture Les soeurs Mitford enquêtent, tome 1 : L'assassin du train

    Pour des cosy mystery mettant en scène des personnages ayant existé, vous pouvez vous tourner vers la saga de Bella Hellis qui met en scène les sœurs Brontë ou encore les sœurs Mitford, série imaginée par Jessica Fellowes, la nièce de Julian Fellowes, créateur de Dowton Abbey.

                                               Couverture Et vous êtes prié d'assister au meurtre de... / Le jeu de l'assassin    Couverture Loveday and Ryder, tome 1 : Le corbeau d'Oxford

    Les éditions Archipoche ont également remis sur le devant de la scène une auteure néo-zélandaise oubliée, Ngaio Marsh (1895 - 1882) et son inspecteur de Scotland Yard, Roderick Alleyn. En effet, certaines sagas de cosy mystery mettent en scène des policiers comme les personnages de Faith Martin dans Une enquête de Loveday & Ryder.

    Ce serait difficile de citer toutes les sagas et romans de cosy mystery qui existent, d’autant plus qu’il en fleurit de nouvelles peut-être pas tous les mois mais assez régulièrement et chez plein d’éditeurs différents !

    Et vous ? Avez-vous succombé à la mode des cosy mystery ?


    2 commentaires
  • « Elle savait que, bien souvent, le meilleur moyen de faire parler quelqu'un était de garder le silence. »

    Couverture Les dames de Marlow enquêtent, tome 1 : Mort compte triple

     

     

           Publié en 2021 en Angleterre 

       En 2021 en France (pour la présente édition)

       Titre original : The Marlow Murder Club

       Editions de La Martinière 

       390 pages 

       Premier tome de la saga Les Dames de Marlow           enquêtent

     

     

    Résumé :

    C'est drôle, c'est exquis, c'est anglais ! Quand Miss Marple rencontre le Capitaine Marleau : la série phénomène dont vous ne pourrez plus vous passer. 

    Dans la petite ville de Marlow, en Angleterre, Judith Potts, 77 ans, mène la vie qui lui plaît. Elle boit un peu trop de whisky et se baigne toute nue dans la Tamise, et alors ? Au pays des excentriques, elle est la reine ! 

    Un soir, elle entend, provenant de la maison de son voisin, un cri suivi d'un coup de feu. Elle en est sûre : un meurtre a été commis. Mais la police ne la croit pas. Pas d'énigme sans solution pour Judith Potts ! La vieille anglaise passionnée de mots-croisés va se lancer dans l'enquête avec, à ses côtés, Becks, la femme du vicaire, et Suzie, la promeneuse de chien et commère attitrée de Marlow. Vous reprendre bien un nuage de crime avec votre thé ? 

    Ma Note : ★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Bienvenue dans la Thames Valley, à Marlow très exactement, petite cité proprette nichée dans les boucles de la Tamise, en amont de Londres. C’est là que nous faisons la connaissance de notre fin limier, Judith Potts, septuagénaire un peu atypique et décalée, qui n’aime rien tant que les grilles de mots croisés, le whisky et se baigner nue dans la Tamise !
    Un soir de canicule, alors qu’elle s’adonne à une petite brasse derrière son jardin, Judith entend un coup de feu qui retentit dans la propriété de son voisin, Stefan Dunwoody. Ni une ni deux, la vieille dame qui n’a pourtant rien d’une retraitée rangée, décide d’en savoir plus sur ce qu’il s’est passé de louche chez son voisin, à plus forte raison lorsqu’il apparaît que Stefan a été assassiné dans son jardin d’une balle dans la tête. Qui pouvait bien lui en vouloir ? Voilà Judith transformée en Miss Marple, n’hésitant pas à se mettre en danger pour élucider cette affaire, dans laquelle elle est secondée par Becks, la femme du révérend de Marlow et Suzie, une excentrique quinquagénaire qui gagne sa vie en gardant et en promenant des chiens. Les trois femmes, que tout oppose mais qui vont pourtant se lier d’amitié, décident d’enquêter de concert – et en parallèle de la police, bien sûr – sur cette affaire qui met en émoi la tranquille petite communauté de Marlow. Alors, quand le meurtre de Stefan est suivi par un autre, puis un autre encore, la petite ville n’est pas loin de basculer dans la panique la plus totale, d’autant plus que la police semble piétiner. Judith, Becks et Suzie vont devoir mettre leurs méninges à rude épreuve pour parvenir à bout d’une affaire qui semble, de prime abord, bien embrouillée.
    Quelle joie de rencontrer enfin Judith Potts ! Ça fait des mois que je voulais lire ce premier tome des Dames de Marlow, un cosy mystery qui en a séduit plus d’un sur les réseaux sociaux. La couverture so british m’a beaucoup plu et puis le résumé me tentait (même si, concernant les cosy mystery, en règle générale je suis plus attirée par ceux qui ont une trame historique en toile de fond) : cette vieille dame de 77 ans mais qui a la pêche de ses trente ans et qui s’improvise enquêtrice, forcément, elle pique la curiosité ! Comme prévu, j’ai beaucoup aimé Judith, son côté un peu excentrique totalement assumé, sa grande maison au bord de la Tamise, pleine de désordre et de vieux journaux. Quant à Becks et Suzie, ses deux acolytes, tout les oppose : l’une est l’épouse modèle du révérend de la ville, entretenant à la perfection sa maison où pas un grain de poussière ne subsiste, mère parfaite, excellente cuisinière, bref, l’archétype de la femme au foyer idéale mais qui s’ennuie quand même un peu dans ce rôle-là, tandis que Suzie est une femme de cinquante ans, célibataire, pas hippie mais un peu bohème, entourée d’animaux et qui roule dans un vieux van complètement déglingué. Pourtant, une véritable alchimie s’établit entre les trois femmes et, on peut même dire, une amitié qui s’étoffe à mesure qu’elles se prêtent main-forte pour élucider le mystère autour de la mort de Stefan Dunwoody et des deux autres victimes.
    Mort contre triple est donc le premier tome de la saga Les Dames de Marlow, de Robert Thorogood, qui écrit aussi pour la télévision et a notamment créé la série Meurtres au paradis. On retrouve dans ce premier volet tout ce qui fait un bon cosy murder : les enquêteurs, des gens lambda qui ne sont pas du tout issus de la police, une petite communauté en principe sans histoires. Et puis les paysages de l’Angleterre qui, je trouve, se prêtent tout à fait aux intrigues des cosy mystery. D’ailleurs, j’avoue que je m’attendais vaguement à une intrigue qui se serait passée en hiver ou en automne, dans les brumes anglaises et puis…non, pas du tout ! Nous sommes en été et il règne une touffeur caniculaire sur le sud de l’Angleterre ! Mais qu’importe. Cela n’est absolument pas gênant.
    J’ai beaucoup ri ! C’est frais, décalé, rafraîchissant. Avant Les Dames de Marlow, j’ai lu Les Graciées, de Kiran Millwood Hargrave, un très beau roman mais à l’ambiance particulièrement tendue et poisseuse : j’avais vraiment besoin d’une parenthèse, d’une bulle de fraîcheur après ça et Mort compte triple me l’a totalement donné. J’ai suivi cette enquête avec beaucoup d’intérêt, me posant maintes questions au fur et à mesure des découvertes de Judith et ses compères. Je me suis plu à visualiser Marlow, ses petites rues tranquilles, ses belles maisons au bord du fleuve, son club d’aviron…très anglais, comme je vous le disais un peu plus haut. Et puis on découvre aussi que sous l’aspect carte postale d’une petite ville de province sans histoire, se cachent bien plus de choses qu’on ne pourrait croire : jalousies, inimitiés, ambitions… comme partout, en fait. Sauf que là, cela conduit à des meurtres. Et ce, pour notre plus grand plaisir (oui, je sais, ça fait bizarre de le dire comme ça) parce que sinon, on n’aurait pas rencontré Judith, ni Becks ni Suzie.
    Alors oui, on peut considérer que les cosy mystery ne sont pas de la grande littérature. Certes. Et qu’il y en a partout. Encore d’accord. Mais…et alors ? C’est frais, c’est drôle, ce n’est pas prise de tête : n’est-ce pas ça que l’on demande aux cosy mystery ? Je peux donc vous dire que ce premier tome des Dames de Marlow remplit tout à fait son office et ce sera avec beaucoup de plaisir que je découvrirai les autres enquêtes de la série parce que c’était bien sympa. J’ai vraiment adoré Judith et Marlow !

     

    En Bref :

    Les + : le personnage totalement décalé de Judith Potts, l'ambiance du roman, pleine d'humour et de fraîcheur.  
    Les - : aucun point négatif à soulever, c'était savoureux à souhait.  
     


    Les Dames de Marlow enquêtent, tome 1, Mort compte triple ; Robert Thorogood

       Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle


    4 commentaires
  • «  Robert a été guidé presque toute sa vie par son ambition de devenir roi, une ambition que toute notre famille lui a instillée. Ce désir a un prix, il nous coûte tous, et certains l'ont payé de leur vie, mais nous le soutenons parce que nous voyons en lui quelque chose qui l'élève au-dessus des autres hommes, quelque chose qui nous donne de l'espoir. »

    Couverture Les Maîtres d'Ecosse, tome 3 : Avènement

     

     

         Publié en 2015 en Angleterre 

      En 2017 en France (pour la présente édition)

      Titre original : Insurrection, book 3 : Kingdom

      Éditions Pocket

      763 pages 

      Troisième tome de la saga Les Maîtres d'Ecosse

     

     

     

    Résumé :

    Après des années de luttes acharnées, Lord d'Annandale et son fils ont échoué à s'emparer du trône d’Écosse. C'est désormais au jeune Robert Bruce de porter les aspirations de sa lignée et de se faire proclamer roi. Mais tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. Non seulement, au sein de son camp, un mutinerie le prive de la couronne et du royaume, mais, en Angleterre, le roi Edouard II mène la lutte contre l'insurgé. Accompagné de ses fidèles et de l'envoûtante dame Christiane, Robert Bruce va devoir retrouver la confiance de son peuple et, par là même, sa place sur le trône. Une grande bataille se prépare qui va sceller son destin et celui de l’Écosse. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Écosse, début du XIVème siècle. Le royaume est déchiré par des luttes internes pour le trône et par la guerre qui se joue avec la puissante voisine, la couronne d’Angleterre, qui ne souhaiterait rien tant que d’absorber l’Écosse. Son roi, Édouard Ier, ne rêve rien moins que l’antique réunification des peuples bretons comme au temps du roi Arthur et compte bien le réaliser, à la faveur d'une vieille prophétie de Merlin, rapportée par Geoffroy de Montmouth. Seulement, en cette fin de Moyen Âge, la fédération ne peut se faire que par les armes et, en Écosse, une famille a juré de tout faire pour préserver le trône : les Bruce, dont l’héritier Robert a ceint la couronne mais n’est pas reconnu : par les Anglais d’une part mais aussi par une partie des grandes familles d’Écosse, à commencer par les Comyn, qui luttent âprement contre les Bruce depuis de longues années.
    Quant au sort de l’Écosse, il semble qu’il ne puisse que tomber de Charybde en Scylla depuis la terrible défaite de William Walace et son exécution en 1305. Accompagné de ses fidèles partisans, Robert ne connaît pourtant que défaites et vexations mais c’est mal connaître le jeune homme : celui qui a fait le serment à son grand-père, lord d’Annandale, voilà plusieurs années, n’est pas prêt à se rendre sans combattre. S’il ne le sait pas encore, la Roue de la Fortune est sur le point de tourner et d’écraser ses adversaires.
    Batailles sanglantes, trahisons, retournements inattendus et autres coups fourrés caractérisent ces premières années du XIVème siècle tandis qu’un royaume lutte pour exister et consolider ses acquis.
    Ce que raconte ici la romancière Robyn Young est un épisode avéré de l’Histoire des îles britanniques : les guerres civiles d’Ecosse ou guerre d’indépendance écossaise, qui commencent dans les années 1290 et ne se terminent qu’en 1357 avec la signature du traité de Berwick. A la mort sans héritier du roi Alexandre III en 1286, le trône écossais vacille, disputé qu’il est par les grandes familles (Comyn, Balliol, Bruce) tandis que de l’autre côté du mur d’Hadrien, le roi Édouard Ier, tapi comme un gros chat, guette les moindres mouvements de l’ennemi avant de s’en emparer. A la faveur de ces conflits successifs, de grandes figures de l’Histoire écossaise apparaissent, telles William Wallace (immortalisé par Mel Gibson sous les traits de Braveheart, dans le film du même nom sorti en 1995) ou Robert Bruce, aussi parfois appelé Robert de Bruce et qui fut roi d’Ecosse autoproclamé puis reconnu de fait, de 1306 à 1329. La saga met aussi en avant des faits d’armes qui ont marqué l’Histoire comme Falkirk, la terrible écossaise de 1298 et sa revanche, Bannockburn, en 1314, victoire décisive de Bruce et de ses hommes sur les armées du roi Edouard II.

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Avant la bataille de Bannockburn, Robert Bruce passe ses troupes en revue (Edmund Blair Leighton, 1909)


    C’est donc le destin de ce personnage, Robert Bruce, à l’origine des futures dynasties écossaises, notamment les Stuarts, que Robyn Young choisit de raconter ici, dans une saga historique touffue, conséquente, qui se termine en apothéose avec ce troisième tome enlevé, violent mais qui clôture avec brio cette trilogie commencée avec Insurrection. Tout doucement, elle déroule l’écheveau d’un destin d’exception, entre faits historiques avérés et d’autres plus flous qui permettent alors au romancier de s’immiscer dans les lacunes de l’Histoire. Le destin de Bruce est fragmentaire, pas toujours bien documenté, parfois connu par des sources populaires mais dont on peut douter de la fiabilité. L’auteure s’est donc insérée dans ces latences pour apporter sa propre pierre à l’édifice, tout en respectant au maximum le déroulé des événements et ce qu’elle savait de ses différents personnages.
    J’ai retrouvé ici ce que j’avais aimé dans les deux premiers tomes mais peut-être en cent fois mieux ! Non pas qu’Insurrection et Renégat, les deux premiers volumes, soient décevants ou pas intéressants, loin de là. Mais Avènement est peut-être le tome le plus abouti, le plus dense, le plus ambitieux. C’est visuel, quasi cinématographique : les scènes de batailles sont grandioses et épiques (on n'en entend pas moins d’elles), les paysages superbes de l’Écosse très bien décrits, vraiment, on s’y croirait. Quant aux personnages, ils sont tous détaillés ainsi que leur psychologie. Robyn Young laisse autant de place au renégat qu’au plus loyal et le personnage de Robert, découvert jeune homme dans Insurrection et Renégat, s’achemine vers la maturité en même temps que le trône. J’avoue que si j’ai en général une préférence pour les héroïnes (peut-être parce qu’il m’est plus facile de m’identifier à d’autres femmes), ce roman très masculin m’a séduite, un peu comme La Quête de Robert Lyndon. Et c’était passionnant, n’ayons pas peur des mots.
    Le seul petit bémol pour moi et qui est totalement subjectif, c’est le début du roman qui m’a un peu perdue : ma lecture du deuxième tome, Renégat, remontait à plus de deux ans et j’ai mis un peu de temps pour parvenir à me resituer dans l’intrigue et à ne plus confondre les personnages qui, on le sait, en ces temps lointains, ont souvent la fâcheuse tendance à porter des noms identiques ou très proches. Mais une fois que je m’y suis retrouvée, aucun souci.
    Comment conclure cette chronique autrement qu’en vous recommandant chaudement cette saga ? Si vous aimez les romans historiques et l’Écosse, elle est à lire de toute urgence, vous passerez probablement un très, très bon moment. Du moins je vous souhaite une aussi bonne lecture que la mienne et c’est vraiment avec regret que j’ai refermé ce troisième et ultime volume, un peu nostalgique (est-ce que je dois avouer qu’au cours de cette lecture j’ai été légèrement amoureuse de Robert Bruce et de son charisme ? Je crois que oui).

    En Bref : 

    Les + : un troisième tome qui clôt la trilogie dans l'apothéose et l'ivresse de la victoire, on suit le déroulé de l'intrigue comme on regarderait un film. Robyn Young signe là une fiction historique passionnante et qu'on prend plaisir de suivre de bout en bout.
    Les - : pour moi le seul bémol à relever et, comme je le souligne dans ma chronique, qui est totalement subjectif, c'est les premiers chapitres un peu compliqués, il m'a fallu du temps pour me resituer au milieu de la myriade de personnages et des retours réguliers vers la liste des personnages a un peu haché ma lecture mais ce n'est vraiment rien de grave.


     

    Les Maîtres d'Ecosse, tome 3, Avènement ; Robyn Young

      Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle

    Envie d'en apprendre un peu plus sur les origines de la saga ? Découvrez mon avis sur les deux premiers tomes : 

    - Mon avis sur le tome 1, Insurrection, est juste là

    - Et retrouvez ici mon avis sur Renégat, le deuxième tome. 

     


    votre commentaire
  • « C'était là une enquête rondement menée. Il n'était pas né, le mécanicien qui enrayerait les rouages la pensée voltairienne ! »

    Couverture Elémentaire, mon cher Voltaire !

     

     

     

        Publié en 2017

       Éditions Le Livre de Poche (collection Policier)

       256 pages

       Cinquième tome de la saga Voltaire mène l'enquête

     

     

     

     

    Résumé :

    Qui en veut à la marquise du Châtelet ? Sa servante est brutalement assassinée, et la voici aux prises avec la police...quand elle n'est pas occupée avec le brillant mathématicien Maupertuis, son amant. Son amant ? Voltaire ne l'entend pas de cette oreille ! Bravant l'interdit qui pèse sur lui depuis la parution des Lettres philosophiques, notre San Antonio des Lumières vole au secours de l marquise. Que ce soit dans les salons parisiens, dans les taudis sous les ponts de la Seine, dans les ateliers de couture ou dans les fabriques de poupées et d'automates, Voltaire ne recule devant aucun stratagème pour déjouer la mécanique du crime - et démontre une fois de plus que, pour un philosophe comme lui, découvrir la vérité n'est qu'un jeu d'enfant.

    Ma Note : ★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Toujours en difficulté à cause de ses Lettres philosophiques, éloigné de Paris pour ne pas dire exilé, Voltaire se morfond à Cirey, dans l’antique château des du Châtelet où les courants d’air sont au moins aussi nombreux que les longues heures oisives…et le moins que l’on puisse dire, c’est que Voltaire s’ennuie en Lorraine. Lassé de ramasser et de manger les mirabelles de la région, voilà notre philosophe qui se sent soudain l’âme d’un sauveur quand il apprend que sa bien-aimée Emilie du Châtelet est en butte à la police parisienne, symbolisée par l’inflexible lieutenant Hérault. Voilà donc notre philosophe en perruque Régence qui prend la clé des champs pour voler au secours de la belle marquise traductrice de Newton…mais c’est sans compter le cœur d’artichaud de la jolie mathématicienne, qui n’a rien trouvé de mieux que de remplacer son Voltaire par un confrère, le mathématicien Maupertuis. Blessé dans son orgueil, le philosophe se retrouve malgré tout embringué dans une affaire des plus confuses où il est question de servantes assassinées et de poupées maléfiques… tout un programme, surtout quand il s'agit de faire le lien entre les deux !!
    Je vous préviens tout de suite : si vous lisez cette saga pour l’intrigue policière pure, vous allez être déçus ! Ce qui est le plus intéressant dans cette série, c’est vraiment le comique de situation. Plus qu’un véritable roman policier, l’enquête et le crime ne sont là que prétextes pour développer autre chose : Lenormand joue bien plus sur les personnages, l’humour et le décalage et c’est vraiment ça qui me plaît dans cette saga. D’ailleurs, si j’avais un petit bémol à soulever ce serait justement que l’intrigue policière est un peu confuse dans ce tome, sans que cela ne m’ait trop gênée pour autant. En effet, ce fut un plaisir de retrouver Voltaire, toujours imaginatif quand il s’agit de tirer la bourre à la police, toujours aussi irrévérencieux, sans-gêne, orgueilleux. Le pauvre abbé Linant, qui ne connaît rien à la philosophie hormis Épicure et dont la sottise n’a d’égal que l’appétit, n’est toujours pas à la fête ; quant à Emilie du Châtelet, elle nous fait encore une fois la démonstration que porter des jupons et un corset n’empêche pas d’être un homme comme les autres et de démontrer par A plus B dans une équation parfaite qu’une enquête de police n’est finalement pas plus compliquée à déjouer que le plus délicat des calculs.
    Élémentaire, mon cher Voltaire ! est un roman de cosy mystery (même si la saga, publiée depuis de nombreuses années n'est pas présentée comme telle) simple et efficace. Pas parfaite, cette saga n’en est pas pour autant désagréable à lire, c’est léger, frais et sans prise de tête, on sourit et on rit souvent devant les répliques imparables et les nombreuses références (souvent anachroniques) de l’auteur. Un bon petit roman facile à lire et qui vous divertit du début à la fin. Une façon de revoir l'Histoire sans se prendre au sérieux et de temps en temps, ça fait du bien !

    En  Bref :

    Les + : c'est toujours un plaisir de retrouver Voltaire, qui déploie des trésors d'irrévérence et l'univers de cette saga qui ne se prend pas au sérieux.
    Les - :
    une enquête peut-être un peu confuse dans ce cinquième opus.


     

    Voltaire mène l'enquête, tome 5, Elémentaire mon cher Voltaire ! ; Frédéric Lenormand

       Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle

     

    • Retrouvez tous mes autres billets sur Voltaire mène l'enquête :

    La baronne meurt à cinq heures (tome 1)

    Meurtre dans le boudoir (tome 2)

    Le diable s'habille en voltaire (tome 3)

    Crimes et condiments (tome 4)


    votre commentaire