• [POUR ATTENDRE NOËL 2023] #1 Partons fêter Noël au soleil, en Australie  

    [POUR ATTENDRE NOËL 2023] #1 Partons fêter Noël au soleil, en Australie

    Les fêtes de Noël en Australie sont relativement différentes des nôtres, notamment à cause du climat : alors que Noël est célébré en Europe quelques jours après le solstice d'hiver, de l'autre côté du globe, c'est l'été et on célèbre donc cette fête en plein air, sous le soleil et la chaleur.
    L'Australie est un pays qui n'a pas de religion officielle mais la majorité des habitants se dit catholique ou anglicane. Noël reste donc une fête teintée de religion et fortement marquée par la tradition anglo-saxonne puisque ce sont les colons britanniques qui ont amené en Océanie leurs traditions. Les 25 et 26 décembre sont des jours fériés en Australie, où l'on célèbre la naissance de Jésus, comme dans tous les autres pays de tradition chrétienne mais aussi une occasion de se retrouver en famille. 
    Les semaines précédant Noël, les rues des villes ainsi que les maisons sont décorées. On envoie des cartes de vœux -comme en Angleterre- et l'on entonne bien volontiers des chants de Noël (les fameux Christmas carrols). Les sapins et décorations sont installés dans les demeures des particuliers mais aussi dans les villes, leur donnant ainsi un air de fête.
    En Australie, il n'y a pas de réveillon et Noël est une fête strictement familiale. Le matin du 25, les enfants découvrent les cadeaux laissés à leur intention au pied du sapin ainsi que le bas de Noël, rempli de friandises. Les cadeaux sont bien souvent emballés dans des papiers très colorés, qui font ainsi référence aux somptueux cadeaux offerts à l'Enfant Jésus. La tradition du Père Noël est présente en Australie et on l'a d'ailleurs déjà vu y faire du surf (après la neige de la Laponie, on le comprend) ! D'ailleurs, le personnage est très populaire en Australie ! Les adultes, qui vont se réunir autour d'un repas, s'échangent aussi des cadeaux. Comme dans le reste du monde anglo-saxon, on trouve aussi en Australie la tradition du Secret Santa : un budget maximum est fixé entre plusieurs personnes puis vous devez offrir un cadeau à la personne qui, dans ce groupe, vous a été désignée. Vous recevrez aussi à votre tour une surprise d'un autre participant du Secret Santa et ainsi de suite.

    Noël en Australie VS Noël en France

    Version australienne du bonhomme de neige : le bonhomme de sable ! Il est courant de se retrouver au bord de la mer pour les fêtes de Noël


    Généralement, le repas de Noël se passe en plein air et certains Australiens en profitent même pour faire un grand barbecue. On peut aussi passer les fêtes de Noël à la plage, en maillot de bain, à profiter du soleil et de la mer. Pour les touristes présents à Sydney lors des fêtes de Noël, il est de coutume de se rendre à la plage de Bondi, où près de 40 000 personnes se retrouvent ce jour-là. L'autre grande tradition australienne, c'est le concert de chants de Noël donné en plein air, à la lueur des bougies. Aujourd'hui, le plus grand d'entre eux est le Carols in the Domain de Sydney. Celui de Melbourne est diffusé à la télévision nationale et ces programmes ne sont pas sans rappeler ceux qui sont diffusés pour Noël en Angleterre.
    Le lendemain, 26 décembre, on célèbre, comme en Angleterre, le Boxing Day (fêté le jour de la Saint-Etienne dans le monde anglo-saxon, le Boxing Day ou Jour des Boîtes en français est un jour traditionnellement dédié à la charité, où l'on fait des cadeaux aux plus démunis) journée pendant laquelle on peut faire des achats mais aussi pendant laquelle on peut regarder à la télévision des compétitions sportives, notamment de football mais aussi de cricket ou de courses nautiques, en Australie. Le 26 décembre marque d'ailleurs le début de la compétition sportive la plus importante de l'année, le Boxing Day Test, qui oppose différentes équipes de cricket et réunit près de 90 000 spectateurs.Mais certains Australiens aiment aussi se retrouver autour d'un bon pique-nique. 


    Autre étrangeté propre au pays : Noël est fêté deux fois dans l'année ! Non, ce n'est pas une blague ! Dans la région des Blues Mountains, on s'attache à respecter le plus possible la stricte tradition de Noël et cette fête est ainsi célébrée en plein hiver...au mois de juillet ! Cette cérémonie un peu particulière est appelée Yulefest  a été créée, il y'a une vingtaine d'années, par des Européens qui souhaitaient célébrer Noël dans une région montagneuse. Ils commandèrent aux habitants un véritable festin de Noël, avec les plats emblématiques et les décorations et la tradition s'est ensuite perpétuée. Beaucoup d'hôtels et de maisons d'hôtes des Bleues Mountains célèbrent aujourd'hui Yulefest.

    • Que mange-t-on à Noël en Australie ?

    Noël en Australie, ou quand les fêtes riment avec plage et maillot de bain  – EN FAITS

     

    Fruits de mer mais aussi Christmas pudding, comme en Angleterre, sont au menu du repas de Noël australien

    Le repas de Noël est relativement proche du repas anglais. Certains Australiens aiment aussi à se retrouver autour d'un barbecue et dégustent des brochettes de poissons ou encore, des saucisses. Pour eux, vu qu'on est en été, c'est un plat typiquement de saison. Lors du repas du 25, on consomme en général une dinde ou une oie rôtie, comme en Angleterre ainsi que du pudding. Lors des pique-niques organisés le 26 décembre (Boxing Day) on mange des salades, des gâteaux et de la dinde froide. Les fruit minces pies, petites tartelettes à la confiture de fruits, que l'on retrouve en Grande-Bretagne ou bien encore en Irlande, sont également consommées par les Australiens. Le barramundi (poisson blanc typiquement australien), les crevettes, le jambon et les steacks sont aussi au menu de Noël, le tout arrosé de bière ou de vin blanc australien.


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  • « Prenant du recul, Delilah entrevit les possibilités défiler dans son esprit. A voir au-delà de ce qui était visible... »

    Couverture Les détectives du Yorkshire, tome 8 : Rendez-vous avec le diable

     

     Publié en 2022 (en Angleterre)

     En 2022 en France (pour la présente édition)

     Titre original : The Dales Detective Series, book   8, Date with Evil 

     Éditions Robert Laffont (collection La Bête Noire)

     445 pages 

     Huitième tome de la saga Les Détectives du Yorkshire

     

     

     

     

    Résumé :

    Un vent de panique souffle sur Bruncliffe : plusieurs vols sont recensés et un terrible incendie provoque l'explosion d'une caravane.
    Pour couronner le tout, Mme Lister débarque à l'Agence de recherche des Vallons pour déclarer la disparition de son fils Stuart. 
    Incendie criminel, vols, disparition inexpliquée : tous ces incidents convergent vers un dangereux multirécidiviste. Samson et Delilah, les deux détectives les plus respectés des Vallons, mènent l'enquête. 

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    L'été arrive à Bruncliffe et dans les Vallons et, avec lui pourrait-on penser, la légèreté de la belle saison (et aussi les ouragans estivaux). Mais Delilah Metcalfe et Samson O'Brien n'ont jamais été aussi proches de résoudre la plus périlleuse de leurs enquêtes, une enquête qui touche le crime organisé et pourrait peut-être impliquer un enfant du pays.
    Rendez-vous avec le diable, huitième tome des Détectives du Yorkshire, autrement dit huitième enquête de nos fins limiers des Vallons, est le point d'orgue d'une affaire dont on suit les rouages depuis un moment déjà, le lecteur ayant d'ailleurs des clefs en main que même les personnages n'ont pas. On sait que le dénouement est proche et bien évidemment, c'est ce qui rend ce tome haletant car jusqu'au bout, on se demande si Samson et Delilah vont réussir à dénouer les fils de cette enquête très très embrouillée, qui démarre notamment avec le signalement de la disparition de Stuart, l'employé de l'agence immobilière Taylor...pourquoi ce jeune homme en apparence sans histoire a-t-il quitté du jour au lendemain son emploi et son appartement, envoyant une carte postale du bout du monde à sa mère pour la rassurer, carte postale qui pourtant s'avère un faux ? Et que se passe-t-il chez les Capstick qui parvienne à faire sortir George, le frère d'Ida, de son monde intérieur ?
    Moins palpitant que le tome précédent qui était une  véritable course-contre-la-montre, ce huitième tome n'en est pas moins très intéressant car c'est peut-être ici que nous prenons véritablement la mesure de cette série : les Détectives du Yorkshire est certes une série de cosy mystery, parfois légère, avec des personnages même parfois un peu parodiques ou très drôles mais qui peut aussi traiter de sujets graves et qui surfent sur l'actualité - et pas la plus belle, autant vous le dire. Cela apporte un véritable relief à cette série et lui donne une teneur bienvenue qui n'en fait pas juste une lecture légère et sans prise de tête mais peut aussi nous amener à réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons et que même les lieux qui paraissent les plus accueillants peuvent receler une part d'ombre.
    Pour autant, c'est toujours un plaisir de revenir à Bruncliffe. J'adore vraiment cet univers et tous les personnages qui la peuplent, de nos deux limiers bien évidemment (dont la relation prend depuis quelques temps un tour nouveau et qui va probablement se développer jusqu'à la fin de la série, nécessitant sûrement des personnages de prendre des décisions ou faire des concessions), en passant par Calimero, les retraités de Fellside Court, toujours prêts à mener leurs propres investigations de leur côté, le jeune constable Dany Bradley qui ne paye pas de mine mais s'avère être en fait un policier de terrain efficace et chevronné, Lucy qui régale toujours les habitants de ses délicieuses pâtisseries, Ida et son thé made in Bruncliffe qui pourrait réveiller une momie égyptienne...
    J'adore retrouver des univers agréables et chaleureux, comme si on retrouvait la famille ou de vieux amis et c'est vraiment ce qui se passe avec les Détectives. Pour autant, je sens bien que cette série approche de son dénouement et le fait que cette enquête mette fin à une intrigue qui prend corps depuis plusieurs volumes déjà laisse évidemment présager un dénouement plus général et un dénouement de plus en plus proche. Le fait que la relation entre Delilah et Samson se développe aussi. Mais quelque part, c'est bien : savoir s'arrêter avant que ça ne s'essouffle, même si cela doit frustrer le lectorat. Ne vaut-il pas mieux cela que de le décevoir ? J'imagine que les deux tomes suivants vont revenir à des enquêtes plus traditionnelles mais cela n'est pas pour me déplaire pour autant. Je suis d'ores et déjà ravie de retrouver Bruncliffe dans deux enquêtes même si déjà un peu triste de les quitter tous.

    En Bref :

    Les + : tout se débloque dans ce tome 8 et des infos distillées depuis le premier tome se justifient ici. Ce huitième volume est assurément un tome-charnière de la série, trait d'union entre son début et sa fin qui se profile à l'horizon.
    Les - : pour moi, aucun, même si ce huitième tome est moins palpitant que le précédent.


     Les Détectives du Yorkshire, tome 8, Rendez-vous avec le diable ; Julia Chapman

    Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle 

     

    • Retrouvez ci-dessous mes avis sur les sept premiers tomes :

    Rendez-vous avec le crime

    Rendez-vous avec le mal (pour un cosy murder 100% Noël)

    Rendez-vous avec le mystère

    Rendez-vous avec le poison

    Rendez-vous avec le danger

    Rendez-vous avec la ruse

    Rendez-vous avec la menace


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  • « Personne n'est jamais trop vieux pour rêver. Et les rêves ne vieillissent jamais. »

     

     Publié en 2022

     Date de publication originale : 1936

     Titre original : Anne of Windy Willows

     Autre titre anglophone : Anne of Windy Poplars

     Éditions Monsieur Toussaint Louverture 

     367 pages 

     Quatrième tome de la saga Anne de Green Gables

     

     

     

    Résumé :

    Anne est restée aussi attachante qu'impulsive mais elle est devenue la directrice de l'école secondaire de Summerside. Elle vit dans une jolie demeure, le Domaine des Peupliers, en compagnie de deux veuves sympathiques, d'un chat et de Rebecca Dew, la ronchonneuse au cœur d'or. Un foyer où l'humour est omniprésent ainsi que la tendresse portée aux petites choses de la vie quotidienne qui font les grands bonheurs.

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    A chaque fois que je referme un tome d’Anne de Green Gables, que je l’ai beaucoup aimé ou un petit peu moins, je me dis que les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont eu une très bonne idée de rééditer ces romans et nous font véritablement un très beau cadeau en les rendant de nouveau accessibles au plus grand nombre.
    Je me doute que vous connaissez cette série, même si ce n’est que dans les grandes lignes. Pour brosser un résumé rapide, la série des Anne de Lucy Maud Montgomery, raconte l’histoire d’une petite orpheline canadienne du XIXème siècle, Anne Shirley. Adoptée par les Cuthbert sur l’Île-du-Prince-Édouard à l’âge de onze ans, la jeune fille aura l’occasion de connaître, après une enfance solitaire, l’affection et la chaleur d’un foyer aimant, aux côtés de Marilla et Matthew, à Green Gables (Les Pignons verts). De là, nous découvrons ses aventures de petite fille fantasque et pleine d’imagination, puis Anne grandit, découvre la vie et se dirige vers l’enseignement. Elle doit quitter Green Gables, mais y revient toujours, comme un bateau revient toujours à son port d’attache.
    Dans ce quatrième tome, Anne doit avoir une vingtaine d’années. Étant donné que les romans ne nous donnent pas de chronologie claire, on ne le sait pas exactement : toujours est-il qu’elle est maintenant diplômée de lettres et prend le poste de directrice au lycée de Summerside. Logée chez deux veuves, Tante Kate et Tante Chatty, elle se lie d’amitié avec leur bonne, Rebecca Dew (qui ne cesse par exemple de récriminer après le chat de la maison mais l'aime sans se l'avouer) avant de découvrir les autres habitants de la ville, à commencer par les puissants Pringle, surnommés « La Famille Royale » et qui lui en font voir d’abord de toutes les couleurs. Anne doit aussi affronter l’hostilité de l’une de ses collègues avant de parvenir à briser sa carapace et comprendre ce qui se cache sous son apparente brusquerie.
    Mi-épistolaire (nous lisons des extraits de lettres d'Anne adressées à Gilbert) mi-narratif, ce quatrième tome est un peu surprenant au départ car il est différent des précédents. Je sais que cela a dérouté certains lecteurs mais ça n’a pas été le cas pour moi. Au contraire, une fois passée la première surprise, j’ai même trouvé cela assez plaisant à lire. Lire les mots d’Anne avec sa voix est une chouette expérience, je trouve. C’est vraiment un personnage que je continue à beaucoup aimer, malgré ses changements et ses évolutions. Elle a un côté frais et spontané qui lui, ne change pas et nous la fait toujours retrouver avec plaisir. La Anne de vingt ans n’est plus exactement la Anne de onze ans, arrivant chez les Cuthbert le cœur débordant de possibles. Et pourtant, elle conserve une ingénuité fraîche et un optimisme qui réconforte et donne le sourire. Et si Anne de Green Gables était finalement l’ancêtre de ces « feel-good books » ou « comfort books » qui ont le vent en poupe depuis des années ? On ressort toujours de la lecture de ces livres avec un sentiment de réconfort, de chaleur, comme si la main de quelqu’un que l’on aime serrait notre épaule en guise de consolation. Franchement, si vous n’avez pas trop le moral, lisez un tome d’Anne : je ne vous dis pas que c’est la panacée et que vous en ressortirez complètement débarrassé de vos soucis mais assurément, cette lecture contribuera à vous les faire sentir un peu plus légers.
    Pour autant, Anne n’est pas confrontée qu’à des événements joyeux : très jeune femme nommée à un poste à responsabilités, elle doit gagner la confiance des habitants de Summerside et notamment des Pringle déjà cités, qui n’hésitent pas à lui mener la vie dure au départ. Anne devra aussi la jouer subtilement pour enfin apprivoiser sa réticente et cassante collègue Katherine…et il lui faudra beaucoup de patience pour supporter certaines jeunes voisines écervelées qui la prennent comme confidente et finissent par lui reprocher leurs propres maladresses et bourdes.
    Si certains lecteurs ont trouvé que les personnages secondaires pouvaient être décevants, personnellement je les ai beaucoup appréciés dans l’ensemble et j’ai par exemple beaucoup aimé Mme Gibson, dans tout ce qu’elle a de caricatural et Cousine Ernestine, la pessimiste de service, m’a fait beaucoup rire. Enfin, comment ne pas citer la petite et touchante Elizabeth, la jeune voisine d’Anne à Windy Willows qui mène une enfance morne auprès d’une grand-mère austère et se maintient dans l’espoir d’un Demain meilleur, émouvant pendant de la petite Anne Shirley de onze ans, au cœur gonflé aussi d’espérances et de nouveautés.
    Vous l’aurez certainement compris, Anne de Windy Willows, bien que différent des tomes précédents, m’a tout aussi plu et tout aussi séduite. Personnellement, j’y ai retrouvé tout ce qui fait le sel de cette série et la rend différente des autres, parfois même, un peu au-dessus. N’ayons pas peur de le dire quand on aime, après tout !
    A conseiller encore une fois, et mille et mille fois. C’est avec le sourire aux lèvres que je vous ai écrit cette chronique, encore imprégnée de la magie de cette lecture doudou, douce et agréable comme les bonbons qui ont le goût de l’enfance et de la nostalgie heureuse.

    Anne de Green Gables, tome 4, Anne de Windy Willows ; Lucy Maud Montgomery

    Dans Anne de Windy Willows, Anne est désormais une jeune femme, enseignante, fiancée et amoureuse, au seuil de sa vie d'adulte (dans la série Netflix Anne with an E, l'héroïne est interprétée par Amybeth McNulty)

     

     

     

    En Bref :

    Les + : peut-être un peu moins "riche" que les tomes précédents, Anne de Windy Willows reste pourtant digne de l'univers poétique de cette série. C'est réconfortant, doux et optimiste et...parfait pour la saison ! 
    Les - :
    pour moi, aucun.


    Anne de Green Gables, tome 4, Anne de Windy Willows ; Lucy Maud Montgomery

    Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle 

     

     

    • Envie de découvrir les premières aventures d'Anne ? Découvrez ci-dessous mes avis sur les trois premiers tomes : 

     

              - Anne de Redmond

              

     


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  • « Mais la guerre n'est-elle pas autant une affaire de chance que de raison ? »

    Couverture Récits du temps de Charles V, tome 1 : La rançon du roi Jean

     

     

     

       Publié en 2022

     Éditions Robert Laffont

     496 pages 

     Premier tome de la saga Récits du temps de Charles V

     

     

     

     

    Résumé :

    A l'approche des fêtes de la Nativité de l'an de grâce 1360, le roi de France Jean le Bon est enfin de retour à Paris après quatre années de captivité en Angleterre. En échange de sa libération définitive, Edouard III exige le versement d'une prodigieuse rançon.
    Durant l'absence du souverain, c'est au régent, le dauphin Charles, qu'il revient de rassembler la somme exigée, dont une partie est payée par Galéas Visconti, seigneur de Milan. Les coffres remplis de florins partent d'Italie sous la protection de Pietro da Sangallo - ancien condottiere et capitaine de la milice de Florence - de l'ambassadeur du prince milanais - le poète Pétrarque - et d'une imposante escorte.
    Pour rejoindre Paris, il va leur falloir déjouer les pièges tendus par le comte d'Evreux, Charles le Mauvais, qui brigue le trône de France et a tout intérêt à mettre la main sur le butin, mais aussi les trahisons et complots fomentés au sein même de la troupe. Le voyage sera long et périlleux. La légendaire bravoure du Florentin suffira-t-elle à garantir la stabilité du royaume ?

    Ma Note : ★★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    En 1356, suite à la désastreuse bataille de Poitiers, le roi Jean II le Bon doit non seulement affronter la défaite de ses troupes mais aussi se constituer prisonnier auprès du roi d'Angleterre, son vainqueur. Mais quatre ans plus tard, alors que les fêtes de la Nativité approchent, la colossale rançon demandée par Édouard III est sur le point d'être quasiment rassemblée et Jean II va pouvoir regagner son royaume où, pendant quatre ans, son fils aîné le Dauphin Charles a tenu les rênes du pouvoir avec plus ou moins de réussite : ainsi, deux ans plus tôt, le jeune homme a dû faire face à la révolte des Parisiens menée par le prévôt des marchands, Étienne Marcel et soutenu dans ses projets par le roi de Navarre, Charles le Mauvais, qui réclame aussi le trône de France en vertu de son ascendance : il est en effet un descendant du roi Philippe le Bel par sa mère, la reine Jeanne de Navarre.
    En cette fin d'année 1360, une proposition inespérée est arrivée de Milan : Galéas Visconti, en échange d'une alliance matrimoniale avec la France, a proposé une somme des plus importantes, qui permettrait à Jean II le Bon de solder une partie de sa rançon. Comme ambassadeur auprès du roi de France, le duc de Milan missionne le poète Pétrarque et pour commander la troupe armée censée protéger le convoi, Visconti contacte Pietro da Sangallo qui, quelques années plus tôt, s'est distingué dans une intrigue qui touchait la Provence et impliquait un célèbre chef d'une compagnie mercenaire, Arnaud de Cervole.
    Sans être réellement une suite, La rançon du roi Jean fait suite chronologiquement à L'archiprêtre et la cité des Tours, qui mettait déjà en scène le personnage de Pietro da Sangallo. Je l'ai lu il y a deux ans et ce n'est pas le roman de Jean d'Aillon qui m'avait le plus convaincue. Mais ce roman m'a été envoyé par les éditions Robert Laffont et le résumé était tout de même tentant. Et c'est vrai que l'intrigue n'est pas mal, c'est un bon récit d'aventures, à travers l'Italie et la France des années 1360.

     

    La bataille de Poitiers, en 1356, qui coûtera sa liberté au roi Jean II et ouvrira une période de troubles dans le royaume de France


    Mais je ressors de cette lecture malgré tout assez déçue et un peu en colère parce que le livre est truffé de coquilles : une ou deux passent encore, après tout, je suis la première à dire que l'erreur est humaine. Ça m'arrive aussi de faire des fautes, d'orthographe ou de syntaxe parce que je ne suis pas un robot et les auteurs et les correcteurs non plus. Mais quand ça se reproduit plusieurs fois, que les simples coquilles s'ajoutent à des mots absents ou à des tournures de phrases un peu boiteuses, on finit par se demander ce qu'il s'est passé au moment de la correction et même, s'il y en a eu une ! Passons sur les noms qui ne sont jamais orthographiés pareil, sur une Marguerite de Bourgogne qui devient une Jeanne et sur le fait que Charles le Mauvais est successivement présenté comme le fils de Jeanne de Navarre (véridique) ou comme son petit-fils (là, c'est nettement moins vrai). A nouveau, je me dis que l'auteur ne peut pas tout voir car, dans le feu de l'action de l'écriture, ce genre de coquilles ou d'approximations peut passer à la trappe : combien de fois cela nous arrive-t-il d'avoir une idée qui va plus vite que nos doigts et de se retrouver avec une phrase, au mieux boiteuse, au pire qui ne veut absolument rien dire ? Mais justement, les relecteurs et correcteurs ne sont-ils pas là pour supporter le travail de création de l'auteur et déceler ces erreurs ? Le roman en grand format est vendu près de 23 euros et franchement, ce n'est pas possible de proposer un produit fini comme celui-là, je suis désolée : j'ai parfois eu l'impression de lire une épreuve non corrigée mais cela n'est mentionné nulle part sur le livre, donc je pense que ça n'est pas le cas.
    Je n'ai pas l'habitude de râler comme ça et j'essaie de fermer les yeux sur les petites erreurs : quand il y en a peu, honnêtement je le fais volontiers. Mais là, vraiment, j'ai fulminé ! Je voulais quand même aller au bout de cette lecture, même si je me suis un peu ennuyée parfois, juste pour savoir comment l'intrigue allait évoluer, d'autant plus qu'elle n'est pas mauvaise - même si l'auteur a tendance parfois à se perdre dans des détails et là, pour le coup, ça n'était pas forcément nécessaire.
    Je ressors donc de cette lecture assez mitigée. C'est vrai que L'archiprêtre et la cité des Tours n'avait pas été mon roman préféré de Jean d'Aillon, comme je vous le dis plus haut. Je n'ai donc pas été surprise de constater que j'aimais moins ce roman que sa saga Guilhem d'Ussel ou Les chroniques d'Edward Holmes car elle se situe dans le même univers. Il est vrai également que la situation politique complexe du royaume de France, entre les années 1350 et 1360, dans un contexte de conflit de succession avec l'Angleterre, n'est pas évidente non plus à suivre et qu'il faut s'accrocher pour bien tout saisir. Cela avait déjà été le cas avec L'archiprêtre et la cité des Tours.
    Globalement, ça n'était pas une lecture désagréable au contraire. Moi qui aime bien l'univers aventurier et historique de Jean d'Aillon, je l'ai retrouvé ici sans peine, mais gros bémol sur la forme qui dessert le fond, avec ce travail de correction bâclé. Dommage.

    En mai 1358 a lieu la Grande Jacquerie, une grande révolte de la paysannerie du nord du royaume dans le contexte de la lutte du Dauphin et d’Étienne Marcel

    En Bref :

    Les  + : un récit plein d'aventures et de périls dans l'Italie et la France du Moyen Âge...
    Les - : ...cela dit, je ne sais pas si je lirai la suite, car je ressors de cette lecture assez déçue des très nombreuses coquilles ou approximations historiques qui ont passé le cap de la correction éditoriale. Cela a quelque peu gâché ma lecture, dommage. 


    Récits du temps de Charles V, tome 1, La rançon du roi Jean ; Jean d'Aillon 

    Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle 

     


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  • « C’était typiquement anglais d’utiliser des euphémismes pour tout. Un meurtre brutal se retrouvait réduit à des « désagréments ». Les journaux britanniques avaient dû faire état du naufrage du Titanic comme d’une " excursion regrettable ". »

     

     

     Publié en 2016 en Angleterre et Australie

     En 2022 en France (pour la présente édition)

     Titre original : Oxford Tearoom Mysteries, book 1, A   scone to die for

     Éditions City

     Premier tome de la saga Les thés meurtriers d'Oxford

     

     

     

    Résumé :

    Lorsqu’un touriste américain meurt, étouffé par un scone, dans son salon de thé anglais pittoresque, Gemma se retrouve plongée au cœur d’une mystérieuse affaire. La jeune diplômée d’Oxford se met en tête de résoudre ce crime, aidée par les vieilles commères de son village et une petite chatte espiègle prénommée Muesli. Mais entre sa mère autoritaire qui joue les entremetteuses et le retour de son ancien amour d’université, qui n’est autre que le séduisant inspecteur chargé de l’enquête, Gemma ne sait plus où donner de la tête... Et les choses ne s’arrangent pas lorsque son salon de thé commence à avoir mauvaise presse ! Une affaire de meurtre n’est jamais bonne pour les affaires, surtout quand les clients se mettent à penser que vos scones sont mortels. Le nombre de victimes augmente, et le salon de thé de Gemma risque bien de faire faillite. Parviendra-t-elle à trouver le tueur avant que les choses ne tournent sérieusement au vinaigre ?

    Ma Note : ★★★★★★★★★

    Mon Avis :

    Vous le savez, si vous lisez mes articles ou si vous me suivez sur Instagram, je suis assez fan des cosy mysteries depuis environ deux ans. Je les ai découverts un peu sur le tard mais avec toutes les séries qui existent, je n'ai que l'embarras du choix et c'est un grand plaisir. 
    Alors oui, on peut arguer que ce n'est pas de la grande littérature que, parfois, c'est cliché mais...est-ce que les cosy mysteries ont pour vocation d'être de la grande littérature déjà, à la base ? Ils sont censés être des lectures légères, sans prise de tête et quand ils font le job, c'est le principal, n'est-ce pas ? Et c'est le cas avec Chou à la crim', le premier tome des Thés meurtriers d'Oxford, la série so british et gourmande de l'autrice H.Y Hanna. 
    Dans ce premier tome, nous découvrons Gemma Rose, 29 ans. Sur un coup de tête, la jeune femme a quitté l'Australie, où elle avait un bon emploi mais où elle s'ennuyait, pour revenir dans sa région d'origine, les Cotswolds : là elle a repris avec sa meilleure amie Cassie un salon de thé dans un petit village pittoresque et, quelques semaines après l'ouverture, rencontre déjà un franc succès, notamment grâce au potentiel touristique de sa région. 
    Mais voilà qu'un dimanche matin, à l'ouverture, Gemma fait une macabre découverte dans la cour de son salon de thé : un client qui, la veille, s'était signalé par ses remarques particulièrement odieuses, est mort, un scone enfoncé dans la bouche. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Car très vite, la jeune femme soupçonne que ça n'est pas une mort accidentelle mais bien un assassinat. Le touriste américain, qui semblait cacher des choses et prenait un malin plaisir à provoquer ses interlocuteurs, a-t-il était assassiné ? Pour Gemma, une course-contre-la-montre commence : ce meurtre est une très mauvaise publicité pour son tout jeune commerce et elle va devoir découvrir ce qu'il s'est passé pour ne pas mettre la clé sous la porte. 

    Q&A: "Is Meadowford in the Oxford Tearoom Mysteries based on a real  village?" | Author H.Y. Hanna

    Burford dans les Cotswolds a été l'une des inspirations d'H.Y Hanna pour imaginer Meadowford-on-Smythe


    J'ai beaucoup aimé l'ambiance cosy qui se dégage de ce petit village cosy des Cotswolds, région connue pour le charme de ses villages préservés : ici, nous sommes à Meadowford-on-Smythe, un petit village fictif mais qui semble très ancien puisque le salon de thé de Gemma se situe dans une vieille auberge de l'époque Tudor. L'atmosphère est aussi très gourmande puisque l'héroïne évolue dans un univers de sucré, de thé et de gâteaux et cela apporte un côté très réconfortant au roman. J'ai aussi aimé que l'autrice, qui en a fréquenté les bancs, nous immerge dans l'ambiance très particulière (digne d'Harry Potter) de l'une des plus grandes et des plus réputées universités de Grande-Bretagne, Oxford, avec ses codes et ses usages. 
    Alors bien entendu, il y a quelques clichés : la jeune femme qui plaque tout pour ouvrir un salon de thé, le charmant inspecteur de police qui ne lui est pas indifférent, le petit animal qui sert en quelque sorte de mascotte (ici, une petite chatte espiègle du nom de Muesli). C'est parfois un peu prévisible aussi même si je n'ai pas forcément vu venir la fin...mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, j'ai aimé découvrir Gemma et je me dis que son univers n'a plus maintenant qu'à se développer. Je pense vraiment que je lirai la suite, pour une petite parenthèse douce et sucrée, de temps à autre. Une chose est sûre, j'ai bien envie de connaître les autres aventures de l'héroïne, donc c'est bon signe. 
    Evidemment, H.Y Hanna n'est pas parvenue à détrôner dans mon coeur la Reine du Cosy Mystery, j'ai nommé Julia Chapman et sa série des Détectives du Yorkshire, que j'aime d'amour. D'ailleurs si je devais formuler un petit reproche à Chou à la crim' c'est que les personnages secondaires ne sont pas forcément très travaillés ni très attachants, ce qui n'est pas le cas dans Les Détectives, où l'on finit vraiment par s'attacher à tout Bruncliffe, même à la plus grande commère de la ville ! Là, c'est moins évident mais, encore une fois, la série ne demande qu'à se développer et peut-être que mon intérêt sera plus stimulé dans les tomes suivants.
    Bref, vous l'aurez compris, je ressors de cette lecture convaincue, dans la mesure où elle m'a donné exactement ce que j'attendais. Plus qu'à découvrir la suite maintenant. 

    High Tea vs. Afternoon Tea - TeaTime Magazine

     

    Très codifié, l'Afternoon Tea s'accompagne de nombreuses gourmandises (scones, gâteaux, sandwiches)

    En Bref :

    Les + : un cosy mystery léger, sans prise de tête, qui fait le « job ». Ce premier tome était prometteur.
    Les - : quelques clichés et des personnages secondaires pas toujours très attachants, mais c'est un premier tome donc je suis indulgente.


    Les thés meurtriers d'Oxford, tome 1, Chou à la crim' ; H.Y Hanna

    Mémoires de la baronne d'Oberkirch sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 ; Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch LE SALON DES PRÉCIEUSES EST AUSSI SUR INSTAGRAM @lesbooksdalittle 


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